
tjQOE* Sommaire des caractères qu'on a cru
généralement, mais à to r t; exclusifs à
l'homme.
Toutes les fois que l ’occasion s’ est p ré sentée
, j ai indiqué les caractères qu’on
avait eu tort d’accorder exclusivement
a 1 homme ; il me reste peu de chose à dir®
pour terminer cet objet.
Le peu d’espace qui sépare les y e u x :
ces organes sont encore plus rapprochés
chez les singes.
Des cils aux deux paupières: on les trouve
chez les quadrumanes , les élëphans et
beaucoup d’autres animaux.
Le nez saillant : ce caractère est beaucoup
plus prononcé chez le Nasique (Si-
mia Rostrata t).
Les oreilles immobiles : elles ne sont
pas ainsi disposées chez tous les hommes ,
t) Bulfon, Hist, des (Quadrupèdes. Tom.VlIt
et n’ ont aucun mouvement chez les four-
milliers.
L ’organe du toucher : i l est commun à
l ’homme et à la plupart des quadrumanes ;
i l en est de même de la luette.
On avait aussi regardé comme particul
ière à l ’homme la faculté de faire des rots u)
e t de ne pas s’engraisser comme la B ru te s ) ;
mais ces puérilités ne méritent pas de nous
occuper.
u) >\emylianns de Ruminantibus. p. 5o.
é) Lo ry , Hist, de la Soci. de Méd. au 1779*