
mesdü crâne divergent de côté et d 'au tre ,
dans l ’espèce humaine, comme les couleurs
de la peau ou les variétés de cette sorte;
q u ’elles se confondent insensiblement le^
unes et les autres avec celles qui les avoi-
s inénî , qu on 11e saurait néanmoins leuu
refuser en général de la constance; qu’elles
sont même un des principaux; caractères
qui déterminent la manière d’ê tre nationale
, et qu elles repondent parfaitement
à la physionomie des peuples. Dès Spigel /)
des anatomistes célébrés, engagés par cette
s tab ilité , ont cherché à établir une rè g le
de dimension a laquelle on eût pu rapporte
r les variétés des crânes et qui'eut servi
a lès disposer en ordre. La ligu e faciale de
1 ingénieux Camper k ) mérite une1 attention
particulière.
(r) De Corp. hum. fabricâ , page 17;
k ) "VVÉ.J1. kléipere Schriften. T. I . P. pago 1 S.
E. J . Naturgeschichte cíes Orang-Utang, p. 1 8 1 ,
2 12 ; et le livre über den natürlichen Unterschied
der Ge s ichtszüg e , etc.L^vb
Ligne fac ia le de Camper.
On conçoit aisément, sur un crâne vti
de profil, deux lign e s droites qui se coupent
mutuellement. La première est h o r izontale
, passe par le méat au d itif externe,
e t la base des narines. L ’autre prend naissance
au-dessus du n e z , à la partie la plus
saillante du front , et d e là tombe sur la
portion la pîusavancée du bord alvéolaire
supérieur. Le concours de ces deux ligne s
forme un angle dont la grandeur devait ,
d’après l ’opinion de C am p e r ,con s tisu e r la
différence des crânes, des variétés humaines
et des brutes.
§ ¿o.
Réflexions sur ce sujet.
C e tte rè g le paraît défectueuse sous plu-»
sieurs rapports :
i Q. D’après ce que f a i dit des variétés
nationales des figures ( § 5^* )» or’ M.uô
la lign e faciale convient seulement à cellès
que caractérisent la direction des machoir e&