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tiennent à l’ordonnance uaturelle des par«
ties du corps, à sa manière,d’être , à l ’économie
animale; elles méritent d’autant
plus de trouver place ici, qu’on joint ordinairement
à l’histoire de chaqueespèce une
n otice des maladies qui lu i sont propres:
comme l ’épizootie des bestiaux, la morve
des chevaux, et la rag e spontanée, s ifré -
quente dans le genre chien.
Qn conçoit qu’il ne peut être ic i question
que des maladies les plus remarqua-
bles-et d’un petit nombre de faits avérés :
en e ffe t, la ïîo so lo g ie des Brutes , à l ’exception
de celle de quelques animaux domestique
», est peu connue, à raison des
obstacles nombreux et même insurmonta^
bles qui s’opposent à ses progrès.
On peut cependant regarder avec beaucoup
de probabilité, comme exclusives à
l ’homme , les maladies dont je vais donner
1<3 tableau.
Toutes les fièvres exanthématiques peut-
ê tre , et plus particulièrement :
mW: p.
La variole r).
La rougeole.
Les lièvres scarlatines.’
Miliaires. -> ?
Pétéchiales.
La peste.
Parmi les hémorragies ;
L’ épitaxis (?)
Les hémorroïdes.
La ménorragie.
Parmi les affections nerveuses»
L’hypochondrie.
L’hystérie.
Les maladies qui pervertissent les fonctions
de l’en tend em en t, telles que
la mélancolie , la nostalgie , e t c . . . •
peut-être le satyriasis et la n ymphomanie.
r) Jansen, médecin célèbre, m’e cn v i t , il y,a
quelques années , qu’un singe venait de contracter
à Amsterdam , des boutons varioleux, mais qu’ils
n ’avaient pas été accompagnés de fièvre