
mènes fie dégéneration que nous avons
déjà examinés ; mais plusieurs d’entre elles
peuvent agir simultanément, ou en sens
contraire. Les corps organiques varient à
l ’infini dans leur disposition et leur résistance
à la dégénératién ; les effets de ces
causes sont eux-mêmessingulièrement modifiés
, selon que leur action est médiat e
ou immédiate. Enfin il est possible qu’ils se
conservent pendant une longue suite de
générations, comme ils peuvent disparaître
dans un court espace de temps. Cette
multit ude de rapports différens exige la
plus grande circonspection dans la recher-
che des causes des variétés.
Je vais é ta b lir , comme corollaire, les
règles les plus importantes qui doivent di*
r ig e r dans ce travail ;
I. Plus le concours des causes de dégé*
Itération est nombreux , plus leur action
se prolonge sur une même e sp è c e , pl«s
elles en altèrent ses formes primitives.
Sous ce rapport aucun animal n’ entre en
comparaison
comparaison a v e c l’homme II est omnivore;
cosmopolite, et soumis à la vie domestique',
presque dès son o r ig ine , long-temps avant
jes autres animaux. Les effets du climat-,
de la nourriture et du g en re de vie se trouvent
donc réunis chez lu i depuis un temps
considérable.
2. Une cause de dégénération , assez
puissante d’ailleurs , peut ê tre modifiée
et même annuliée par des circonstances
p a r ticu liè re s , surtout", si leurs effets lu i
sont absolument opposés.
C ’est ainsi que sous des latitudes pareilles
, des températures très-différent es
selon la nature du s o l , une situation plus
basse ou plus élevée , un ciel pur ou néb
u leu x , le voisinage des montagnes , des
forêts , des marais ou des mers, e t c .. .
produisent , dans la manière d’être des
animaux, des effets dissemblables et même
opposés.
3.^ Souvent un phénomène remarquable
de dégénération, est moins un produit im*