
divers auteurs , car c’est la même que l’on a décrite
sous lè nom de Coucou huppé de Siam. C e
n’est point un Coucou3 erreur qui paroît provenir
de 1 inexactitude du dessin d’après lequel
Brisson a. décrit ce prétendu Coucou 3 ce dessin
le représentant avec deux doigts devant et deux
derrière. D e plus on lui donne*une huppe qu’il
n’a pas 3 car cet auteur dit que les plumes de la
• tête sont seulement un peu plus longues que les
autres et forment une petite huppe, et .c’est ce
que l’on voit chez tous les oiseaux qui ont les
plumes du dessus de la tête ainsi conformées,.mais
qui pour cela ne sont pas des oiseaux porte-
huppe. La couleur de son plumage indique une
femelle ou un jeune Drongo à raquettes ; en
effet, au lieu'd’être'noire à reflets brillans, elle
est d’un vert obscur sur la tê te , le corps, les ailes
et la queue. Latham3 Index3 n. 6 ( Lanius ma-
labaricus). Idem y n . iç ) ( Cuculus paradiseus).
Brisson3 Ornith. tom.^.p. 14 1 . n. 23 ( Coucou
vert huppé de Siam). Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux
3 tom. 4 ( Drongo du Malabar ). Idem3 tom. 6.
p. 387 ( Coucou à longs brins). Sonnerat 3 2e
Voyage3 p . n i * ( Gobe-mouçhe du Malabar).
Les Grandes-Indes.
L . 17 . E.. P.. R . 12.
* * * G e n r e . -
B A G A D A I S , Prionops.
Corpus subovatum3 cinereo pictum.
Cap ut rotundatum3 cristatum.
Rostrum penriis recumbentibus basi instrucium3
porrectum3 lateratim compressiusculum ,• mandibula
superior ad apicem. utrinquè-emarginata3 adunca;
inferior apicé recurvato 3 àcumïnato.
N are s oblonga 3 plumïs obsita. Palpebra den-
tïculata.
Lingua.........
Collum médiocre.
A la pennâ spuriâ brevi; remige 2*. reliquis Ion-
giore.
Femora extra abdomen posita ; tibia pars inferior
plumosa.
Pedes tetradacfyli ; digiti très ante ri ores 3 pos-
licus unus , exteriores basi connexi 3 hallux quem-
admodum anteriores imo tarsi positus3 sedilem
eingens 3 omnibus artiçulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 1 2.
Prionopses in Africa habitant 3 insectis vie-,
tuant.
Corps un peu ovale, peint de cendré.
T ê te arrondie, huppée.
Bec garni à sa base de plumes dirigées eu
avanr, très-droit, un peu comprimé latéralement
; mandibule supérieure échancrée sur chaque
côté et crochue vers le bout; l’inFérieure
retroussée et acuminée à sa pointe. \
Narines oblongues, cachées sous les plumes.
Langue. . . . .
Cou médiocre.
Ailes à penne bâtarde courte 3 la 2e. remige la
plus longue de toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen 3 jambes totalement
emplumées.
Pieds tétradactyles 3 trois doigts devant, un
derrière ; les extérieurs réunis à leur base-j pouce
posé au bas du tarse sur le même plan que les an-
térieurs, cerclant le juchoir et portanç a terre sur
route sa longueur.
Queue à 12 rectrices.
Les Bagadais habitent . l ’Afrique et vivent
d’insectes.
* L e B a g a d a i s G e o f f r o y , i . P. Geoffroii.B.
Cristâ 3 capistro genisque albis ; capite 3 auribus
nigricantibus ; corpore suprà nigro-nitente 3 subtùs
albo j rostro nigro 3 pedibus flavis.
Huppe , capistrum et joues blancs 3 tête,
oreilles, noirâtres 3 dessus du corps d’un noir
brillant, dessous blant 3 bec noir 3 pieds jaunes.
L e nom que M. Levaillant a imposé à cet oiseau,
est celui de M. Geoffroy de Villeneuve,
qui l’a rapporté du Sénégal. Il a les plumes du
capistrum 3 la huppe et les joues d’un blanc pur j
la tête et les oreilles d’un noir qui approche de la
couleur gris de fer 3 le dessus et le devant du cou,
la gorge, la poitrine et les parties postérieures,
d’un blanc de neige 3 Je manteau, les scapulaires
et les ailes, noirs et à reflets bleuâtres sous certains
aspects 3 le- bord des grandes couvertures
alaires, des plus longues plumes scapulaires et des
dernières pennes secondaires, et les deux pennes
les plus extérieures de la queue, blancs 3 les autres
ont en outre plus ou moins de noir 3 les paupières
sont jaunes. Levaillant3 Hist. nat. des Oiseaux
dJAfrique 3 pl. .8 o ( le Geoffroy ). 2e edit. dit
nouv. Dict. d!Hist. natur. tàm. $.p. 145.V A fr i'
que occidentale.
L . c). E.. P.. R . 12.
. * * * G E N R E i t
G O N O L E K , Laniarius. Lanius.3 Linn. Lath.
Corpus jerè ovatum,
Caput rotundatum.
Rostrum basi glabrum 3 graciliusculum 3 suprà
conyexum3 lateratim compressum ; mandibula su-
perior versus apicem ut r in que émarginata, adunca 3
inferior brevior3iapice recurvata 3 acuta. -
JS ares orbiculares.
Lingua.........3 rictus djiatus.
Collum médiocre. '
AU pennâ. spuriâ brevi ; remige 2â. reliquis Ion-
Wwm . . . .
Femora extra abdomen posita; tibia ommno
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores ; pos-
ticus unus.; exteriores basi conjuncti 3 hallux quem-
admodum anteriores imo tarsi positus 3 sedilem
eingens3 omnibus artiçulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 1 1.
Laniarii in dumis Africa 3 A sia orientalïs ka-
bitant; insectis victitant. Pullis cacigenis escam
mater in os ingerit 3 hi e nido discedunt 3 tanthm
ad volandum ïdonei sunt.
Corps presqu’ovale.
Tête arrondie.
Bec nu à sa base, un peu grêle, convexe en
dessus, comprimé latéralement ; mandibule supérieure
échancrée sur chaque bord et crochue
vers le bout 3 l’inférieure plus courte, retroussée
et pointue à sa pointe.
Narines orbiculairer.
Langue......... 3 bouche ciliée. .
Cou médiocre.
Ailes à penne bâtarde courte 3 la 2e. rémige la
plus Ibngue de toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen 3 jambes totalement
emplumées.
Pieds tétradactyles 3 trois doigts devant, un
derrière; les extérieurs réunis à leur base 3 pouce
articulé au bas du tarse sur le même plan que les
antérieurs, cerclant lejuchoir et portant à terre
sur toutes lés articulations*.
Queue à 12 rectrices.
Les Gonoleks habitent dans les buissons de
l’Afrique et de l ’Asie orientale 3 ils vivent d’insectes.
Les petits naissent aveugles, sont appâtés
.dans le nid, et ne le quittent qu’en état de
voler. j
*Le GONOLEK PROPREMENT DIT. I. I . Bar-
barus, L. Suprà niger 3 subtus ruber; vertice femo-
ribusquejlavis 3 rostro pedibusque nigris.
Noir en dessus , rouge en dessous-3 y ertexe t
cuisses jaunes 3 bec et pieds noirs.
Gonolek ( mangeur d’insectes ) est le nom
que les nègres du Sénégal donnent à cet oiseau,
que l’on rencontre encore dans d’aurres contrées
' de l’Afrique, particulièrement près du Cap Vert,
dans le pays des Yolofs, où Sonnini l’a trouvé,
et où il porte le nom de Bolaye. Il se tient ordinairement
au milieu des buissons épais, et il se-
roit très-difficile de l’y découvrir, s’il ne se tra-
hisspit par son cri qui exprime monvoyo3 et qu’il
répète fréquemment, en ‘sÿlvtillant de branche
en branche.
La tête est d’un beau jaune en dessus et noire
sur les côtés 3 le dessus du corps, d’un joli n o ir ,
avec quelques plumes roüsses et blanches sur le
croupion 3 toutes les parties inférieures, jusqu’au
bas-ventre, d?un beau rouge clair ; celui-ci est
roussâtre 3 les petites' couvertures des ailes sont
noires; lès grandes j noirâtres et terminées de
roussâtre; les pennes, de la première couleur 3
celles de la queue, noires en dessus et en dessous.
Latham3 Index3 n. 45 ( Lanius barbarus). Brisson
3 Ornithol. tom. 2.p . 185 ( Pie-grièche r.ouge
du Sénégal). Buffon3 Hist. natur. des Oiseaux 3
tom. 1. p. 314. pl. enl. n. 5 6. VAfrique.
l . 5,. m p .. r . 12.
* L e Gonolek bacbakiri ou a plastron
N O I R . 2. L. Bacbakiri. L. Viridis3 subtus lüteus ;
lineâ ocülari utrinquè in pectus nigrum ductâ y rostro
nigro ; pedibus nigricantibus.
V e r t ; jaune en dessous3 ligne oculaire noire
et descendant sqr le noir de la poitrine ; bec de
cette couleur 3 pieds noirâtres.
Le nom qu’on a conservé â cette espèce est
celui qu’elle porte au Cap de Boftne-Espérance ;
on lui en applique encore d’autres tirés de ses
cris , comme jentje 3 bibi 3 couit 3 couit. Les Colons
l ’appellent Eiland-vogel; les Hottentots
Orop 3 et les Namaquois Hoep. Les syllabes bac-
ba-ki-ri expriment le cri du mâle, et couit3 couit
celui de la femelle. Leur nourriture se compose
d’insectes et de petits oiseaux. On trouve aussi
cette espèce à l’ile de Ceylan 3 elle fait son nid
dans des'buissons touffus, et sa ponte est de quatre
ou cinq oeufs, que le mâle et la femelle couvent
alternativement. Les jeunes suivent long temps
- leurs père et mère, et ne portent les couleurs
des adultes qu’après leur seconde mue.
L e plastron noir qui couvre la poitrine, est
comme suspendu par deux cordons de la même
couleur, qui encadrent le jaune orangé de la
gorge, et q u i, en passant sous le s'y eux , parviennent
jusqu’au bec ; le dessus de la tète est
d’un eeildïé-ôlivâtré ; le dessus du corps de la
même teinte, de même que le^ bord extérieur
C c c c c 2