
Île ut es , des mers; les vents endémiques,
la situation respectivement aux zones du
glefie, etc.
Les animaux à sang chaud respirent dès
leur naissance cet air ainsi modifié : leurs
poumons, laboratoire vivant, le décomposent,
une partie roule avec le sang artériel
dans toute l ’économie, dont se dégagent
proportionellemenî d’autres élémens;
une autre est déposée à la surface du corps,
et la dernière, ramenée par les veines à
l ’organe respiratoire,est rendue à l’atmosphère.
De là , diverses modifications du sang,
des liquides,qui en émanent et surtout des
humeurs huileuses, telles que la graisse,
là bi le, etc.
De là enfin, leur action sur le solide
vivant, comme autant de stimulus, sa
réaction, et ce qui appartient de plus près
au sujet qui nous occupe, la détermination
et la direction de l’impulsion génératrice.
L immense et perpétuelle influence du
climat
( r *r )
climat sur l'économie animale , l’habitude
et la forme du corps n’avaient pas échappé
aux observateurs des siècles passés ; mais
c’est particulièrement dans ces derniers
temps que les grands progrès de la chimie
et la précision des études physiologiques
l’ont mise dans tonte son évidence?
Cependant il est souvent très-difficile
de déterminer, dans une variété, ce qui
doit s’attribuer uniquement à l’action dq.
climat , aux autres sources de dégénération,
et enfin ce qui appartient à la réunion
de ces causes différentes. Néanmoins,
je vais citer des exemples de dégénératioq
qui me semblent évidemment dûs à l’in-
fluence du climat,
Plusieurs animaux blancs dans les ré-:
gions septentrionales , prennent dans les
pays plus tempérés une couleur toute différente
: tels sont le renard , le l ièvre,
le faucon , le corbeau, 1$ choucas , le
merle, le pinçon , e tc , . , . L’analogie apprend
que leur blancheur dépend du froid,
aussi bien que celle des animaux de ces
climats, qui J changeât ^ pendant l ’hive?