
Hhrn N ég r illon p ) qui offre tous ceux d é
la race Africaine.
§ ¿ 3.
Causes des variétés nationales du crâne.
Lès os sont les parties les plus denses,
lés plus solides du corps humain,et en forment
à-la-fois la charpente et le soutien.
Les expériences physiologiques et les
plienomenes de la pathologie démontrefii
cependant qu’ils sont exposés à des chan-
gemens beaucoup plus fréquens que les
parties molles.
ils se détruisent sans cessé, leurs élé-*
mens sont résorbés d’une manière insensib
le , et le torrent de la circulation leur en
apporte de n ou ve au x , q u i ,, déposés au
me me lieu que les anciens^ se solidifient
et les remplacent.
C e changement continu des os s’ob-
efervé dès leur première formation ; c ’est
p ) Décad. tertia » table 3o*
par lu i qu’ ils s’accommodent aux parties
voisines dont l ’action les modèle ;
phénomène que rend surtout évident
la configuration du crâne à un âge avancé :
la face interne de sa base parait alors avoir
é té sculptée par les lobes et les circonvolu*
lions du cerveau qui reposent sur elles.
L ’extérieur ne présente pas des traces
moins marquées de l ’action musculaire,
e t l ’on peut d’après la forme dés os de la
face, deviner assez facilement quelle é tait
la physionomiq habituelle.
Si le climat influe autant qu’ il le paraît
( § 57- ) sur l'e visage national, il devient
évident qu’il doit être en grande partie la
cause , quoique plus médiate, de la forme
n ationale des crânes, surtout en ce qui tien t
aux os de la face.
Cependant à cette cause principale , il
s’ en joint d’accessoires, telles qu’une fo r te
pression long - temps continuée. I l me
paraît qu’elle peut en effet inffuèr sur les
os de la face. Le célèbre Banks m’a donné
le crâne extrêmement rare d’un habitant