
étaient des gêans de douze pieds d®
haut y)*
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Tes Quimos►
Étienne Flacourt des le siècle dernier>
Regardait comme une Fable cette ancien n®
trad itio n , qui donnait pour Ha bit ans aux
montagnesde l’ intérieur de Madagascar
une nation de nâins très-belliqueux dont
les invasions subites inquiétaient souvent
les ant res i ns u 1 aires.’ On appelait ces petits,
tomrne^ des Qui inos ou Kimos.
‘C e tte histoire a trouvé de nos jours ne*
défenseurs dans le gouverneur Modave et
lé céièb re botaniste Commerron. Mais' \ i
Fou réduit leurs récits aux faits sur lesy
) V . -Ancrn, t veejaar.ge Reyz rond om d®
Werefd Uo r ir . 17^8» 4.
Behrensius , son compagnon do voyage , f t i l
beaucoup plus exact et plus vrai ( Reise c limb
die S il i-Lander und uni die We l t . Brancofj 1737s
8 , pagï 87 ).
quels, ils s’accordent , et à ceux qui n®
sont pas contradictoires , il en résulte que
Modave avait acheté une esclave très-
p e t it e , qu’on lui avait vendue pour être
de la race des Quimos; qu’elle était pâle,
avait les mamelles déprimées et que ses
bras allaient presqu’à ses genoux. Le baron
de C lu gn y , qui voyagea pendant six
mois dans le même navire qu’e l le , démontra
que son nabotisme venait d’ une conformation
vicieuse , d’une constitution maladive
; que cette femme était Macrocéplialô
• t stupide , qu’ elle ne formait que des sons
confus , etc. Je suis donc convaincu , que
sa maladie tenait au c ré tin ism e , et cela
d’autant plus que tous ces symptômes s’y
rétrouvent , et qu’on a particulièrement
observé la longueur des bras sur les crétins
de Salzbourg.
Sonnerat s’efforce de prouver qu’on doit
rapporter cette histoire aux Zaphéracqué-
musses. Ces cheFs des anciens habitans de
la province Manate de Madagascar préten