
qü’ àla eivïlisatiotyët dans cecasmême,unepercep...
tkm bien plus parfaite le dédommage avec usure
de ee qui semble lui manquer.
L a digestion est chez lui d’une activité prodigieuse;
et, tandis que les animaux sont bornés pour
leur nourriture à deux ou trois substances,, il peut
assimiler à son individu toutes les matières a l i mentaires.
Où est l’être dont le système nerveux
-soit aussi p a r fa i t , la faculté de se produire et ds
se conserver, aussi étendue ? dont le gosier soit
aussi flexible? l ’ homme seul peut articuler des*
sons , et perfectionner, lui seul peut transmettre
ses idées , les généraliser , les comparer entre
elles.
Si nous considérons la durée de sa vie , nous
trouvons que la nature l’a traité favorablement encore.
On le vo i t prolonger sa carrière bien au-delà
du terme assigné aux autres riiainifères, sàhs aller
chercher des exemples rares de longévité.
iPàit pour Contempler les ciëüx y ì ’hòmmè
offife une charpente osseuse éntiètëùieht differènte
de celle des autres matnaux. Sa tète au lieu dé
pendie à 1 extrémité de là colonne Vertébrale, s’y
Sàaintiéhten équilibré, èttbîx^rticùlâtîôn'àyéc ella
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forme quatre angles droits. Le s vertebres cervicales
ne sont point hérissée® de ces lo n g u e s apophises ép i neuses
destinées,chez les quadrupèdes, à donner attache
à un ligament très»fort, qui soutient le poids
de leur tête. L e centre de gravité de la colonne vertébrale,
dans le squelette humain, r e p o n d a ^ celui
du bassin ,dont le grand diamètre s ’étend de droite
à gauche; tout est différent chez les quadrupèdes;
eL la plus grande dimension du pelvis est d’avant
en arrière. L e pied de l'homme, qui doit por ter à
pla t sur le so l, fait avec la jambe un angle.de tjo
degrés, tandis que chez la plupart des q u ad ru pèd e s
la station n’a guère lieu que sur l ’extrémité des
orteils.
Les faisceaux musculaires ne nous offriraient
pas chez l ’homme des dispositions moins particulières
; nous les verrions à la partie postérieure du
t ro n c , des cuisses et des jambes réunis ensemble ,
former les muscles les plus puissans , et disposés
de la manière la plus convenable pour maintenir
la rectitude du squelette.
Par une suite de cette structure , la face d«
l'homme est perpendiculaire , ou du moins ne s’ écarte
pas autant de cette direction que chez les
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