
les autres, et sont garnies dans le milieu de bar-
bules courtes, ensuite de barbes longues, et prennent
la forme d’une raquette à leur extrémité.
2e édit, du nouv. Diction, d’Hist. natur. tom. 27.
p. 17. VAmérique méridionale.
L .. E.. P.. H. § 1 .
* L e Plat yrhynque roux de C ay en ne . 21.
P . Rufescens. P . Nitente rufescens , subtàs albus ;
remigibus nigris ; verticis liturâ fuscâÿ rostro pe-
dibusque atris.
D ’un roussâtre brillant, blanc en dessous;
rémiges noiîes; raie brune sur le vertex ; bec et
pieds noirs.
T ou t le dessus du corps de ce Platyrhynque tsx
d’un brun-roux clair ; cette teinte s’étend sur les
petites pennes des ailes, qui ont leur extrémité
noire ; une tache brune couvre le sommet de la
tête ; tout le dessous du corps esc blanchâtre et
un peu varié de roux; les pennes des ailes sont
noires. Latham 3 Index ( Muscicapa rufescens).
Bujfony Hist. nat. des Oiseaux y tom. 4. p. 5 49.
pl. enl. 45 3 .fig. 1. La Guyane.
L . 5 7. E .. P.» R . 12.
* L e Plat yrhynque rubin. 22. P . Coronatus.
P . Fuscus ; cristâ capitis rotundata ; temporibus
et corpore subtus rubris ; pedibus rufescentibus.
Brun ; huppe arrondie sur la tête ; tempes
et dessous du corps rouges ; pieds roussâtres.
(P l . 1 9 sous k nom de Gobe-mouche
rubin. )
Cette espèce se trouve à la Guyane, de même
qu’au Paraguay, dont les habitans lui ont imposé
le nota de Guirapita (oiseau rouge) ; mais les
Espagnols de Buenos-Ayres l’appellent Churrin-
che-y nom sous lequel M . de Azara l’a décrit.
C e t oiseau vit solitaire, se tient seul, préfère les
buissons aux arbres et les forêts aux bosquets, où
il n’entre jamais. Il place son nid dans un buisson
épineux, en construit l'intérieur avec des
feuilles et des petites pailles ; l’intérieur est garni
de crins de cheval.
L e mâle et la femelle ne présentent point de
différence ; ils ont les plumes du sommet de la
. tête longues, soyeuses, peu serrées et décomposées,
qu’ils relèvent en forme de huppe , lorsqu’ils
sont agirés dé quelque passion, ce qui leur
a.valu la dénomination de Gobe-mouches huppés
de la rivière des Amazones. Une bande noirâtre
part du b e c , entoure l’oe il, couvre l’oreille et se
confond sur la nuque avec le brùn-noirâtre qui
domine sur toutes les parties supérieures., à l!exception
de l’extrémité des grandes couvertures
des ailes, qui est blanche ; la tête, la gorgç et
toutes les parties postérieures sont d’un très-beau
cramoisi ; les pennes et les couvertures alaires,
d’un brun mêlé de rougeâtre.
Des individus, que M. de Azara soupçonne
être des jeunes.en mue, ont le haut et les côtés
de la tête d’un brun-noirâcre, fouetté de cramoisi
éclatant ; la queue, terminée et les pennes alaires
bordées de blanc; le devant du cou.jaspé de
brun, de blanc et de rouge. Sur d’autres, les
plumes de la tête sont blanchâtres â leur naissance,
rouges dans le milieu et d’un brun-noirâtre
â leur extrémité ; toutes les parties supérieures
brunes ; les ailes et la queue, roussâtres;
les dernières pennes alaires, terminées de blanc,
de même que les grandes couvertures ; la gorge
et les parties postérieures, tachetées de brun, de
blanc et de cramoisi ; les couvertures inférieures
de la queue, rousses ; celles des ailes, brunes.
Latham y Index ( Muscicapa coronata). Bujfon,
Hist. natur. des Oiseaux y coin. 4. p. 5 4y. pl. enl.
n. 45 3. fig. 1. VAfrique méridionale.
L . 5. E l. * . . R. 12.
* L e Plat yrhynque schet. 23. P . Mxtatus.
P . Capite cristato.; rectricibus intermediis Ion-
gissimis ; palpebris c&ruleïs ; rostro pedibusque
atris.
T ê te huppée ; rectrices intermédiaires très*
longues ; paupières bleues ; bec et pieds noirs.
C e t oiseau a donné lieu, par la distribution
de ses couleurs, par le plus ou moins de longueur
dans les pennes de la queue, d’en faire plusieurs
espèces. Il est vrai que les diverses dénominations
qu’on lui donné dans son pays natal, sem-
- blent favoriser cette opinion ; mais elles n’indiquent
, dans le même pays, que des variétés, soit
d’âge ou de sexe, et même de saison.
Les trois Schets porrent â Madagascar 'les
noms de Schet y de Schetall et de Schet vouloulou.
Tous trois ont la grossedr de notre Rossignoly et
un pied de longueur depuis le bout du bec jusqu’à
l’extrémité des deux longs brins de la queue ;
le bec et les pieds noirs ; l’iris, jaune.; la paupière
bleue ,'et les plumes du sommet de la tête
assez prolongées pour former une belle huppe,
qui est d’un vert-noir, avec l’éclat de l’acier poli,
qui se couche et se renverse en arrière. Voilà en
quoi ces trois oiseaux se ressemblent ; mais leurs
couleurs présentent des différences assez remarquables.
i° . Chez le Schet proprement die, le noir de
la
la huppe enveloppe le cou , s’étend sur le d o s ,
couvre les grandes pennes des ailes et celles de la
queue, dont les deux plus longues sont blanches
et ont sept pouces de longueur ; cette couleur se
voit encore sur les pennes moyennes des ailes et
sur toutes les parties inférieures du corps.
2°. Chez le Schet a il, le vert-noir de la huppe
ne s’aperçoit que sur les grandes pennes des ailes,
dont les couvertures portent de larges lignes
blanches ; le reste du plumage est d’un rouge-
bai v if et doré, qui couvre également les pennes
de la queue. '
30. L e Schet vouloulou ne diffère guère du
précédent qu’en ce que les deux longs brins.de
la queue sont blancs. Ces deux brins sont les
deux pennes intermédiaires ; ils ont six pouces
dans des individus , huit dans d’autres, et manquent
à quelques-uns. D e plus, on voit des individus
qui ont du blanc mêlé au noir ou au marron
; d’autres, dont le plumage est varié de noir
et de blanc, avec quelques taches couleur marron.
On trouve ces oiseaux à Madagascar et au
Cap de Bonne-Espérance.
M . Levaillant a donné, dans ses Oiseaux
d’Afrique, la figure d’un individu, sous la dénomination
de Schet noir (planche 1 4 8 ) , et le
présente comme une espèce distincte des précé-
dens. La huppe, le cou, la poitrine, le manteau
, le croupion et les couvertures supérieures
de la queue sont d’un noir-bleuâtre ; les inférieures
et le ventre, d’un gris-noir ; le bas-ventre
et les jambes, blancs ; les grandes et moyennes
couvertures des ailes, bordées de cette couleur ;
les petites, noires, de même que les pennes latérales
de la queue et la tige des deux intermédiaires,
qui ont des barbes blanch-es ; le bec, les
pieds et les ongles sont bleus. L à femelle ne diffère
du mâle qu’en ce qu’elle n’4 point les deux
pennes intermédiaires longues,. que toutes sont
noires, et que sa huppe est moins touffue. Le mâle
ne porte point sa longue queue pendante l’hiver.
Latham y Index (Muscicapa mutata). Bris-
son y Ornith. tom. 2. p. 424. n. 3 6 ( Gobe mouche
varié à longue queue de Madagascar). Idem,
p. 420. n. 34 ( Gobe-mouche à longue queue de
Madagascar). Id em .p .^ ii. n. 3 5 (Gobe mouche
à. longue' queue blanche de Madagascar)• Bujfon,
Hist. natur. des Oiseaux, tom. 4. p. 5 6 S .pl. enl.
n. 248 (Gobe-mouche à longue queue et ventre
blanc ). pl. enl. n. 248. fig. 1 (Gobe-mouche à
longue queue de Madagascar). Idem. Schet vou-
loulouy p. 5^9*
L . 11 1 H P.. R . 1 1 .
* L e Platyrhynque. ta ch e t é . 24. P. Macu-
latus. P . Corpore supra saturatè olivaceo-griseo ;
subtàs dilutè jlavo j capite nigricante ; gulâ albâ y
fusco maculatâ.
Dessus du corps gris-olivâtre foncé ; dessous
jaune clair ; tête noirâtre ; gorge blanche et tachetée
de brun.
M. Desmarest a publié la figure de cet oiseau
dans son Histoire des TangaraSy section des To-
diers. Comme il indique pour ses caractères le
bec déprimé horizontalement, garni de soies
roides à sa base, un peu arqué et échancré à
l’extrémité de sa partie supérieure, nous croyons
que cet oiseau est mieux placé dans ce genre que
dans celui des Todiersy ce dont ce savant ne disconvient
pas.
L e dessus du corps est d’un gris-olivâtre foncé ;
la tête noirâtre ; le ventre, d ’un jaune clair ; la
gorgé et le devant du cou sont d’un beau b lanc,
parsemé de petites taches oblongues d’un brun
foncé ; les pennes des ailes et de la queue, brunes
en dedans, et bordées en dehors de jaunâtre.
Cette espèce se trouve à la Guyane. Desmarest y
Hist. nat. des Tangaras, Todiers y etc. 2e édit, du
nouv. Dict.d!Hist. nat. tom. 27.p . 19.
• L . 3 7. E.. P.. R. 12.
* L e Platyrhynque tche t t r e ché . 25. P .
Paradisi. P . Capite cristato nigro corpore albo ;
rectricibus intermediis longissimis ; rostro nigricante
; pedibus plumbeis.
Tê te huppée, noire; corps blanc; rectrices
intermédiaires très-longues ; bec noirâtre ; pieds
plombés. (P L 194, fig. 1 > sous le nom de Far-
diole.) ■
Cette espèce se trouve au Cap de Bonne-Espérance,
à Madagascar et , selon Adanson, au
Sénégal, où elle habite sur les mangliers qui
bordent, dans les lieux solitaires et peu fréquentés
, les rivières Sénégal et Gamba ; mais il
paroît certain qu’on ne la voit point au B ré s il,
quoique Séba l’y ait placée, en lui donnant le
nom brésilien d'Acamacu.
Buffoii regarde comme oiseaux de cette même
espèce, le Gobe-mouche blanc du Cap de Bonne-
Espérance y \e Huppé du même pays, le Huppé du
Brésil et le Troupiale huppé de Madras y décrit par
Brisson. Latham lui rapporte, outre ceux-ci, la
Vardiole de Buffon ou la Pie de l’ île Papoe de Bris-
son,la Pie de Paradis et la Pie huppée à longue queuey
figurées sur les planches 113 et 325 d’Edwards.
Ces t r o i s derniers oiseaux nous paroissentavoirplus
d’analogie avec les Schets qu’avec le Tchettreché.
O o o o o