
turgesch. deutschlands 3 2te aufi. B . I I I . S. 61$.
n. 19. i c édition dunouv. Diction. d’Hist. nat.
tom. n . p . 196. VEurope,
L . 4 E .. P.. R . 12.
L a F a u v e t t e lo c u s t e l l e . 17. S. Locus-
tella. S.. Fusco-viridis j macuiis nigricantibus ;
subtùs fiavescens ; pectore saturatiore ; caudâ eu-
neatâ ; rectxicibus mediis apice pauio mucrona-
tis; rostro fusco ; pedibus olivaceo-fuscis.
D ’un vert rembruni, tacheté de noirâtre en
dessus ; d’une teinte jaunâtre en dessous, plus
foncéesurla poitrine ; la queue cunéiforme ; les
rectrices du milieu un peu pointues â leur extrémité
; le bec brun ; les pieds d'un brun-olivâtre.
On ne rencontre pas fréquemment cette Fauvette
en France ; cependant on la trouve aux
environs de Paris , dans la No rmandie, en
Lorraine et en Picardie , mais rarement. Le
mâle fait entendre une espèce de ramage pareil au
bruit que le grain fait sous la meule ; ce ramage
est clair, aigu, et.semble exprimer au commencement
sr3 sr3 sr3 sr3 sr3 sr3 en d’autres temps,
il gazouille d’une manière très-agréable, et il
chante pendant la nuit lorsque le ciel est serein.
L e nid est d’une élégante structure, et les oeufs
sont aussi gros que ceux de la Fauvette cendrée 3
mais plus alongés et d’un bleu pâle ou d’un blanc
bleuâtre.
Cette espèce fréquente ordinairement les pâturages,
se tient dans, l’épaisseur des haies, dans
les buissons les plus touffus, les genêts épineux
et dans les bruyères. L e mâle arrive le premier
a.u printemps, se perche alors a 1 extrémité des
branches,et fait entendre la chansonnette dont il t
a été question ci-dessus.
L a Locustelle est d’un vert un peu olivâtre,
tacheté de brun-noirâtre en dessus ; les taches
sont petites sur la tête, 011 elles forment six bandelettes
longitudinales, lorsque les plumes sont
couchées ; ces taches sont plus grandes sur le. dos
et sur les parties postérieures ; une ligne fauve
fort étroite passe au-dessus de l’oeil ; les paupières,
la gorge et les parties inférieures sont de
cette tefn.te, qui est claire au milieu du ventre,
moins sur la poitrine, foncée sur les côtés, et
avec des taches sagirtées sur quelques plumes
des couvertures inférieures de la queue ; les pennes
des ailes et leurs couvertures supérieures sont
brunes et bordées d ’olivâtre sombre ; leur pli et
leurs couvertures inférieures, roussâtres ; les pennes
dé la queue, larges., d’un brun fonce, avec
des raies transversales d’un brun sombre ,
et qu’on ne distingue bien que lorsqu’on posé la
queue obliquement ; les deux rectrices intermé-.
diaires sont longues de deux pouces un quart et
un peu pointues ; les plus extérieures, longues
d’un pouce et un peu arrondies à leur extrémité ;
les autres sont étagées , et d’autant moins arrondies
, qu’elles sont plus proches de celles du milieu.
Le jeune diffère de l’adulte en ce qu il a les
paupières, la gorge et le dessus du corps d un
blanc un peu chargé de gris sur les côtes, varie
de petites taches brunes sur le devant du cou, et
en ce que celles des couvertures inférieures de la
queue sont plus larges et plus nombreuses. Bris-
son 3 Ornithologie 3 Supplément 3 tom. 6. p. 11 K.
n. Ü i.p l. 5. fig. 2. ( Fauvette grise tachetée.)
2e édition du nouveau Diction. d’Hist. mat.
tom. \ i . p. 198, L ’Europe.
L . 5 % E.. P.. R . 12.
L a F a u v e t t e de marais. 18. S. Paludicola.
S. Supra nigricante et rufescente varia ; subtùs
superciliisque Jîavescente alba 3 vertice fas dis dua-
bus atris ; caudâ rotundatâ ; rostro fusco $ pedibus
pallide incarnatis.
L e dessus varié de noirâtre et de roussatre ; le
dessous et les sourcils d’un blanc-jaunatre ; deux
bandes noires sur le sommet de la,tête ; la queue
arrondie ; le bec br.un ; les pieds d une couleur
de chair pâle.
L e bord des fleuves et des étangs, les marais
inondés et remplis de roseaux sont les lieux que
cette Fauvette habite pendant la belle saison ;
mais elle les quitte à l’automne et se jette alors
dans les champs de pois et de vescés vertes pour
y chercher sa nourriture. Elle est tellement grasse
dans cette saison, qu’elle ne peut presque pas
v o le r , et devient quelquefois la proie des chiens
de chasse. Son nid et ses oeufs ne sont pas connus.
Les individus que nous-avons vus , nous ont ete
envoyés de la Lorraine et de la Picardie.
Trois bandes longitudinales, dont deux noires
et l’autre d’un blanc-jaunâtre, se font remarquer
sur le sommet de la tête; les sourcils sont d.e la
dernière teinte, de même que toutes les parties
inférieures; mais elle s’éclaircit sur la gorge ; le
dessus du corps est roussâtre, avec des-taches
longitudinales sur le milieu de chaque plume,
larges sur le dos; étroites, et seulement le
long de la tige , sur le croupion et sur les couvertures
supérieures de la queue ; celles dés ailes,
ainsi que leurs pennes , sont brunes et bordées
de roux foncé. Des individus ont un trait
noir sur le milieu des-plumes de la pôirrine , et
•daarres, sur celles des flancs et sur les couvertures
inférieures de la queue, dont les pennes
sont pareilles aux ailes, étroites et un peu pointues.
La femelle est d'un gris un peu roussacre
sur les parties supérieures, sur les ailes et sur le
• bord des couvertures caudales, dune couleur
t plus claire que-celle du mâle en dessous du corps,
avec une nuance jaunâtre sur les côtés et sur le
I haut de la poitrine. Bcchstein, Naturgesch> L deutschlands, i te aufl. B . 4. S. fi3 3. «. a° - 1 edi-
li. don du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 1 1 . p. 202.
L'Europe.
L . 4 t. E .. P.. R . 1* .
L a F a u v e t t e pipi. 19. S. Anthoides. S. F i-
W rescente-fusca ; subtùs luteo alba3 longitudinaliter
ÿ fusco maculata , superciliis flavescetitibus ÿ cauda
p subfurcatâ 3 nigricante-fuscâ ; rostro supra fusco 3
I subtùs Jîavescente ; pedibus flavo-fuscis. |
D ’un brun-verdâtre en dessus; d’un blanc-jauna-.
j tre, tacheté longitudinalement de brun en des-
1 sous ;-la queue un peu fourchue, d un brun-noi-
| râtre ; le bec brun en dessus, jaunâtre en dessous ;
| les pieds d’un brun-jaune.
L e nord de l’Amérique est le séjour de cette
I. espèce pendant la belle saison, et les îles dites
;j Grandes - Antilles sont, les lieux où elle passe
I l ’hiver. Elle paroîc dans l ’état de N ew -Y o r c k .
| vers la fin de mars, y reste quelque temps et se !
; transporte ensuite dans des contrées plus, boréa-
P les. Son plumage présente de tels rapports avec
|| celui des Pipis des arbres et des buissons, qu’on
les confond souvent au premier aperçu ; de plus
-p elle a , comme ceux-ci, l’habitude de chercher ,
sa nourriture à terre, surtout pendant l ’automne.
I l paroît qu’elle habite aussi dans le nord de
■ £ l ’Europe ; car M. Dufresne, naturaliste attaché
au Muséum d’histoire naturelle, possède un indi-
Jj vidu qui a été trouvé en Suède.
L e dessus de la tête, toutes les parties supé-
>-tieures, les ailes et la queue, sont d’un brun
nuancé de vert ; on remarque sur les côtés de la
tête deux traits d’un blanc-jaunâtre, l ’un au-dessus
de l ’oe il, l’autre au-dessous ; le loruni est
•noirâtre ; la gorge et les parties postérieures
.■ '|sont d’un blanc nuancé de jaunâtrè et tacheté de
brun noir sur le devant du cou, la poitrine et les
flancs ; le dessous de la queue est gris. Vieillot 3
Hist. des Oiseaux de L’ Amérique septentrionale 3
tom. 2. p, i6 .p l. 82. f Fauvette brune. ) 2e édit.
Au nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 1 1 . p. 2.08.
L ’Amérique et l’Europe boréales.*
L . 4 j . E.. P.. R . 12.
L a F a u v e t t e ic t e r in e . 20. S . Icterina. S.
Olivaceo- cinerea ; subtùs supercilüsque flava ;
remige prima longiore quàrn quarta ; rostro basi
subdilatato3 dein tam lato quàm alto ; supra fusco 3
subtùs jîavescente ; pedibus flavo-fuscis.
D ’un cendré - olivâtre en dessus , jaune en
dessous et sur les sourcils ; la première rémige
plus longue que la quatrième ; le bec dilaté à sa
base, ensuite aussi large que haut, brun en dessus,
jaunâtre en dessous; les pieds d’un brun-
jaune.
Jusqu’à présent nous n’avons vu que deux individus
de cette espèce, dont l ’un est au Muséum
d’histoire naturelle, et l’autre se .trouve dans la
collection de M. de Riocoutr. Elle a un plumage
très-ressemblant à celui des Fauvettes lus-
ciniole et flavéole ; mais elle offre d’ailleurs des
dissemblances qui nous ont paru spécifiques ,
comme d’avoir le bec déprimé seulement à sa
base ; la première rémige sensiblement plus longue
que la quatrième et presqu’égale a la troisième
; tandis que le bec de la Lusciniole est chez
tous les individus que nous avons vus, déprimé
dans la plus grande partie de sa longueur ; que
. celui de la Flavéole est comprimé latéralement
dès son origine, et ces deux oiseaux ont leur
première rémige plus courte que la quatrième ;
enfin ïlctérine est plus petite que la première et
plus grande que la dernière. Toutes les parties
supérieures sont d’un gris-olivâtre ; les sourcils ,
les paupières, la gorge et routes les parties postérieures,
jaunes; les couvertures inférieures des
ailes,/d’un blanc un peu lavé de jaune; quelques
taches brunes vers le dessous du pli de l’aile ; les
pennes d’un gris-brun, bordées en dehors d’o livâtre,
blanches en dessous et sur leur côté interne;
les pennes secondaires lés plus proches
du dos, avec une large frange d’1111 blanc-jaunâtre
à l’extérieur; les pennes caudales pareilles aux
pennes alaires en dessus, grises en dessous.
2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 1 1 .
p. 194. La Lorraine3 l’Europe.
L . 4 -f. E .. P . .'R . 12.
L a F a u v e t t e p itch o u . 21. S. Datfordiensis.
S. Saturnie rufo-fusca • subtùs ferruginea ;
abdoniine medio albo ; palpebris et iridibus cocci-
neïs ; rostro pedibiisque fi avis.
D ’un brun roux foncé en dessus, ferrugineux
en dessous ; le milieu dè L’abdomen blanc ; les
paupières et l’iris écarlates ; le bec et les pieds
jaunis.; :
L e Pitchou est d’une extrême mobilité, et se