
gorgé et le devant du cou, d’un roussâtre uniforme
; la poitrine, le ventre et les parties postérieures,
fauvés et finementrayées de brun-
noirâtre ; les pennes alaires, brunes, et celles
de la queue, d’un noir rembruni. Cette femelle
est figurée sur la planche 7 des Oiseaux de paradis
et des Prorftérops de Levai lia ne ; mais c’est
par erreur qu’on les appelle Promérops multifîls.
Levailiam , Oiseaux de paradis , Promérops j etc.
pl.%. I eédit, du nouv. Dict. d’Hist. natur. torh. 28.
p. 168. L’Afrique.
L .. E.. P.. R . 12.
* L e Promérops gris a v en tr e t a ch e t é .
F. Griseus. F , Fus eus , subtàs albus; péctore ru-
fescente ; uropygio viridi-olivaceo ; crisso luteo ;
rectricibus sep intermediis longissimis; rostro pe-
dibusque nigris.
Brun ; blanc en dessous ; poitrine roussâtre ;
croupiori d’un vert-olive ; plumes de Lan us jau-^
•nés*, les six rectriçes intermédiaires, très-longues
j bec et pieds noirs.
Les colons du Cap de Bonne-Espérancé ont
imposé a cet oiseau divers noms; les uns rappellent
P y l staert (Queue à flèche) ; d’autres le
nomment Suyker voogel nus lang steert (Sucrier
à longue queue) ; et d’autres lui donnent le nom
de Koning der suyker voogel ( Roi dés Sucriers ).
M . Levaillant l’a décrit sous le nom de Sucrier
de pfotéa , parce qu’il paroît affectionner de préférence
à toute autre cette plante,.dont lés fleurs
contiennent en abondance cette liqueur sucrée
donc se nourrit cet oiseau. C e savant naturaliste
le regarde comme un Sucrier ou Soui-manga,
et assure qu’il est déplacé dans le genre Promérops
^ ou l ont classé tous les ornithologistes ,ivu
qu il n’a point' la langue conformée de même,
mais bien comme celle des Soui-mangay :de
•plus, il a le bec pareil à celui de Ces derniers,
puisque les deux mandibules sont évidées dans I
tout leur intérieur, tandis qu'elles rsont pleines
chez- \eé Promérops dans toute-la partie qui n’est
pas occupée- par, l'a langue. On s’est rangé de son
sentiment dans la deuxième édition dù nouveau
Dictionnaire d’Histoire naturelle, où il'est décrit
sous la dénomination de Soui-manga du protéa.
I l construit son nid dans les plus gros buissons
du Protéa , lui donne une forme sphérique, le 1
revêt à l’extérieur de mousse et de lichen, et à
l ’intérieur de poils et de bourre. La- ponte est de \
quatre ou cinq oeufs olivâtres;
-, L e .mâle a le sommet de la tête d’un gris-
0 L O G I E.
1 roux • 1 occiput, le dos et les pennes primaires
des ailes, d un gris-brun ; le croupion, vert-
olive gorge , blanche, avec une raie longitudinale
sur les côtés et de la couleur du dos ; la
poitrine, roussâtre J le ventre, racheté en longueur
de brun et de blanc ; les couvertures inférieures
de la queue, jaunes; ses pennes, pareilles
aux ailes; les six intermédiaires, longues dé dix
à douze pouces. .
L a femelle ne diffère du mâle qu’en ce qu’elle
est un peu pins petite, et que sa queue est moitié
moins longue. Latham y Index, Upupa Prome-
rops. Frisson j Ornithcrl. tom. 2. p. 461. n\ 1.
pl. 43 • fig. 2.. Bujfon3 Hist.nat. des Oiseaux ,
tom. 6. p. 469. pl, enl. n. 6$ 7. '[Promérops du Cap
de Bonne-Espérance.) L’Afriqueméridionale.
L . 18. E.. P.. R. 12.
* L e P r o m é r o p s s é n é g a l a i s . 9. F. Senega-
lensis. F. Nigro nitens ; alis spuriis , remigvbus
r.ectricibusque tribus lateralibus albo maculatis $
rostro pedibusquç nigris.
D un noir .lustré ; ailes bâtardes ; rémiges" et
les trois rectrices latérales dé chaque côté, tachetées
de blanc; bec et pieds noirs.
'r.Ç-ÇÇ oiseau, que M. le comte de Riocourc a
reçu du Sénégal, et qu’il conserve dans sa précieuse
collection } présenté de grands rapports
. âvec le Promérops damaquoïs décrit ci-après;
niais il en différé par une taille beaucoup plus
grande ; il a le dessus de la tête et -le devant du
. cou d’un beau noir, à reflets bleus ; l’ailè bâtarde,
blanche; une seule tache de la même couleur, à
1 intérieur des deux premières pennes de l’aile ;
deux taches pareilles suL\lés autres pennes primaires,
l’une à leur extérieur, et l’autre sur leur
milieu ; il en est de même sur les trois premières
recrrices de chaque côté de la queue. Il y a , dans
la même collection, un autre, individu venant
au^si du Sénégal, qui diffère du précédent ën ce
qu il est plus périt de quatre pouces et qu’il, a les
. pieds rouges.. 2e édit, dù nouveau Dict. d’ Iîist.
nat. tom. 28. p. 16%, L’Afrique.
. L . 16. E.. P.. R. 12.
* L e P r o m é r o p s s i f f l e u r . 1,0. F. Sibilator.
F. Occipïte, corpore supra, rectricibus duabus m-
■ termediis, dilutè juscis et olivaceis ; fronte cor-
poreque subtus al b is r o s tr o fuscescente / pedibus
flavis . ' ■
Occiput, dessus du, corps, les deux reetrices
intermédiaires, d; un brun-clair et olivâtres ; front,
dessous du côr|>s,' blancs ; bec brunâtre ; pieds
jaunes.
M. Le vaillant a trouvé cet oiseau dans l’A frique
méridionale. Le fronr, les joues, la gorge,
le devant du cou, la poitrine et les parties postérieures
sont d’un beau blanc, avec des mouchetures
d’un brun-fauve sur les flancs ; un collier
blanc esc sur le dessus du eou; l’occiput, toutes
les parties'supérieures et les pennes intermédiaires
de la queue sont d’un brun clair nuancé
d’olivâtre ; les latérales, bla-nches et rayées transversalement
de brun-noir. Levaillantj Oiseaux de
paradis y P romérops j.£tc. pl. 10. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 28. p. 169. L’Afrique. ,
L e P romérops a d ou ze f il e t s , i i . F . Res-
plendescens. F . Niger, purpureo et violaceo nitens,
uropygio ventreque albis; pennis hypochondriorum
longissimis, duodecim apice setaceïs ; rostro pe-
dibusque nigris.
No ir -glacé de pourpre et de’violet; croupion
et ventre blancs ; plumes des flancs très-longues ;
douze de ces plumes sétacées à leur pointe ; bec
et pieds noirs.
C e superbe P romérops y dont on a fait un O i seau
de paradis dans l’Histoire des Oiseaux dorés,
mais qui, d’après la forme de son bec, doit être
classé dans ce genre , a la tête , le cou, le haut du
dos et de la poitrine , d’un noir velouté, à reflets
pourpres et violets ; ,les plumes de la dernière
partie sont terminées par des lunules larges et
d’un or éclatant, suivant l’incidence de la .lumière:
le reste du dos et de la poitrine , le croupion
, le ventre et les jambes sont d’un beau
blanc.
Plusieurs plumes des flancs, situées vers l’origine
des plumes subalaire.s, et plus longues que
celles qui les avoisinent, offrent un vert brillant,
à reflets bleus; celles-ci ont.à peu près la forme
de celles des Oiseaux de paradis émeraudes , mais
elles paroissent plus larges ; leurs barbes sont ef-
filées, flottantes, et d’un blanc nuancé de jaune
tendre ; les douze filets sont à l’excrémicé de .
celles qui sont les plus proches du corps ;■ ces
filets présentent la force et la grosseur, d’ un crin
de cheval, sont longs d’environ dix pouces, à
peu près nus, et conrournés en divers- sens un
beau noir pourpré colore les ailes et la queue ;
les pennes primaires sont conformées comme
celles des autres oiseaux ; mais elles manquent
a i’individu’qui est au Muséum d’histoire natu-
; relie j ce qui. a induit en erreur M. Cuvier,
quand il dit que les pennes des ailes.sont courtes, |
et beaucoup moins nombreuses qu’aux oiseaux
ordinaires ; les pennes dont il parle sont les in termédiaires
et les secondaires. Vieillot, Oiseaux
dorés y tom. 2. p. 2 9. Suppl, pl, 13 des Oiseaux de
paradis y sous le nom de Manucode à dowçe filets. 2e
édit, du nouveau Dict. d’Hist. nat. tom .iS .p . 16$.
Les Indes orientales.
L . 9, 7. P.. R. i2 .
* L e P romérops namaquois'. i 2. F. Cyanomêlas.
F. Niger y c&ruleo nitens; subtàs dilutior', remi-
gibus rectricibus que latetalibus albo maculatis /
. rostro pedibus que'nigris. .
D ’un noir à reflets bleus, plus clair en dessous
: rémiges et rectricés latérales tachetées de
blanc ; bec et- pieds noits.
C ’est encore M. Levai liant qui a fait con-
noître ce Promérops de l’Afrique méridionale,
ou il se trouve, dans le pays des Namaquois; 011
le voit aussi au Sénégal. L e mâle de cetre espèce
est d’un beau noir,glace de bleu sur toutes les parties
supérieures et sur les dernières pennes des ailes;
d’un noir lavé sur les inférieures; cette couleur
brunit sous certains,aspects; ; les deux pennes latérales
de la queue ont chacune une tache blanche
vers leur bout ; lés premières rémiges sont
noires, avec une marque blanche ét oblongue
vers leur milieu; on en remarque une autre de
la même couleur, mais plus petite, vers l ’origine
des peines intermédiaires de l’aile,
L a femc-lle porte une taille plus petite que
celle du mâle , et en diffère par un bec moins arqué,
par la gorge, le devant du cou, la poitrine
et le dessous du .corps, qui sont d’un brun de
bistre, plus clair.sur les parties antérieures que
vers l’anus , où cette couleur se charge d’une
nuance noirâtre ; les. taches blanches de la queue
.sont moins, grandes,.et les premières pennes des
ailes , brunâtres. L e jeune a le bec et les pieds
bruns ; toutes les parties supérieures, d’un noir
qui se rembrunit sous un certain jour.
L e R romérops dont il est fait mention dans le
Voyage de la Peyrouse autour du monde, a une
désignation si incomplète, qu’on ne peut la déterminer.
En outre, on a rangé dans ce genre
plusieurs autres.oiseaux de l’Amérique, où , jusqu
à présent, on 11’a point trouvé de vrais Promérops
: tels sont, i° . le Promérops orangé {Upu-
pa aurantia j Lath.) ; on soupçonne que c’est im
Troupiaky dont Séba a.fiiir un Oiseau de paradis ;
• i 6. le Promérops jaune, de BrisSon ou le Cochïto-
tolt de Fernandez, que Montbelliard regarde
comme la femelle du précédent ; 30. le Promé