
C * 2 2 )
peut ranger dans cinq classes les principales
variétés nationales du visage. Quoique
présentant des ex cep tion s , cette division
paraît conforme à la nature.
i V isa g e o v a le , d ro it , traits peu sail-
lans.
Front uni.
Nez é t r o i t , légèrement arqué, ou
pour le moins bossué.
Les os des pommettes nullement
proéminens.
Bouche p e t ite , les lèvr es, et surtout
l ’inférieure, mollement étendues.
L e menton plein et rond.
D ’après sa symétrie on regarde cette
forme de v is a g e , qui est celle des peuples
d ’E u rop e , conme la plus gracieuse et la
plus belle.
C’est le point mitoyen d’où dé riv ent¿
par la dégénération, les deux extrêmes
opposés, les faces larges et les faces alon-
gées.
c *23 y
C h acune de ces variétés regardée de
profil se s^udivise à son tour en (leux autres:
dans les unes les traits sont peu distincts
, légèrement prononcés; dans les
autres ils sont profondément marqués,
saillans et presqu’anguleux. On doit donc,
outre la première v a r ié té , ou pro totype ,
en établir quatre autres.
A ) V e u x variétés de fa c e s larges.
a Q. Face large , unie et déprimée, traits
légèrement prononcés et se confondant
en tre eux,
Les y eu x séparés par un espace large
e t plane.
Nez camus.
Les joues presque globuleuses e f
très-éminentes.
L’ouverture des paupières étroite e t
linéaire. ( V u l. y eu x b r id é s ). j
Le menton peu marqué.
C ette forme de visage est celle des nations
Mongoles. Les Anglais la nomment