
SylviA perègrina y insecds y vermiculis y larvis
victitant ; bis rariàs ter in anno nidum y in dume-'
tis j fruticibus y arundiràbus, terra, cavij co/zj-
truunt ex gramine'sicco ; fibris , muscis, plumis }
lanis pilisque equinis y ibi femina pariunt ova
quatuor ad sex; pullis CAcigenis mater escam in os
ingerit, et cum e nido discedunty ad volitandum
apd sunt. Habitant per totum orbem, in sylvis,
locis aquaticis, arboribus , dumetis, /zerÆiJ, Ao/*-
r i j , campis , deserds.
Corps un peu ovale p e in t, plus ou moins,
de v e r t , de fauve, de jaune, de brun chez les
uns; de noir, de blanc, d’olivâtre, de bleii et
de gris chez les autres.
T ê te presque ronde.
Bec grêle, subulé, droit ou courbé â sa pointe;
mandibule supérieure rarement entière, échan-
crée à son extrémité ; l ’inférieure entière ,
d ro ite..
Narines situées vers la base du b e c , oblon-
gues , linéaires , lunulées, ovales.
Langue cartilagineuse, lacérée à sa pointe.
Cou médiocre.
Ailes à penne bâtarde courte ; rémiges i crc et
2e chez les uns, 2e et 3 e chez les autres, et
4 e chez plusieurs, les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen ; jambes toca-'
lement emplumées.
Pieds tétradactyles ; trois doigts, devant, un
derrière; pouce articulé au bas du tarse, sur le
même plan que les antérieurs , embrassant le
juchôir, et portant à terré sur.toute sa longueur;
l ’intermédiaire réuni avec l ’extérieur à la base;
l ’ongle postérieur arqué.
Queue égale, ou fourchue, ou cunéiforme,
composée de douze rectricês.
Les Sylvies sont voyageuses, se nourrissent
d’insectes, de vermisseaux, de larves, nichent
deux et rarement trois fois , pendant l’année,
dans les buissons, sur les arbrisseaux, dans les
roseaux, â terre et dans des trous ; elles construisent
leur nid d’herbes sèches, de fibres de racines,
de mousses, de plumes, de laine, de crins
de cheval : la ponte est de quatre à six oeufs blanchâtres,
tachetés, verts, bleuâtres; les petits
naissent aveugles, sont appâtés dans leur berceau
, et ne le quittent qu’en état de voltiger.
On trouve des Sylvies dans les bois, les lieux
aquatiques, sur les arbres, dans les buissons,
les herbes, les jardins, les campagnes, les déserts
des cinq parties du Monde.
L e R ossignol commun, i . S. Luscinia. S. Rufocinerea
; subtùs cinereo-alba ; rectricibus fusco-
rufis ; armïllis cinereis ; rostto supra fusco 3 subtils
pallide fiavescente ÿ pedibus incarnads.
D ’un gris-roux en desstüs ; d’un gris-blanc en
dessous; rectrices d’un brun-roux ; bas des jambes
cendré ; bec brun en dessus , d’un jaunâtre pâle
en dessous; pieds couleur de chair [p l. 1 13 , /*£•$)•
Mauduyt , Encyclopédie méthod. y tom. I I
de l3Histoire des Oiseaux y pag. 4 1 5 ,4 1 6 9 e tc ,,
ayant traité la partie historique du rossignol
avec le plus grand so in , nous croyons devoir
seulement y ajouter l’expression exacte de son
ramage, d’après Bechstein, savant ornithologiste
allemand ; les personnes qui sont un peu
familiarisées avec^son chant, jugeront qu’on ne
peut en donner une meilleure idée.
Tiouou, tiouou, tiouou y tiouou,
Shpe dou tokoua ,
Tio y do y do y do y
Kououdo y kououdou y kououdou y kououdou:
Tskouo y tskouo > tskouo, tskouo y
Tsiiy tsiîy tsiiy tsiiy tsiiy tsiiy tsiiy tsii y
t s ïi , tsii.
Kouprror dou. Tskoua pipitskouisi.
Tso tso tso tso tso tso tso tso tso tso tso.tso
tsirrhading !
Tsi si si tosi si si si si si si si y
Tsorre tsorre tsorre tsorrehi ;
Tstan tsatn tsatn tsatn tsatn isatn tsatn tsi.
D lo dlo dlo dla dlo dlo dlo dlo dlo :
Kouido trrrrrrrrrityt.
Lu lu lu ly ly ly lî l î l î lîy
Kouio didl li loulyli.
Ha guour guour. koui kouio l
Kouio kououi kououi kououi koui koui koui
koui p ghi ghi ghi ;
Gholl gholl gholl gholl ghia hududoi.
Koui koui horr ha dia dia dillhi !
Hets hets hets hets hets hets hets hets hets h-tts
hets hets hets hets hets.
Touarrho hostehoi;
Kouia kouia kouia kouia kouia kouia kouia
kouiad ;
Koui koui koui io io io io io io io koui
Lu lylile lolo didi io kouia.
Higuai guaiguay guai guai guai guai guai kouior
tsio tsïopi.
C e t oiseau a le dessus de la tête et du cou ,
le dos, le croupion, les scapulaires , les couvertures
supérieures des ailes et de la queue ,.d ’ün
brun inclinant au roux ; la gorge, le devant du
cou, la poitrine , le ventre , d’un gris blanc ;
les flancs et les jambes, de couleur grise ; les
couvertures inférieures de la queue, dun bianc-
roussâtre; ses pennes, dun brun-roux ; celles
des ailes, un peu, rousses eu dehors, d un cendré
brun, bordé de roussâtte en dedans ; la queue
. arrondie, et la première rémige plus courte que
la troisième, un des caractères qui le distinguent
du suivant, avec lequel on la confondu.
L e jeune, avaftt la mue, est moucheté de
roux clair, sur la tète, le dos||les scapulaires et
à l'extrémité des- couvertures supérieures de
l ’aile ; ondé de cette: couleur sur le-devant du
cou et sur ■ poitrine; d'un blanc nuancé de
gris-brun, sur les flancs, et pareil aux adultes
sur les pennes alaires et caudales;
Cette espèce,. commune en Europe, construit
son nid près de terre, dans les broussailles,
au pied d’une haie ou sur les branches b a s^ .;:
d'un arbuste touffu ; elle le compose, en dehors,
d’herbes grossières.et de feuilles de^cliêne sèches
; .elle en tapisse le dedans de petites racines
et de bourre : la ponte est de quatre ou cinq
otufs d’un brun - verdâtre, sans aucune tache.
Brisson, Ornithologie, tom. 3. p. 397- n- 13-
Bujfon, Hist. nat. des Oiseaux, tom. 5. p. 8 1 1 .
pl. enl. n, 6 15 -fig- 1 ■ E Europe.
L . i . È.. P.. R . 1 a.
L e grand R ossignol. 1. S . Philomela. S.
Sordide fusca ; undulîs pectoralibus fuSco-griseisj
caudâ rüfô'-.fuscâ ; rostro sùprà corneo, subtùs
albo-fiavescente ; pedibus albidtj-cinerets.
D ’un brun sale en dessus ; poitrine ondée de
gris-brun ; queue d’un brun roux ; bec couleur
de corne en dessus; d’un blauc-jaunatre en dessous;
pieds d’un gris-blânchâtré.
C e rossignol a été confondu avec le précédent
; mais c’est bien une espèce distincte, reconnue
pour telle par les ornithologistes allemands,
et qui ne se trouve poinc en France. Il
niche dans les buissons aquatiques ; sa ponte est
composée de quatre ou cinq oeufs d’un brun-
o liv e , ondé d’un brun sombre. On le rencontre
dans diverses contrées de l’Allemagne, parti-,'
culièrement dans la Pométaniç, oii se trouve
aussi l’espèce précédente, dont il diffère, non-
seulement par des couleurs plus sombres , par
les ondes de sa poitrine, par des dimensions et
des proportions plus forces, mais encore par son
ramage. Sa voix est tellement fo r te , qu’on ne
l ’entend avec plaisir que hors un appartement.
II chante avec plus de lenteur que le précédent ;
ses airs , ses coups de gosier sont moins variés,
ses sons moins flûtes ; son. timbre a moins d’agrément
; point d’accords finaux . phrases sans
liaison, ramage coupé et composé de couplets
isolés, comme celui de la grive ou de la draine,
mais plus variés et plus agréables ; enfin, on 1 entend
de plus loin que le rossignol commun,
surtout pendant la nuit.
■ Toutes les parties supérieures sont d’un brun
sale ; la gorge est blanchâtre et bordée de brunâtre';
la poitrine d’un gris clair, ondé de gris-
" brun ; le ventre, d’un blanc sale ; les ailes sont
d’un brun foncé; leurs petites couvertures, frangées
de roux ; les pennes et les plumes du dessus
de la queue, larges et d un brun-roux fonce ;
celle ci est arrondie, et la première rémige est
plus longue que la troisième. Frisch, pl. a i .
fig. 1. B . Bechstein F. Gememnut^ige naturges-
ckichte, T c. aufi. B . I I I . S. 507. tab. 3 5. fig. 1.
I e édit du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 1. p. 15 4.
V Allemagne.
L . 6 7. E.. P.. R . 1 1 .
L a F a u v e t t e g r ise . 3. S. Grisea. S. Grisea,
subtils sordide albida ; rostro nigricante ; pedibus
fiiscis, I j
Grise en dessus ; d’un blanchâtre sale en
dessous ; bec noirâtre ; pieds bruns. ( P l. 114*
fig- <•) | I I • ,
Cette espèce ne se trouve point dans nos
provinces septentrionales, mais on la rencontre
quelquefois en Lorraine, et souvent en Provence
et en Piémont. Son genre de vie tient
aux localités ;. cor, suivant Nozemann, elle habite
en Hollande les lieux humides, et construit
son nid dans les roseaux avec des herbes
sèches et des- feuilles de plantes aquatiques.
Sa ponte est de quatre ou cinq ceufs rachetés de
brun roux, sur un fond-blanc. En Provence, au
contraire, elle préfère les lieux arides, près des
forêts de pins, au haut desquels le mâle se plaît
dans la saison des amours, et d ou il fait entendre
une voix forte, sonore, et un chant agréable.
Buffons’ est mépris, en attribuant à cette fauvette
•les habitudes de la Grïsette et de la Babillarde,
lorsqu’il dit quelle habite dans nos jardins,
nos bosquets et les champs semés de légumes,
comme féves et pois. Sonmni a encore, contribué
â. la confondre avec d autres, en ajoutant
qu’elle construit son nid à découvert sut des arbrisseaux
, et quelquefois, même sur les rosiers
des jardins : ce nid est celui de la fauvette bte-
tomie.
Cette espèce a toutes les parties supérieures
etises ; cette couleur tend an noirâtre sur la tète 1 5 ■ > F f f a