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t&chf à des muscles très forts. II n ’eM
est pas dans le corps h um a in , dont l ’épaisseur
égale celle des fessiers. Une
| couche épaisse de tissu cellulaire les
recouvre; ils forment par la disposition et
1 étendue de leurs faisceaux deux coussinets
arrondis, qui masquent l ’entrée du
rectum. Cette disposition est si remarquable,
que les plus habiles naturalistes,
i tels qu’Aristote g) et Bufi’on h) , ainsi que
Galien /), Haller k) et les autres célèbres
physiologistes, ont regardé l ’absence des
fesses chez les s in g e s , comme le principal
caractère qui les distinguât de l ’homme.
g ) De part. anim. I V . lQ.
m m h ) Hist. Wat. T . I l , p. 544.
i ) De usu partium. T . X V , p. &
Spigel en traitant de la structure du corps humain
, dit. p. 9.
L ’homme est le seul animal qui se tienne commodément
assis ; le seul qui ait des fesses amples
et charnues , elles sonf^lors comme un coussin
étendu sous lui >, afin que pouvant sans peine garder
cette attitude , il abandonne plus entièrement
6on atne à la contemplation de la Divinité,
k ) De Corp. hum. functionibus , T . r , p.
La courbure du sacrum et du eoccix in flue
beaucoup, chez la femme, sur la disposition
des organes internes de la géné r
a t io n ^ particulièrement sur la direction
du vagin. Son axe s’é loigne de celui du
bassin et se d irig e bien plus en avant que
chez les autres femelles des mammifères.
Cette conformation rend lesaccouchemens
plus la b o r ieu x , mais elle remédie à beaucoup
d’autres acçidens, auxquels la «station
verticale expose la femme pendant
la grossesse.
On doit encore attribuer à cette disposition
du bassin la direction d’arrière
en avant que suit chez les femmes le je t
des u r in e s , ce qui n ’a pas lieu chez les
autres femelles. Ici le méat urinaire n«
vient pas s’ouvrir entre les lèvres du pudendum
, mais en arrière et dans le v a g in
^Hiéme. Je me suis assuré que cette disposition
existe également chez les animaux
anthropomorphes, ^ePapion, le Maimon
le Macaque.
La direction du vagin peut aussi résoudre