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race Malaie, et surtout aux insulaires de
la mer du Sud,
§ 57.
Causes des formes nationales du visage;
Mon projet n’est pas de considérer les
formes du visage sous l ’aspect physiono-
in iq u e , comme indices des tèmpéramens.
Cependant il est chez certains peuples une
physionomie nationale qui les caractérise
e t paraît dépendre de leurs habitudes.
Sans doute les Bracmanes absthêmes et les
originaires de l’Inde doivent à leur nourritu
re ce visage calme qui les distingue ,
e t les Boticoudes é) anthropophages , l’a"
trocité de leurs traits.
C’est de même à> l’influence de la reli-
gion qu’il faut attribuer les physionomies
béates qu’on remarque, surtout aux femmes,
dans quelques parties de l ’Europemé-,
ïidionale.
e ) Je dois la connaissance de ces cruels an-
tropophages à deux Portugais du B r é s i l , de
Çainara, et d’Aadrada.
( r ?7 )
C ’est une v ie molle et abondante qui
met tant de différence entre l ’O-taïtien e fféminé
et le sauvage ^J*ie et robuste de
la nouvelle Zélande.
Je vais rechercher les causes de variétés
nationales du visage , de la fo rme , de la
direction , de la proportion des parties
qui le composent et constituent le caractère
spécifique qui d istingue chaque varieté
de l ’espèce humaine.
Les difficultés dont cette recherche est
hérissée nous forcent à nous en ten ir à des
probabilités.
Trois considérations me déterminent a
croire que le climat est la cause principal^
des formes nationales de la face.
1*. Quelle autre cause pourrait produira
ce visage national commun àtousles hommes
qui habitent sous le même ciel, quels
que soit d’ailleurs leur rang e t leu r manière
de vivre ? Tous les Chinois ont la
face applatie , et parmi les Européens
|a beauté et la régularité des traits sont