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fables qu’ on s’est pltf à M p a n a ie Sitr les
caractères nationaux de cette Variété.
Les uns ont refag élaharbe aux liommesd)
et les évacuations sexuelles aux femmes e ).
D ’autres ont prétendu que la couleur de
tous les Américains-était parfaitement u n ifo
rm e / ) ; enfin ou a voulu qu’ils eussent
tons la même figure g )„
Des observateurs exacts assurent au-
Jo u rd ’lmi unanimement que la nature n ’a
point créé les Américains, imberbes. Je
lè g r e t te d avoir réuni auparavant une
foule de témoignages h ) qui.prouvent que
dans le Nouveau-Monde, depuis les Esquimaux
jusqu’à la terre dé F o u , tous les in -
d ) Pauw. Recherches philosopl sur Íes, Am é ricains,
T . I , pag. 3j .
e ) Schurig Parthenplogia , pag. 200.
/ ) Home Sketches o f the History o f Man , T.
l j p s g . i3
g ) Robe r tson’s His tory of Am e r ic a , T. I I ,
pag. m. 404.
h ) J ’en avais déjà cité quelques-uns dan G o t -
tmgischem Ma g à z in, anni P. Y I , p. q iq .
digènes ont d é la barbe. Il est également
certain que ceux qui paraissent n ’en point
avoir , ne sont ainsi que pareequ’ils ÿë
l ’arrachent soigneusement. C e t usage se
retrouve, chez d ’autres peuples , et particulière
rnerît dans les nations inalaies i ) et
Mongolesv-A)
Les Américains ont, comme les Mongoles
, la barbe fine et peu fournie : mais
on ne sera pas mieux fondé à le d ire , imberbes
qu e d’appeler chauves les hopimes
doxlt les cheveux sont clair-semés.
Ceux qui ont cru les habitans du Nouveau
Monde naturellement imberbes, sont
tombés dans la même erreur que les ancien»
qui regardaient les oiseaux de Paradis
-comme ap od e s , parceque ceu x dont il»
2) Marsden, en parlant de Surna frk , W i l s o n
des habitans de l’ile Pelew , Carteret des Papous ,
Bougainvilld des indigènes des îles ' d e s Nav ig a-
tçurs.
E) Gmelip Reise durch S ibé r ien, T . I I , pag.
*2 5.