
t e s antiquaires savent que plusieurs
idoles de l ’ancienne E g yp te , faites en a ira
in , én te rre c u ite , en p ierre, en bois de
sycomore, ou pëintes dans les sarcophages ,
ont, les oreilles très-élevées. Un auteur ly
a ju g é à propos dernièrement, d’attribûeï:
ce tte particularité à l ’ignorance de Partisse
; le goût et le beau travail de la plup
a r t décès idoles , et cette disposition surtou
t remarquable dans celles qui offrent lé
visage indien m ) et qu’on retrouve aussi
dans les portraits originaux des Indiens ,
souvent de la plus grande ex a c titu d e ,
■m'empêchent d’adopter cet avis. Cette var
ié té dans la position de l ’oreille, n ’est pas
en général plus considérable que celle ob-
2) Recherches philosoph. Sur les tEgyptiens ,
3?. I , page 212 ,
*») Philosoph, Transact. 1794- P. I I ; p.^ipr.
servée chez les animaux domestiqués, e t
particulièrement' parmi les chevaux et Les
cochons , dont la situation de Po rëille varie
beaucoup : elle explique aussi pourquoi ,r
dans les figures indiennes et é g yp tien n e s ,
l ’ouverture des paupières se dirige de la
ra cine du nez v e r s l ’oreille. On sait en
effet que sa hauteur dépend en grand©
partie de cette situation de là tête,*dans
laquelle l ’occiput est élevé et le menton
déprimé.
JL.es écrits des auteurs anciens, et lesmo-
numens antiques apprennent que l ’o re illa
- des premiers Bâtaves- a v a it 'u n e formé e t
une situation particulières n ) .
Les Biscaïens o n t , dit-on, les oreilles,
d ’une grandeur remarquable ¡0).
Elles sont mobiles e t éloignées de la têt©
n ) S met antiquit. Neomagenses , pag. 70.
Canriegieter de Britinburgo matribus brittis
F g. U f e ' Îih h sq
o)Voy. en Espagne de la Gomt. d’Aunojr, T . t*.
pftg. *3,