
cette question si souvent agitée du temps
de Lucrèce.
“ Et quibus ipsa modis tractetur
blanda voluptas ? ”
Le rapprochement des sexes peut avoir
lieu chez l ’homme de différentes manières
l) : on en a voulu faire un caractère
spécifique. Il est cependant des causes p h y siques
qui rendent une situation plus
convenable qu’une autre.
ft more fe rarum,
Quadiupedumque magis ritu ’* m)
-■ v ' ■ ■ V , , -■ ,vf ; ,/:■ -t-•*•.«$•
En g é n é r a l, une situation contraire paraît
mieux s’accorder avec la disposition
réciproque des parties sexuelles n).
I ) Carpi ( Berengarii, Commentaria super ana-*
ïomia Mundini, p. i 3.
7ïj)Kaempfii Enchiridium medicum, p. 181.
71 ) V. la Collection de dessins d’anatomie humaine
et comparée , faits à la plume par Léonard
de Vin c i ; et conservés dans la Bibli. ro y . de
Londres.
( )
I 8.
De Vhymen, des nymphes et dû f
clitoris.
La membrane hymen n’a jusqu’ à présent
été reconnue que chez les femmes Je n ’ai pu
la trouver chez les femelles des singes
ainsi que les carortcules myrtiformes qui
n ’en sont que les débris. Un éléphant fe melle
dont j ’ai examiné avec d’autant plus
de soin les parties de la génération,que je
savais que Trendelnbourg , médecin célébré
de Lubeck , avait cru y découvrir
quelques traces de l ’h ymen, ne m’ont
offert rien de semblable.
La presence de cette membrane est d’autant
plus remarquable qu’on ne peut lu i
assigner d ’utilité physique Les opinions
qu en ont ei^s les physiologistes sont on
ne peut moins satisfaisantes , particuliè re ment
celles de Hallér.
Cum solo in homine sit repertus,
etiam ad morales fines éi esse con-
cessum signum pudicitiae. ”
E