
leur couleur d'élé en blanc ou en gris,
comme l'hermine , la foine commune, le
lièvre, l'écureuil-, le renne, le lacopède,
le bruant des neiges h).
La mollesse soj euse et la blancheur
éclatante du poil de la plupart des animaux.
d Angourie (§ 28.), me paraissent
plutôt dépendre du climat que de la nourriture.
En eiFet , les aniinaaix carnaciers
usent d’alimens plus variés et plus nourris-'
sans que les herbivores; cependant la
chèvre et le chat ont dans ce pays la mémo
espèce de fourrure.
La couleur noire qui teint , en Nîgritie
et dans quelques autres parties de la Zone
torride, plusieurs espèces d’animaux , tant
oiseaux que mammifères , paraît dépendre
de la même cause.
Il est bien digne de remarque que cette
couleur, ainsi que la blancheur des animaux
d’Angola, se conserve constamment
pendant une longue suite de générations,
h) Linn. Flora Laponica- p. 55.352;. ed. Sui t}
chez des individus transportés dans des
pays très éloignés.
L action du climaj ne se fait pas moins
sentir dans 1 accroissement des corps vi vaos;
le froid les rabougrit, tandis que la
chaleur les accroît et les développe : ainsi
les chevaux des pays glacés de l ’Ecosse et
du nord de la province de Galles, sont
d une petite taille. Dans la Scandinavie f
les chevaux et les bestiaux sont comme les
hommes indigènes, grands et vigoureux,
leur stature diminue sensiblement dans la
Gothie méridionale; elle est réduite au
dernier degré de petitesse dans l’Ostro-
gothie boréale.
S 35.
La nourriture.
Les principes de toutes les substances
alimentaires sont probablement les mêmes
quel que soit le règne dont on les ait tirées.
Cette opinion ingénieuse de G. Fordice
paraît conforme à la vérité ; aussi les animaux
à sang chaud, carnaciers, ou herbi-
I z