
' édit, de Sonnini3 tom. 46. p. 337. Les Grandes-
Indes.
L .. E.. P.. R.. 12.
* L e M artin de G ingi. 4. A . Ginginianus.
A , Cris ta longâ 3 angustâ nigrâque ycutenudâ
fiavâque in capitis lateribus ; dorso ventreque ci-
nereis ■ tectricibus alarum virescentihus ; remigibus
partim rufis 3 partim nigris ; rostro pedibusque
ockroQeis.
Huppe longue, étroite et noire ; peau nue et
jaune sur les côtés de la tête ; dos et ventre gris 3
tectrices des ailes, verdâtres ; rémiges en partie
rousses, en partie noires; bec et pieds couleur
d ’ocre.
Une huppe, composée de plumes longues ,
étroites et noires, est sur la tête de ce Martin $
la peau, qui s’étend depuis l’angle de la mandibule
supérieure jusqu’auprès de l’oe il, est jaune;
le dos et le ventre sont gris ; les couvertures des
ailes , verdâtres ; leurs perihes, rousses et noires 5
la queue est brune et terminée de roux 4 l’iris,
rouge. Latham 3 Index ( Turdus ginginianus').
Sonnerai, Voyage aux Indes et à la Chine 3
tom. i .p . 15) 4. Buffon , édit, de Sonnini 3 tom. 46.
p. 3 42. Les Grandes-Indes.
L .. E .. P.. R. 11 .
* L e Martin goulin. 5. A . Calvus.A. Suprà
suhcinereus ; subtùs fusco-griseus ; capite utrinque
nudoj pectore 3 remigibus rectncïbusque fusco-ni-
gricantibus ; rostro pedibusque fuscis.
Un peu cendré en dessus ; d’un gris-brun en
dessous ; tête nue sur chaque côté ; poitrine,
rémiges et rectrices, d’un brun-noirâtre ; bec et
pieds bruns.
Goulin ou Go lin est le npm de ce Martin aux
Philippines. C ’est un oiseau chanteur , très-ba-
billard et qui se familiarise facilement ; aussi les
habitans de ces îles en élèvent-ils dans leurs
maisons.il niche dans des trous d’arbres et mange
les fruits, du cotonnier. Ou son plumage et sa
taille sont sujets, à varier , ou cette variation est
l ’effet de l’âge plus ou moins avancé? car tous ne
se ressemblent'pas; Des deux individus décrits
par Montbelliard, le plus grand,a â peu près la
grosseur de notre Merle ; le dessous du corps,
brun et varié de taches blanches ; la peau nue
des côtés de la tê te , couleur de chair 5 le bec et
les pieds noirs. L ’autre , qui est plus‘petit, est
jaune sur les parties chauves de la tête et sur les
pieds. Tous les deux ont le dessus du corps d’un
gris clair argenté , . mais rembruni sur les ailes et
sur la queue; une ligne de plumes noirâtres, sur
le sommet de la tê te , qui dans le reste est nue*.
L e Goulin décrit par Georges Camel ( Trans,
Philos.)., a. le bec, les ailes, les pieds et la queue
noirs ; le reste du corps comme argenté. Celui
rapporté par Sonnerat, porte environ un pied
de longueur et a le dessous du corps noir , le
dos et les flancs, d’un gris foncé, mais plus
clair sur le croupion 3 la peau nue de la tête
couleur de chair ou jaune, et d’un rouge décidé
quand l ’oiseau est en colère. Latham 3 Index
( Grâcula calv a).Brïsson3 Ornith. tom. i .p , 280.
n. 3 6 ( Merle chauve). Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux3
tom. 3.p . 420 [Goulin). Ibidem3 pl. enl..
n. 200 [Merle chauve des Philippines). Les Grandes
Indes.
L .. E.. P.. R. 12.
* L e Martin gris d e fer. 6. A . Griseus.A.
Vertice nigro ; cute nudâ aurantiâque in capitis
lateribus; corpore suprà gulâque griseis ;.vittâ pec-
torali fulvâ ; remigibus nigris ; primoribus basi
albis ; rostro rubro ; pedïbusJlavis.
Vertex noir; peau nue et orangée, sur les côtés
de la tête 3 dessus du corps et g o rg e , gris ; bande
pectorale fauve j rémiges noires ; les primaires
blanches â leur base ;. bec rouge ; pieds fauves.
Cette espèce est de passage dans le midi del’A--
frique, et voyage en troupes nombreuses, comme
font \esEtourneaux. L e dessus, de la tête est noir,,
mais ses plumes, quoique pointues et'effilées, ne
forment point de huppe ; les joues présentent la
même couleur ; la peau nue des côtés de la tête
est orangée y la gorge , le cou et le dessus du corps>
sont d’un gris de fe r lé g è r em e n t nuancé de
fauve sur le haut du cou, et d ’une nuance plus
foncée sur la nuque ; une bande longitudinale,
d’un fauve clair, se fait remarquer sur la poitrine,
dont les côtés sont pareils au dos 3 cette
même couleur règne sur les couvertures des ailes
et de la queue ; les rémiges sont noires et les dix
premières ont du blanc à leur origine; le bord
extérieur des moyennes couvertures est à reflets
brillans,, verts et pourpres y les supérieures de la
queue et ses pennes sônt de la couleur des ailes;
les quatre grandes rectrices latérales de chaque
côté,, portent a.leur extrémité une tache d’un
fauve c la ir ; l ’iris est d’un brun - rouge foncé.
Daudin3 Ornithol. [Gracula grisea). Levaillanty
Hist. nat. des Oiseaux d'Afrique 3 pl. 9 5 . Buffon 3
édit, de Sonnini y tom. 46. p. 343. Les Grandes-
Indes.
L . 9. E.. P „ R . 12.
L e M artin huppé de la C hine. 7. A Cristatellus.
A . Niger ,• remigibus primoribus basi rec- ,
•tricibusque apice albis ; rostro pedibusque fiavis.
No ir; rémiges primaires blanches à leur base ;
rectrices de cette couleur à -leur pointe ; bec et
pieds jaunes.
Les Chinois se plaisent â élever cet oiseau en .
cage., et le nourrissent avec du riz et des insectes.
I l apprend très-bien à siffler des airs et à articuler
des paroles. On le transporte quelquefois én
Europe , mais difficilement. *
La tête, la gorge, le cou, le dos , le croupion,
les scapulaires, la poitrine, le ventre, les couvertures
supérieures et inférieures des ailes et de là
.queue sont d’un noirâtre tirant un peii sur le bleu
sombre; 011 remarque sur le front un petit paquet
de plumes plus longues que les ah très, dont
l’oiseau forme une huppe à sa volonté ; les grandes
plumes des ailes sont blanches., .depuis leur origine
jusque vers leur milieu, etd’un noirâtre-bleu
.dans le reste., ainsi que les rémiges moyennes et
les pennes de la queue, dont toutes les latérales ont
leur pointe blanche ; l’iris est orangé. Latham 3
index [Gracula cristatelld\.Brisson3 Ornith. tom. 1.
p . i y j . n. i l . Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux3
tom. 3.p . 367. pï. enl. 507 ( Merle huppé de la
Chine). Les Grandes-Indes.
L . 8 £ .. P.. R. 12 ,
L e M artin vieillard. 8. A . Malabaricus. ■
A. Suprà cinéreo-gris eus ; subtus rufofuscus; remigibus
rostroque nigrïs ; pedïbus Jlavis.
D ’un gris-cendré en dessus ; d’un brun-roux
en dessous ; rémiges et bec noirs ; pieds jaunes.
On trouve ce Martin à la côte de Malabar, où
■ il porte le même nom que le .Martin brame. Il a
■ lesplumes de la tête et du cou, longues, déliées,
d’un gris-cendré et marquées dans leur milieu
d’une ligne blanche ; la couleur et la forme de
‘ »ces plumes représentant assez bien la chevelure
de l’homme d ’un vieil âge , a fait donner à cet
oiseau le nom de Vieillard. L e dos, le croupion,
les couvertures supérieures des ailes et la queue,
sont d’un gris-cendré ; les pennes alaires, noires,
et les parties inférieures, d’un brun-roux. Latham 3
Index [Turdus malabaricus). Sonnerat, Voyage
.aux Indes et à la Chine 3 tom. 1 . p. 19.5-. Buffon3
Mit. de Sonnini3 tom. 46. p. 240. Les Grandes-
Indes.
L . 8. E.. P.. R . 12.
Le Martin porte-lamb eaux. 9. A . Galli-
naceus. A,. Cinereus; ad basim mandibula inférions
paleâ duplici 3 çristâ v.erdcis membtanaceà bi-
Jïdâ 3 erectâ3 fulvâ'; caudâ remigibusquz nigris ;
rostro pedibusque Jlavis.
Cendré ; mandibule inférieure garnie à sa base
d’une caroncule double ; huppe du vertex3 membraneuse,
bifide , élevée et fauve; queue et rémiges
noires ; bec et pieds jaunes.
M. Levaillant, qui a vu cette.espèce en A fr ique,
en a donné .une description plus exacte que
tout autre auteur. I l l’a trouvée sur les bords du
Gantoos, jusque dans le pays des Cafres. Ces
Martins sont des oiseaux voyageurs, qui arrivent
dans les terres :australes de l ’Afrique au temps
des chaleurs, et en repartent vers la saison des
pluies. Ils se rassemblent en troupes nombreuses
et bruyantes. Leur naturel est farouche et
défiant ; aussi les approche-t-on difficilement.
Parmi ces bandes de Porte-lambeaux 3 il n’est
pas -rare d’en voir presqu’entièrement blancs, ou
variés de blanc et de gris ; ce sont, selon toute
apparence, des jeunes de l’année.
L e devant de la tête du mâle, sous son plumage
parfait., est entouré d’une sorte de capuchon
charnu et noir, qui semble déchiré en lambeaux,
dont l’un, qui est d’une forme ovoïd e,
et le plus petit de tous, s’élève sur le fro n t3
derrière lui est une autre pièce plus grande,
également élevé e, et dont le haut est parta sf. en
deux, dans son milieu, eu forme de coeur ; deux
autres lambeaux, larges et terminés en pointe ,
couvrent les côtés de la tête et pendent sous la
gorge de la longueur d’un pouce ; le reste de la
tête est dégarni de plumes, à l’exception de la
partie de derrière, qui est roussâtre. L e plumage
est généralement d’un gris-roussâtre, plus foncé
en dessus qu’en dessous ; cette couleur se change
en noir à reflets métalliques sur les ailes et la
queue.
L a -femelle est moins grosse que le mâle ; les
pièces de sa coiffe sont noirâtres et beaucoup plus
petites y les pennés de ses ailes et de sa queue
sont beaucoup moins brillantes. L e jeune a la
tête entièrement garnie de plumes, et 1 011 n’y
voit aucun vestige des caroncules, ni des appendices
charnus. Ses parties supérieures sont d’un
gris-brun, et les inférieures blanchâtres ; le bec
est d’un brun mêlé de jaune, et les pieds sonc
bruns. Latham 3 Index [Starnus gallinaceus). Gme-
lin , Syst. hat. [ Gracula carunculata ). Levaillant3
Hist. nat. des Oiseauxd’Afrique3pl. 93. 2e édit,
du nouveau Dict. d’ Hist. natur. tom. 9. p. 4 4 1 ,
sous le nom de Dilaphe porte-lambeaux. L ’Afrique
méridionale.
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S s s s 2