
chëz î’hômme, sur le côté facial de l’os
maxillaire.
Quant à la seconde question, l ’homme
n ’est pas le seul mammifère chez lequel
manque l’os inte rmaxillaire , je l ’ai cherché
inutilement chez plusieurs quadrumanes.
On ne tronve point les sutures qui te rminent
cet os dans le squelette de Monkie
(Simia mortua.Lin.), que l ’on conserve dans
notre Muséum académique; cependant les
autres sutures du crâne sont assez apparentes.
, ,
Je n’ai pu également les découvrir dans
un squelette du même singe , que possède
Billmann, célèbre ch irurgien de Casselle;
comme l’animal était trè s -v ieu x , et que
presque toutes les sutures sont effacées,
on n ’en peut rien conclure.
S chacht, professeur d’Harderwich, m’a
remarqué sur les animaux, qu’on les retrouve encore
à cet endroit, lors même qu’elles sontentière-
ment effacées par tout ailleurs, Not. du Trad.
ïa it voir un troisième singe de cette espèce
, chez lequel l’os intermaxillaire manquait.
Je n’insisterai pas plus l o n g temps
sur l ’absence ou la présejice de cet os dans
les autres individus de cette espèce *).
Je n’ai p u , malgré un examen scrupuleu
x , retrouver des traces de l ’os in te r maxillaire
dans le squelette d’un des plus
grands singes, antropomorplie de l ’île d e
Bornéo. 11 fait partie du Cabinet d’His-
toire naturelle du prince d’Orange à la
Haye, Les sutures du crâne sont presque
totalement effacées, ce qui, joint à toute
1 habitude du squelette, prouve la v ie illesse
de cet animal c ) .
* ) Holme, célèbre médecin de Manches ter , m’a
fourni un quatrième exemple de l’ absence totale
des traces de l ’os maxiliaire dans le squelette du
même singe.
Je l ’ai trouvé dans des espèces très-voisines de
cçlles-ci , sur le Marikina (Simia Rosalia ). •
L ’Ouïs titi ( Simia jacchus, )
Xe Saïmiri( Simia sciurea*)
Le S a ï . . . ( Simia capucina,) etc. . . Note du Trad;
c ) Je suie surpris que Camper ait prétendu q u e