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ijues conceptions monstrueuses: d’ailîenr»
si l ’on recherche soigneusement les rela-
îio o s qu’on a données des en fans sauvage
s , on trouvera dans celles avé ré e s ,
q u ’ils se tenaient habituellement debout.
Tel était Pierre Hamelen a ) , (Peter th e
w ild b o y , Juvenis Hanoveranus, Linn.)
la fi le sauvage b ) , (l’homme des Pyrénées
c ) , etc. Au contraire l ’histoire de ceux
Regardés comme quadrupèdes , tels que
le ieune Irlandais, à qui Linné adonné
1 epithète d’ Ot'inus d ), offre des circons*
à) cfr. conjunctiss. Vôigt, Magazin fur L b y -
sik und Katurgesch. Tom. IV . P . I I I . pag. 91.
Et ( Monboddo ) antient metaphysics T. l i t .
Lond. 1784. 4. p. 57. et 367.
i ) (d e la Condamine) histoire d’ une jeun®
f i l e sauvage. Paris, 176 1 . 12.
c) cfr. L e ro y , sur l’exploitation de la mâtur©
dans les Pyrénées. Lond. 1776. 4. p. 8.
d) Tulpius dans ses Observ. Med. rapporte,
qu un jeune Irlandais , âgé de 16 ans , elevé
au milieu des brebis sauvages, en avait en quel-*
que sorte contracté la nature : — L ’aspect fa-
ouche , rude , hardi et téméraire. Ji vivait âù
( 4 7 y
tances qui les rendent très-douteuses. S^ns
doute que le sauvage raisonnable, dont
parle ce naturaliste ( S. N. ed. XII. T. I.
p. 28 ) ne marchait pas plus à quatr#
pieds qu’ il n ’avait le corps recouvert de
fourrure comme un animal.
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Za structure de l'homme démontre quû
la station verticale lui e*t naturelle.
Il est sans doute en n u y eu x et pénible
de s appesantir sur une proposition dont
milieu des rochers, dans les lieux les plus déserts,
était aussi sauvage qu’eux.
Est- il des. brebis sauvages en Irlande ? qu’est*
«e qu’une nature de brebis ? est-elle féroce et
indomptable ? Si l’on soumet cette histoire à
la critique, on sera convaincu que ce jeune idiot
n’avait pas plus été élevé au milieu des animaux
sauvages, que celui q u ’on faisait passer
pour un Esquimau n’ appartenait, aux indigène#
des terres de Labrador. ( Recherches phil. sur les
Américains. T. I. p.