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if ' § 4 8 . . '
Peau noire semée de taches blanches.
È.M, Les hommes de couleur et surtout les
Negres ont souvent sur la peau des taches
d ’une blancheur de n eige : on les nomme
alors Nègres-pies (Ang. Piébald-Negro~es).
C e phénomène, qui ne paraît pas toujours
dès la première enfartce u) ajoute beaucoup
à ce que j ’ai dit (§ 44.) de la puissance
des vaissèaux sanguins du dermex, pour
porter au-dehors la'matièrq charbonneuse,
q u i ensuite est précipitée par le contact
de l’ox igènë .
J’ai vu à Londres un N èg re p ie , il se
nommait Jean Richardson et servait T.
C la rck , qui faisait voir à Exeter-change
des animaux exotiques vivaiis. Ce jeune
homme était parfaitement noir , à l ’ex ception
des régions ombilicales et épigasm)
W . By rd rapporte (Philosoph. Ttansac. T.
X I X , p. 781. ) que des taches de cette couleur ne
parurent sur la peau d’un jeune nègre, qu'à Tâga
de 4 ans, s’accrurent avec le temps.
( I 7 t)
triques et de la partie moyenne des extré mités
in fé rieu re s , ce qui comprend le s
genoux et les portions voisi nés du fémur
et du tibia. Toutes ces parties d’un blanc
de n e ig e étaient tachetées de n o ir , comme
une peau de panthèreN II avait" aussi les
clieveux de d eu x couleurs. Les blancs occupaient
le milieu du sommet de la tête et
descendaient à angle a igu du vertex vers le
front. Leur blancheur n’égalait pas celle de
la peau, mais tirait un peu sur le jaune. A u
reste, lescheveux blancs e tle s noirs étaient
crépus comme ils le sont chez les nègres.
J’en conserve un échantillon depuis deux
a n s , e t je les trouve de même qu’ils é ta ien t
alors. Je possède le dèssin de ce jeune
homme et de trois aittres'ü'iègr es pies , dont
l ’un mâle et les deux autres du sexe fémi.
nin. Tous avaient l'abdomen et les membres
^inférieurs blancs en plus ou moins grande
partie. Les p ied s , les mains et les aînés
qui noircissent d’abord chez les Nègres»
étaient entièrement de cette couleur ; le
reste du corps présentait des taches b lan ches
, disposée d’ u,n manière assez symé-
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