
Îe démentirai ailleurs ces relations fa*
buleuses, qué nous a laissées la crédule antiq
u ité , de nations entières dont les femmes
n ’étaient pas réglées.
§ i S
IV . Propriétés particulières à Vhomme,
sous le rapport des fa cu lté s intellectuelles.
On s’accorde à regarder la raison comme
le piincipal avantage que l ’h om m e ait sur
les autres êtres. Mais quand on veut chercher
la signification précise de ce m o t, ou
voit avec étonnement combien les p h ilo sophes
les plus distingués y ont attaché
d idées diiférentes. C ’est pour les u'ps' une
faculté de l ’ame qui appartient exclusivement
à l ’homme, tandis que les autres
croient retrouver chez les animaux de-
fai blés indices de cette précieuse faculté.
Ceux-ci la regardent comme la réunion
des facultés les plus éminentes de l ’esprit
humain
{ h )
humain ’ ) , tandis que d’autres prétenrlént
que ce ii’én est qu’une direction pàrtien«:
lière.
Non nostrûm inter hos tantas
componere lites.
Hous donnerons plus facilement et plus
sûrement la solution de cette question , si
nous appelons raison cette faculté q u i
rend l ’homme le souverain de tous les
êtres l). On ne peut lui contester cet empire
, et il est également évident qu’il ne
*) Onia n omme alors sagesse. L ’oracle de1 D e l -
phe l’ avait bien définie pSr ce peu de mots*:
To gnoti saouion Siob Ser. 21
Se connaître soi-miême. \N o te d u T r a d )
Horace dit qu’ on Phonorait à l'égal de Jupiter»
Próximos illi tamen oçcupavit
Pallas hbnôres.
I) » Quisquís es iniquus ¡estimator sortis hu—
» manæ, cogiîa quanta nobis tribuerit parens n o s -
» t e r , quanto valentióra ariitnaîià su b }ugüín mï -
» ser imus, quàntô velociora asSequamur, quàm.
» nibil sit moríale nonsub ictu nostro positürh. »
Seneca.
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