
( r4° )
' ¡jm ij .y
S E C T I O N ï XI;
‘Causes et modes de la dé génération de
Vespèce humaine en variétés.
§ 41.
P la n de cette Section.
Après avoir considéré chez les animaux,
les causes et les modes de dégénération
en g é n é r a l, je vais en faire l ’application
au x variétés de l ’espèce humaine. Je t ra iterai
de chacun d’ eux en p a r ticu lie r , et j ’y
jo in d ra i tout ce qn’on sait des causes auxquelles
ils peuvent se rapporter. La couleur
de la peau m’occupera d’abord : ce carae-<
tè re trompe quelquefois à la v é r ité , mais
il est cependant plus constant et se transmet
plus sûrement qu’aucun autre a;) ; il
a?) K an t Berliner Monatsschrift 1785. T. V I ¡
p. 391 j et Deutscher Mercur 1788. P. I . p. 48%
( * 4 * )
paraît bien manifestement chez les mé«C
lis , nés de variétés diversement colorées
( S 37 - ) > Par *es mélanges des teintes paternelles
et maternelles, et l ’on connaît
son accord avec la, couleur de 1 iris et des
ch e v eu x , sa relation avec les tempéram
en t .C’est aussi le caractère qui frappo
le plus les y e u x , même des personnes les
moins instruites.
, ,v ñt H '§ 42* - ■
Siège de la couleur de la peau.
Je me suis déjà occupé du tissu muqueux
ou cellulaire , et de son importance dans
la machine animale ( § 17. ) ; i l en forme"
pour ainsi d i r e , la base et le soutien ; i l
s’insinue entre toutes nos parties et parv
ien t jusqu’à la moelle des os. On le
trouve encore à l ’extérieur , on rapproché
dans un tissu blanc et s o lid e , il
revêt entièrement la périphérie du corps et
prend le nom de derme. Il devient alors le
rendez-vous d’une multitude innombrable