
iS O R N I T H O L O G I E .
trouve vers la rivière de la P la ta .il a les joues, le
dessus du cou et du corps, la queue , ses couvertures,
les grandes et les pennesdes ailes, noirs ;
tout le reste du plumage et les côtés du cou d’un
beau jaune pur, mais orangé sur le front et le
devant du cou ; le dessous des ailes et de la queue
noirâtre ; l’iris, d’un brun-roussâtre, et 7 pouces
et demi de longueur totale. Malgré de si grands
rapports dans le plumage de ces deux oiseaux,
nous avons peine à croire qu’ils appartiennent à
la même espèce. Au reste, la femelle ressemble
au mâle. Les individus de l’Amérique se tiennent
en bandes nombreuses, et se réunissent
souvent avec des troupes formées d’autres espèces
, et font entendre cous à la fois un ramage
qui n’est pas désagréable. Sonnera?y Voyage,
». il} : . pL.(?9...Lathamy Index> n. 19 ( Oriolus
Jlavus). i c édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur.
tom. 34. p. 5 46. Les Grandes-Indes et ! Amérique
australe. -
L . 7 E.. P.. R . 1 1 .
L e T roupiale noir de Saint Domingue.
19, A . Niger. A . Totus niger y viridi violaceo
rùtens.
Totalement noir, à reflets verts et violets. -
Cetre espèce, que l’on rencontre â Saint-Domingue
, y vit isolée et cherche sa nourriture au
pied des haies; Des colons assurent que souvent
ce Troupiale ne se donne pas la peine de construire
un n id , et qu’il s’empare de celui du Ca-
rouge enclave ? apfès avoir détruit- sa couvée et
l ’avoir chassé du palmiste oit il avoir établi son
domicile habituel. Selon dlaurres colons, il en
construit un lui-même et emploie un petit nombre,
de matériaux, arrangés sans ordre,et qu’enfin
sa ponte est de quatre oeufs blancs,
L a couleur de cet oiseau lui a valu , a Saint-
Domingue, le nom de notre Merle; mais cette
couleur ti’a pas l’uniformité de celle de cet oiseau
d’Europe. En effet, elle jette des reflets verdâtres
et violets sur la tête, le dos, le cou, les ailes et
la queue. L a femelle est d’un noirâcre à reflets
verdâtres et peu apparçns sur diverses parties.
L e jeune a tout le corps d’un gris-roussâtre, avec
du noirâtre sur les couvertures des ailes ; les pennes
des ailes et de la queue d’un brun-noir, et
bordées de roux â l'extérieur: Lathamy Index
( Oriolus niger}. Brissony Ornith. tom.x. p. 103.
n. 1 1 , Bujjron y Hist. nat. des Oiseaux y tom. 3,
p. ;zçr. pl. enlttm. n. 5 3-4. L Amérique septen-
çr'pprtaTei
* L e T roupiale a long bec. i o . A . Lonai*
rostris. À . Capite 3 gulâ 3 jugulo pectoreque medio
ni gris ; torque y corpore supra subtusquè Jlavis •
macula al'aium albâ; rastro pedibusque nigris.
T ê te , gorge, devant du cou et milieu de la
poitrine, noirs; collier, dessus et dessous du corps,
jaunes ; cache blanche sur les ailes ; bec et pieds
noirs.
L e Carouge a long bec et ce Troupiale se ressemblent
tellement, qu’il est très-difficile de les
distinguer, si on ne peut les comparer l’un à l’autre
et en nature. L a différence la plus marquée
qui existe eiitr’eux consiste dans la forme du bec
qui, chez le Carougcy est un peu grêle et un peu
arqué, tandis que chez le Troupiale il est robuste
et très-droit; en outre, la couleur jaune
des parties.inférieures du premier est moins vive,
et le blanc du dessus de l’aile, est plus étendu suc
les pennes secondaires ; enfin , il a le dessus du
cou noir, tandis qu’il est jaune chez l ’autre.
Le Troupiale à long bec se trouve au Brésil
et peut-être â la Guyane ; il a la tête entière, la
gorge, les côtés et le devant du cou, de même
que le milieu de la poitrine, d’un beau, noir
foncé ;'les plumes de-cette couleur sont, sur la
dernière partie, terminées en pointe ; un large
collier jaune couvre le^lessus du cou et descend
sur ses côtés ; le bas du dos., le .croupion et le
reste des parties inférieures sont de cette même
couleur ; la bande longitudinale blanche qui esc
sur les ailes, part de leur pli et s’étend jusqu a
l’extrémité de plusieurs pennes secondaires ; le
reste des ailes, le haut du dos et la. queue sont
noirs. z c édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom, 3 4.
p. 5 47. L’Amérique méridionale.
L .. E.. P.. R . i i .
* Le T roupiale olive de C ayenne, h .
Qlivaceus. A . Capite:y gulâ, jugulo et pectote fa*
cis ; aliS y r&stro pedibusque nigris.
Tê te , gorge, devant du cou et poitrine, bruns;
ailes., bec et pieds noirs,
La tête, la gorge, le devant du cou et la poitrine
de ce Troupiale de Cayenne sont d’un brun-
mordoré, plus foncé sur la. gorge et cirant à 10-
rangé sur la poirrine, où. le: mordoré se fond avec
la couleur olivâtre du. dessous du corps ; cette
dernière teinte , mais plus sombre, est celle cte
la partie postérieure du dessus, du cou ,.du dos, de
la queue et des couvertures des ailes les plus voisines
du corps ; les grandes couvertures sont variées
de brun et bordées de blanc, de même que
les rémiges. Latham ÿ Index L p io , E „ P..- R. ( Oriolus oliyoçe^r
O R N I T H O L O G I E . . 7 1 9
Êujfitny Hist. nat. des Oiseaux y tom. 3. p. 1 1 5 .
pl, enl. n. 600, jig. 1. L ’Amérique méridionale.
L . é -7 . E.. P.. R . u .
* * L e T r o u p ia l e o r y z i v o r e . 21. A . Oryfi-
vorus. A . Niger s capite y collo pectoreque purpureo
nitenûbus ; rostto pedibusque nigris.
Noir ; tête, cou et poitrine à reflets pourprés ;
bec et pieds noirs.
Latham, qui a vu ce Troupiale dans une collection
qui venoit de C ay enne, nous dit qu’il
jtortoic sur son étiquette la dénomination d’Oi-
seau de r'v[ de la grosse espèce y d’où lui est venu
le nom qu’on lui a imposé. Sonnini le rapporte
au Troupiale noir de Saint-Domingue; mais on a
cru ne pas devoir adopter son sentiment ; car,
outre qu’ il est plus p e tit, il a un bec différent
et des habitudes très-opposées à celles de ce dernier.
Les créoles de Cayenne, dit L a th am ,
donnent au Troupiale de cet article, le nom
à'Oiseau de ri\ y parce qu’il se jette sur les terrains
ensemencés, et particulièrement sur les
rizières. Il est de passage dans la Guyane française,
y arrive vers la fin des pluies, c’est-à-dire,
au mois de juin, et l ’on ne sait d’où il vient, ni
où il retourne au commencement de la saison
pluvieuse, «près avoir passé dans la colonie de
Guyane les mois de juillet, d’août et de septembre.
On voit presque toujours ces Troupiales
voler en grandes troupes ; ils ne quittent guère
le bord des eaux, et se tiennent pour l’ordinaice
dans les palétuviers.
Le bec est long de 18 lignes, robuste, aigu ,
un peu incliné à sa pointe, aplati en dessus vers
sa base, qui s’arrondit sur le devant du front
comme celui des Cassiques, avec lesquels il se-
roit mieux placé, d’après cette conformité du
bec. Tout le plumage est noir, avec des reflets
pourpres sur la tête , le cou et la poitrine ; les
pennes des ailes, dans leur état de repos, ne dépassent
pas l’origine de la queue. Latham3 Index
( Oriolus oryçivorus ). 2 e édit, du nouveau Dict.
“ Hist. natur. tom. 34. p. 549. L Amérique méridionale.
L . 8 7. E.. P i R . n .
* Le T r o u p ia l e d’O u n a l a s c h k a . 2y*. A .
Aoonalaschkensis. A . Fus-cus ; macula suboculari
ment0que albis ; jugulo et pectore ferrugineo'-fus-
cis; rostro pedibusque fus cis.
Brun ; tache sous l ’oeil et menton blancs ; devant
du cou et poitrine d’un brun-ferrugineux ;
bec et pieds bruns..
L e plumage de ce Troupiale est brun en dessus,
mais certe couleur est plus foncée sur le milieu
de la plume ; une tache blanche est entre le
bec et l’oeil ; les bords extérieurs des couvertures
et des pennes secondaires de l ’aile sont ferrugineux
; les rémiges primaires et les pennes de la
queue, brunes; le haut de la gorge d’un blanc
sale , et on remarque sur ses côtés une tache
sombre et divergente; le reste de cette partie ,
le devant du cou et la poitrine sont d’un brun-
ferrugineux ; le ventre et ses côtés d’une teinte
sombre. Latham y Indexy n. 42 (Oriolus aoona-
laschhensis). 2e édit, du nouv. Dict. d’ Hist. natur*
tom. £4. p. 5 51. Ounalaschka.
L . 7 E.. P.. R . 12.
* * L e T r o u p ia l e a u x pieds b leu s . 24. A ,
Cyanopus. A . Totus niger; caudâ cuneatâ ; pedi-
bus c&ruleis.
Totalement noir ; queue éragée ; pieds bleus»
M. de Azara n’a vu cette espèce qu’au Paraguay,
jusqu’au 27e. degré de latitude australe,,
et l ’a décrite sous la dénomination de Tord&
hegroy vario. Elle a les mêmes habitudes que la;
Stournelïe blanche-raiey c’est-à-dire,, qu’elle se
tient en grandes troupes dans les marais et dans;
les campagnes qui les avoisinent, q.u’elie se pdse-
sur les joncs et sut les autres plantes»
T ou t le plumage de ce Troupiale est d’un noir
profond ; mais on le distinguera toujours de tous,
ceux qui sont de cette couleur, à ses pieds biens»
M . de Azara regarde comme les femelles, ou
comme des jeunes de Fespèce, les individus cjur
ont les côtés de la tête noirâtre ‘T une petite tache
jaune peu apparente au-dessus de l’oeil ; les plumes
de la- tête, de la nuque , du croupion et de
presque toutes les couvertures supérieures des.
ailes, noirâtres dans leur milieu et bordées de
jaune pâle ; celles du haut du dos ,. de même que
les grandes tectrices de l’a i le , noires et bordées
de ro u g e â tre le dos, presque brun ;. les pennes
des ailes, noirâtres ; celles de la queue, noires
le haut de la gorge comme marbré de noir et de-
jaune ; le bas de la gorge, le devant du cou, 1&
poirrine et le ventre, d’un jaune sale ; les pluim-s»
des côtés du corps, de la même teinte sur les
bords, et noires dans le milieu ; celles des jambes,
brunes ; les couvertures inférieures de la*
queue, rayées de jaune ; celles du dessous de
l’a ile, d’un brun lavé de jaune. Quelques-uns.
ont du brun sur les tiges des plumes, et un peu
plus sous le cou et sous le corps. D e Aza ra ,,
Apuntamwitos para la Hist, nat. de los Paxaros