* * L e M e r l e de s îles des A mis. 86. T. P a ■
cificus. T. Supra cinereus , suhths fuscescente-al-
dus ; loris atris ; caudâ nigrâ , apice albâ ; rostro
pedibusque atris.
Cendré en dessus ; d ’un blanc rembruni en
dessous ; lorums noirs ; quetie de cette couleur
ec blanchâtre a sa pointe ; bec et pieds noirs.
La tham, qui le premier a décrit cet oiseau ,
le signale avec les côtés de la tête et le dessous
du corps d’un blanc nué de brun, mais plus foncé
sur les côtés du cou et de la poitrine, avec les
lorums noirs ; les parties supérieures cendrées ;
la queue noire et terminée de blanc. Latham ,
Synopsis j tom. i.part. i . p. 38. n. 39 ( Pacific
thrush ). i e édit, du nouv. Dict, d'Hist. nat.
tom. 20. p. 1 6 5. La Polynésie.
- L . 5 -J. E.. P.. R. 1 1 .
* * L e M e r l e d e l ’île d e B o u r bo n . 87. T.
Borbonicus. T. Cinereo-olivaceus 3 vertice nigro 3
abdomine crissoque olivaceo-flavis 3' caudâ fuscâ ,
fasciis duabus obsoletis versus apicem ; rostro pedibusque
fiaviçantibus.
D ’un olivâcre-cendré.; vertex noiv ; abdomen
et couvertures inférieures de la queue d’un jaune-
olivâtre ; queue brune, avec deux bandes trans-
" versales’ effacées vers sa pointe ; bec et pieds
jaunâtres.
<Une calotte noire recouvre le dessus de la tête
dç ce Merle ; un cendré-olivâtre est en dessus du
corps, sur les petites couvertures des ailes, le cou
et la poitrine ; un olivâtre tirant au jaune, teint
le reste du desosus du corps, à l’exception du milieu
du ventre ,- qui est blanchâtre ; un brun mélangé
de roux occupe les grandes couvertures des
ailes., dont les pennes sont'rousses en dehors et
brunes en dedans ; celles de la queue ont-vers
leur extrémité deux bandes transversales de deux
nuances brunes différentes entr’e lles, et du brun
qüi couvre le fond de ces pennes. Brisson * Or-
nithol. tom. i .p . 193. n. 42. Buffon , Hist. nat.
des Oiseaux, tom. 3. p. 395. l'Afrique méridionale.
L . 7 \. E.. P.. R . 12,
* * L e M e r l e d es îles Sa n dw i c h . 88. T. S andwichensis.
T. Supra et abdomine-fus ces cens 3 subtics
et jronte cinereo-albus; rostro pedibusque atris.
Brunâtre en dessus et sur l ’abdomen ; d’un
gris-blanc en dessous et sur le front ; bec et pieds
noirs.
C e t oiseau a été apporté des îles Sandwich par
çles navigateurs anglais. |1 a le devant..de la r§te
et du cou cendré ; le ventre et'les parties postérieures
, d’un- brun pâle, ainsi que le dessus- du
corps. Latham, Synopsis , vol. i . part, 1. p.-\^,
n. 40 (Sandwich thrush). 2e 'édit, du nouv. Dict.
d'Hist. natur. tom. 20. p. 266. La Polynésie.
L . 5 2.. E.. P.. R . 12.
* L e M e r l e impo r tu n . 89. T. Importunus.
T. Olivaceo-viridis ; remigibùs rectricibusquejla-
vescente marginatis 3 rostro pedibusque cornets.
D ’un vert-olive; rémiges et rectrices latérales
bordées de jaunâtre ; bec et pieds couleur de
corne.
M . Levai!lant a donné à ce Merle le nom
d Importun, parce qu’il vient toujours se percher
sur l’arbre le plus voisin de l’homme, dès qu’il
l’aperçoit, et le suit d’arbre en arbre, en répétant
sans cesse son cri pit pit. On le trouve com-
munément le long de la côte orientale de l’A frique
et dans les forêts d’Anteniquoi.
Tout son plumage est d’ un vert d’olive sombre,
moins foncé sur les parties supérieures que
sur les inférieures ; les pennes'des ailes et les latérales
de la queue sont bordées de, jaunâtre. La
femelle est un peu moins grande que le mâle,
Levaillant, Hist. natur. des Oiseaux d'Afrique,
p l. 106. 2e édit, du nouveau Dict. d'Hist. natur,
tom. 20.77. 2 66. L 'Afrique orientale.
L . 6 7. E.. P „ R., 12.
* * . L e M e r l e j a u n e d e l a C h in e . 90. T.
Flavus. T. Flavus 3 orbitis albis ; fas cia à man-
dibulâ suptriore pone oculum 'productâ 3 nigrâ ;
rostro pedibusque rubris.
Jaune; orbites blanches; bandelette noire,
partant de la mandibule supérieure et s’étendant
jusque derrière Toeil ; bée et pieds rouges.
C e Merle, que Sonner'at a trouvé à la Chine,
porte un plumage jaune, plus foncé sur le dos
que sur le ventre; les plumes ont leur .tige blanche
; celles qui entourenc l’oeil, sont de cette
même couleur; un trait noir part de la base du
demi-bec supérieur, passe sur l ’oeil et se termine
en pointe un peu au-delà; l’iris est rouge. Ne
seroit-ce pas plutôt un Loriot qu’un Merle?
Sonnerat, i e Voyage , p. 19 3, z ç édit, dù nouv.
Dict. d'Hist. natur. tom. 20. p. 16,y. Les Indes
orientales.
L . 10. E.. P.. R . 12.
* L e M e r l e j au n e hup p é. 91. T. Melanic-
ter us. T. Cristatus ; Jlavus ; remigibùs rectrici*
busqué nigris; caudâ. curie ata.
Huppé; jaune; rémiges et rectrices noires;
queue étagée.
Ce Merle des îles de la mer du Sud a été
décrit par M. Levaillant, dans son Ornithologie
d'Afrique. l i a le c o u , le dos et les couvertures
inférieures de la queue, jaunes, de même que le
dessous du corps dans toute la longueur dü ster-
num3 les ailes , la queue et une cravate, noires;
les pennes caudales, étagées et aussi longues que
le corps. Levaillant, Hist. nat. des Oiseaux d'A-
frique , pl. 1 1 7 . 2e édit, du nouveau Dict. d'Hist.
nat. tom. 20. p. 268. Les îles de la mer du Sud.
L . n . E.. P.. R. 12.
k L e M e r l e j a u n o ir . 92. T. Mono. T. Atcr
nitens ; remigibùs primoribus rufis, apice nigris ;
rostro nigro 3 pedibus fuscis.
D ’un noir brillant; rémiges primaires rousses
et noires à la pointe ; bec noir ; pieds bruns.
Les oiseaux de cette espèce sont très-communs
au Cap de Bonne-Espérance, où ils volent
en troupes nombreuses et font de grands dégâts
dans les vergers, surtout dans les vignes; ils se
nourrissent aussi de baies et d’insectés, qu’ils
cherchent a la suite des bestiaux ; comme font
les Etourneaux. Une fente de rochér leur sert de
retraite pendant la nuit; c’est là aussi qu’ils nichent
en société, en plaçant leurs nids les uns à
côté des autres. Us font deux pontes par an , et
chacune est composée de quatre oeufs. Les co-
, lohs du Cap de Bonne-Espérance les appellent
Bërg-spreuw (Etournau de montagne), ou Rooye
• olerk spreuw (Etourneau à ailes rousses). Leurs
cris semblent exprimer pillio pillio ec kouek
kouek.
Les onze premières pennes des ailes sont
rousses ; lé reste du plumage.est d’un noir changeant
en vert sur le dessus de la queue ec des
ailes, luisant sur le dos, mat sur Je ventre et le
dessous de la queue. L a femelle diffère du mâle
par.une taille plus petite, par le grisâtre des
plumes de la tête, du cou et du haut de la poitrine.
Brisson , Ornith. tom. 2. pag. 3 09. n. 5 2
(Merle du Cap de Bonne-Espérance'). Buffon,
Hist. natur. des Oiseaux, tom. 3. pag. 3 6.6; .pl.
tnl. 199. L'Afrique méridionale.
L . 1 1 . E.. P.. R . 12.
* L e M e r l e a u x joues b l eu e s . 95: T. Cya-
neus. T. Supra viridis, subtus niveus ; macula
oculari c&ruleâ; caudâ rotundatâ 3 rostro pedibusque
c&ruleo-ni gric antibus. "
Vert en dessus, blanc de neige en dessous;
tache oculaire bleue ; queue arrondie ; bec et
pieds d’un noirâtre bleu.
La Nouvelle-Hollande est la patrie de ce
Merle, remarquable par la singularité de son
chant, et qui se rapproche des Pies-grièches, en
ce qu’il pourchasse les petits oiseau*.
Toutes les parties supérieures sont d’un vert
p âle, et les inférieures, d’un blanc de neige ;
l’oeil se trouve au milieu d’une grande tache
bleue et ovale ; les pennes des ailes ec de la queue
sont d’une couleur de rouille. Latham , Index,
Suppl, p. 42. n. 1 1 . i e édit, du nouv. Dict. d'Hist.
nat. tom. 20. p. 268. VAustralasie.
L . 1 1 . E.. P.. R . 12.
* * L e M e r l e a u x jou e s n o ir e s . 94. T .
Maxillaris. T. Supra fus eus, sub'tùs c&ruleo-alb us;
vertice f as chaque maxillari albis; rostro fusco; pedibus
J lavis.
Brun en dessus ; d’un blanobléu en dessous ;
vertex et bande maxillaire, blancs; bec brun ;
pieds jaunes.
Ainsi que de presque tous les oiseaux de la
Nouvelle-Hollande , on ne connoîc de celui-ci
que le plumage , et on sait, seulement qu’il se
trouve au port Jackson. Il a le sommet de la
tête et une bande à travers les jones, d’un noir
profond ; le dessus du cou, d’un bleu terne ; les
plumes scapulaires, d’un verdâtre bronzé, mélangé
de noir et de vert ; lé dos, les ailes ec la
queue, bruns; le dessous du corps, d’un blanc-
bleuâtre ; la queue, carrée et terminée de
blanc. Latham , Index, Suppl. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 20. p. z 6 9..L'Australasie.
L . 9. E.. P.. R . 12.
* * L e M e r l e du K a m t s c h a t k a . 95. T.
Kamtschatkensis. T. Supra fus ces cens, subtus fus-
cescente-albus;. superciliis pallidis; mento gulâque
caryophylli colore; rostro pedibusque nigris.
Brunâtre en dessus; d’un blanc rembruni en
dessous; sourcils pâles; menton et ,gorge d’une
couleur de girofle; bec et pieds noirs.
Peiinant, qui a fait connoîcre ce Merle, dk
qu’il habite l’extrémité de l’Asie septentrionale,
et qu’il a le dessus de la tête et du corps d’un
brun pâle; le craie noir qui couvre les lorums ,
entoure 1 oeil et le dépasse un peu ; la gorge esc
d’une belle couleur d’oeillet ; lé dessous du corps,
d’un blanc nué de brun ; la queue, noire et un
peu cunéiforme. P&nnant, Arct. \ool. tom. 2.