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vante ; celle-ci est un peu moins grande : on en
voit encore une sur la troisième rectrice, mais
elle est très-peu apparente. D e A-^ara3 Apun-
tamientos par'cl la Hist. nat. de los Paxaros del
Paraguay ~y Rio de la P lata , tom. i . p. 3'^9*
n. S 3. 2e édit, du nouv. Diction. d3Hist. natur.
tom. 14 . p. 103. VAmérique australe.
L . 8 j . E.. P.; R . 1 1 .
L ’H abia a c r a v a t e N O I R E . 2 . S. Melano-
pis. S. Cinereus ; facie 3 mento 3 gutture 3 rostro
pedibusque nigris.
Cendré j face, menton, gorge, bec et pieds
noirs.
L e mâle de cette espèce, qui se trouve â
Cayenne et qui se plaît dans les lieux découverts,
esc d’un beau noir sur le devant et le derrière de
la tête, sur la gorge et le devant du cou ; cendré-
bleuâcre sur le reste du plumage ; cette teince
est plus claire sur le bas-ventre et plus foncée
sur les ailes et la queue, à l’exception du bord
extérieur des pennes ; la queue esc un peu étagée.
L a femelle porte une couleur brune sur les parti
es où le mâle est noir, et celle-de son corps incline
un peu au jaune. Le jeundfmâle ne diffère
de l’adulte qu’en ce qu’il est roussâtre où celui-ci
est noir. Latham 3 Index 3 n. 1 o ( Tanagra mêla-
nopis). Bujfon3 Hist. nat. des Oiseaux3 tom. 4.
p. 25 4 ( Carnation Cravate), pl. enl. n. 74. fig. 2
( Tangàra à cravate noire de Cayenne). VAmérique
méridionale.
L . 7. E.. P.. R . 12.
L ’H a b ia G R I V E R T . 3 . S. Virescens. S. Supra
fuscescente-viridis 3 sut tus sordide albus ; super-
ciliis albis ; gui a stria utrinquè nigrà; caudâ cunei-
formi ; rostro rubescente; pedibus pallidé griseis.
D ’un vert-brunâtre en dessus, d’un blanc sale
en dessous ; sourcils blancs; strie noire sur chaque
côté de la gorge. ( P l. 142. n. 2. )
On rencontre cet oiseau à Cayenne , mais rarement.
Il a été placé par BufFon et Latham
parmi les Rôties3 mais il n’en a pas les caractères,
et c’est un vrai Habia 3 d’après la forme
de son bec. Il a toutes les parties supérieures, les
pennes moyennes des ailes et celles de la queue ,
d’un vert-olive ; les joues, le devant du cou, la
poitrine et le haut du ventre, gris-cendrés ; un
trait blanc sur les côtés de la tê te ; la gorg e ,
blanche et bordée par un trait noir longitudinal ;
les grandes pennes alaires, d’un verdâtre clair,
Latham3 Index3 n. 1G ( Coracias cayana ). Bujfbn3
O L O G 1 E .
Hist. nat. des Oiseaux, tom. 3. p. 134. pP enj
n. 6 16 ( Grtvert ou Rolle de Cayenne).
, L . 9. E.. P.; R. 12.
* L ’H ab ia a épaulettes b l e u e s . 4. S. Çya.
nopteriis. S. C.&rides cente-dnereus; a lis anticè. coe-
ruleis ; remigibus nigris 3 viridi marginaùs ; caudâ
subtus ç&rulescente ; rostro pedibusque nigrican-
tif),us. .
D ’un gris,-bleuâtre ; haut de l’aile bleu ; rémiges
noires et bordées de vert ; queue bleuâtre
en dessous ; bec et pieds noirâtres.
Un gris-bléu, qui,.sous certains aspects, in-
cline au vert, domine sur le plumage de, cet oiseau
du Brésil ; mais il est plus foncé sur les parties
supérieures que sur les inférieures ; le haut
de l’aile port.e une grande marque d’un bleu
d’outre-mer, en forme d’épaulette*, les pennes
alaires et caudales ont à. l’extérieur une bordure
assez large d’un vert d’aigue-marine, sur un fond
noir ; la queue est, en dessous, de la couleur du
corps et fourchue. La femelle diffère du maie en
ce qu’elle n’a point d’épaulettes, qu’elle est grise
ou celui-ci est d’un gris-bleu *, que ses ailes et sa
queue sont bordées de vert sale; que son bec et
ses pieds sont bruns. Cette espèce est au Muséum
d’histoire naturelle. 2c édit, du nouv. Dite. d’Ilist,
nat. tom. .14. p. 104. L 3 Amérique méridionale.
L . 6 E.. P.. R . 12.
* * L ’H a b ia a g o r g e n o ir e . 5. S . Atricqllis.
S. Supra fuscus 3 gutture nigro ; Corpore subtus
rubescente-albido ; rostro Jlavo aut aurantio ; pedi-
bus nigricantibus.
Brun en dessus ; gorge noire ; dessous du corps
d’ùn blanchâtreTrougeâtre ; bec jaune ou orangé;
pieds noirâtres.
C e t oiseau , que M . de Azara a fait connoitre
sous le nom d'Habia gola negras se trouve an,Paraguay
, mais rarement. Il a toutes les parties supérieures
brunes 3 la gorge et une partie du devant
du cou, d’un hoir pur, chez des individus qui
ont encore de cette couleur en avant de lceil)
elles sont marbrées de brun chez d’autres ; le
reste du devant du cou et le dessous du corps,
d’un blanchâtre lavé d’orangé 3 les couvertures
des ailes, couleur de perle; le reste des ailes,
brun et bordé de jaune. D e Arara 3 ApWta'
mientos para la Hist. nat. de los Paxaros del
raguay, etc. tom. 1. p. 348. n. 42. 2e édit, du nouv.
Dict. d3Hist. natur. tom. 14 ,p. 104. L3Amérique
méridionale.
L . 8. E.. P.. R . 12.
O R N I T H O L O G I E .
** L ’H A B i A jaune, 6. S. Fldvus. S. Superciliis
corporeque subtàs saturate jlavis ; supra jlaves-
cente-fusco ; rostro supra nigricanie 3 subtàs c&ru-
descente ; pedibus nigricante-fuscis.
Sourcils et dessous du corps d’un jaune foncé;
dessus d’un brun-jaunâtre; Bec noirâtre en dessus
bleuâtre en dessous ; pieds d’un brun-noirâtre.
M. de Azara a classé cet oiseau avec les Ha-
bias 3 parce queson ensemble présente la même
forme ; mais.il en diffère eh ce que son bec n’est
point comprimé, qu’il est muni d’une échancrure
profonde sur les bords et vers le milieu de
sa partie supérieure, dont l’intérieur porte une
seule arête longitudinale et saillante ; il en diffère
encore par son envergure, ses jambes, ses
pieds et ses doigts qui sont plus courts-.:
Il a la langue étroite et un peu grosse ; le
tarse, robuste; l’iïis ,, nullement apparent; la
secondé, la troisième et la quatrième des pennes
alaires, de la même longueur; les douze de la
queue, presqu’é g a le s le bec fo r t , long de sept
lignes, large de cinq et épais de quatre et demie ;
les sourcils et les parties inférieures du corps,
d’un jaune foncé ; les pennes et les grandes couvertures
des ailes, bordées dé cette couleur, sur
un fond brun ; le reste du plumage, brun-jau-
nâcre. De A^ara, Apuntamïentos para La Hist.
nat. de los Paxaros del Paraguay y Rio de la
P lata 3 tom. 1. p. 358. n. 87. 2e édit, du nouv.
Diction, d3Hist. natur. tom. 14. p. 105 . UAm é -
rique méridionale.
L . 8 -J. E . . P . . R . n .
* L ’H a b i a n o ir E T BLANC. 7 . S. Melanoleucus.
S. Supra 3 gutture 3 jugulo pectoreque ameriori
nigris j corpore subtàs albo ; rostro supra nigro 3
subtàs flavicante ; pedibus nigris.
Noir en dessus, sur la gorge, le devant du cou
et le haut de la poitrine ; blanc sous le corps ;
bec noir en dessus, jaunâtre en dessous ; pieds
nôirs^c.
Nous avons décrit cet Habia d’après-un individu
qui est au Muséum d’histoire naturelle , et
qui a été apporté de l’Amérique méridionale. La
tête, la gorge, le cou, le dessus du corps, les
ailes et la queue sont d’un noir profond ; cette
couleur se prolonge sur le haut de la poitrine, où
ellè est terminée par une grande échancrure,
dont- les deux extrémités descendent- sur les
flancs ; le reste de la poitrine et toutes les parties
postérieures sont d’un beau blanc, 2e édit, du
79 r
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 14. p. 105. L’Amérique
méridionale.
L . 7. E.. P.. R . 12. .
* * L ’H a b ia PLOMBÉ. 8. S. C&rulescens. S. Capite
corporeque supra nigricanie■ c&rulescentibus 3 subtàs
rufo-albido ; rostro nigricante.
Tê te et dessus du corps d’ùn bleuâtre-noirâ-
tre; dessous d’un roux-blanchâtre ; bec noirâtre.
C ’est l ’Habia le plus commun au Paraguay,
où il se rient dans les halliers épais, voisins ou
éloignés des habitations ; il y place son nid à la
moitié de la hauteur des buissons, le compose
de petits rameaux et de lianes sèches et flexibles,
entremêlés de quelques grandes feuilles
d’arbre ; -d’autres lianes, plus déliées et moins
noueuses, forment la couche sur laquelle la fe-
- melle dépose deux oeufs également gros aux deux
bouts, tachés de noir, sur un fond d’un beau
bleu de ciel, et dont les diamètres ont douze
lignes et demie et huit et demie. Le chant que le
mâle fait entendre dans la saison des amours est
varié et agréable. Il se familiarise aisément, ec
mange, dit M. de Azara, lorsqu’il est gardé en
liberté dans une maison , du pain sec ou tendre ,
du maïs pilé , des fruits , de la viande , enfin de
tout, mais non de la même manière que les autres
oiseaux , qui avalent sans mâcher. Si le morceau
est trop gros, cet Habia ne le touche point
avec son pied , ni l’élève ni le secoue , mais il le
prend avec son b ec , e c , sans le quitter, le mâche
de la même manière que les quadrupèdes.
I l n’y a point de différence entre le mâle, la
femelle et le jeune. Leur queue est étagée et les
deux pennes du milieu dépassent les plus voisines
de dix lignes ; un trait blanc chez des individus,
jauhe.-paille chez d’autres, large d’une ligne ec
demie, prend,naissance aux narines, ec se termine
au-delà de l’oeil ; la tête et toutes les parties
supérieures sont d’une couleur de plomb noirâtre
et lavées de jaune ; cette teinte est plus rembrunie
sut le croupion et les ailes ; les parties
inférieures sont d’un roux-blanchâtre ; une petite
tache noire est entre le bec et l’oeil, et un traie
de la même couleur descend depuis la partie inférieure
du bec jusque sur chaque côté du cou,
M . de Azara a vu un individu qui avoir du brun-
jaunâtre sur toutes les parties.supérieures. D e
A\ara3 Apuntamïentos. para la Hist. nat. de los
Paxaros del Paraguay y Rio de la P lata 3 tom. 1,
p. 342, n. 81 ( Sabia ceja blanca). 2e édit, du