
■ V|UJ-UJ. ic ic r e c , mais il n entre jamais dans les
bois, ni dans les h'alliers, ni dans des habitations.
[ M. Azata a vu un grand nombre de ces
oiseaux au Paraguay, jusqu’à la rivière de la
Platai Dans la saison des ^amours, le mâle se
montre assez long-temps sur les plantes ; son
chant esc si varié et si gracieux, qu’il ne le cède,
selon ce naturaliste, qu’à celui du Rossignol ;
ses modulations sont nombreuses, douces, agréables
et pleines d’expressipm
La gorg e , la partie antérieure du cou, la poitrine,
les couvertures inférieures et les bords des
pennes de 1 aile sont blanches ; le ventre est d’un
roussatre clair; un ttaitpresque blanc surmonce
1 oeil-, derrière lequel est un trait parallèle et
brun; un mélange de blanc et de roussatre
couvre, le reste des côtés1- de la tète; le derrière
du cou est noir et rayé de blanc en longueur ;
d'autres lignes noirâtres traversent le fond blanc-
roussatre du dos et du croupion ; ces-lignes sont
plus nombreuses et plus apparentes sur les couvertures
supérieures de la queue; l'extérieur de
ses pennes, le côté supérieur et l’extrémité des
pennés àlaires ont des raies” transversales d’un
brun-r-oussâtre et noirâtre ;. il en est de même
pour les grandes couvertures des ailes, et un
brun clair colore les autres; le reste des ailes est
brun, et celui de. la queue, noirâtre. C e n’est
p o in t, comme le dit Sonnini dans la traduction
de l’ouvrage de de A za ra , le Troglodyte de
la Louisiane, qui esc décrie ci-dessus sous le
nom de Thryothore des rivages. D e Avara,
Apuntamientos para la Historia de las Paxaros
del Paraguay, ecC. tom. z. p. z 9; n. 1 5 1. i c édit,
du notât. Diction, d’Hist. nat. tom. y 4. p. 55.
V Amérique méridionale.
L . 4. E.. P.. R . i z .
L e T hryothore a long bec. 7. T. Longirostris.
T, Supra fuscescente-rufus; subtùs ru fus;
superciliis àlbis; remigïbus et rectric'tbus nigro ru~
foque fasciatis; rostro supra nigricante, subtùs
flavescente ; pedibus ttigricantibus.
D ’un roux-brun eh dessus, roux en dessous;
sourcils blancs ; rémiges et rectrices rayées en
travers de noir et de roux;- bec noirâtre en dessus,
jaunâtre en dessous; pieds noirâtres.
C e t oiseau du Brésil a , dans son plumage,
des rapports avec les précédens ; mais il en d iffère
essentiellement par son bec robuste, long de
quinze lignes depuis les coins de la bouche, et
un peu arqué depuis son milieu jusqu’à sa pointe. I
I l a le dessus de la tête d'un brui} sombre ; les I
sourcils, blancs; une tache brune, qui part du
coin de l’oeil et s’étend jusqu’aux oreilles ; les
joues, d’un blanc sale, tacheté de brun;,routes
les parties supérieures, d’un roux rembruniles
pennés des ailes et de la queue, rayées en travers
de roux et de noir; la gorge , blanche, et
toutes les parties postérieures, grises, avec du
roux sur les flancs. I e édit, du nouv. Diet. d’ Hist.
nat. tom. 34./?. 5 6. VAmérique méridionale.
L . 5 E.. P.. R. 12.
L I X e. G e n r e .
E T O U R N E A U , Sturnus3 Linn.
Corpus oblongum y nigro 3 olivaceo 3 albo 3 vio-
laceo pictum.
Caput subrotundum.
Rostrum rectum 3 porrectum 3 integrum 3 latera-
um depressiusculum 3 apice obtusum et planius-
culum y mandibula superior inferiore longior.
J\ares longitudinaliter apertA 3 membranâ for-
nicatâ supra tecta.
Lingua cartilaginea 3 plana 3 apice fissa.
Collum mediocre.
A U pennâ spuriâ minima gracileque ; remise
prima omnibus lonoiori.
Femora extra abdomen posita; tibia parte in-
feriori plumosA.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores 3 unus
posticus ; hallux quemadmodùm anteriores imo
tarsi p ° situs 3 sedilem cingens 3 humi incumbens ;
digiti posterior et externus aquales 3 exteriores basi
connexi.
Unguis posticus omnibus longior.
Cauda rectricibus 12.
Sturni in Europâ 3 Africa Asiâque habitant ;
insectis 3 vermibus 3 baccis limacibusque victitant;
in arboris et rupis cavis nidificant ; ova 5 pariunt.
Pullis CAcigenis mater escam in os ingerit 3 et
cum e nido discedunt 3 tanthm advolandum idonei
sunt.
Corps oblong, peint d’o livâtre, de blanc, de
violet et de noir.
Tê te un peu arrondie.
Bec droit, tendu, entier, un peu déprimé latéralement,
obtus et un peu aplati à sa pointe ;
mandibule supérieure plus longue que l ’inférieure.
Narines ouvertes longitudinalement, couvertes
en dessus dune membrane gonflée.
Langue cartilagineuse, aplatie, fendue à sai
pointe.
Cou médiocre.
Ailes à penne bâtarde très-petite et grêle ;
la première rémige la plus longue de toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen ; jambes couvertes
de plumes sur leur partie inférieure.
Pieds tétradactyles ; trois doigts devant, un
derrière, ; le; postérieur et le doigt externe égaux ;
pouce posé au bas du tarse, sur le même plan que
les doigts intérieurs , embrassant le juchoir et
portant à terré sur toute sa longueur.
L ’ongle postérieur le plus long de tous.
Queue â 1 1 rectrices.
Les Étourneaux habitent l’Europe, l’Afrique ;
et l’Asie. Us vivent de baies, de limaçons, d’insectes
et de vers ; nichent dans des trous d’arbre
et de rocher j leur ponte est de cinq oeufs. Les !
petits naissent aveugles, sont nourris dans le nid, ;
et 11e le quittent qu’en état.de voler.
L’Étourneau proprement dit. i . S. Vulga-
ris. S. Corpore nigro - nitente , punctis albis ;
rostro Jlavescente } pedibus incarnatis.
Corps d’un noir brillant, ponccué de blanc ;
bec jaunâtre 3 pieds couleur de chair. ( P l. 164.
ri, 4.)
Le chant de cet oiseau, très-commun en
France, est un gazouillement presque continuel,
qu’il ne fait entendre qu’au printemps ; il a en
outre un cri qui n’est guère qu’un sifflement long
et très-aigu. Les Étourneaux se tiennent pendant
- une grande partie de l’année en troupes nombreuses
; mais dès les premiers jours du printemps
ils s’isolent par paires : les mâles se disputent
les femelles avec acharnement, et elles
appartiennent aux vainqueurs. Us nichent dans
un trou d’arbre, dans une crevasse de rocher,
dans les colombiers, même sous la couverture
des maisons et des églises. Us font ordinairement
deux couvées par an ; mais la seconde n’a
guère lieu que lorsqu’on leur a enlevé la première
: leur ponte est de quatre oeufs d’un bleu-
verdâtre. Le mâle soulage sa femelle dans l’incubation
, en couvant lui-même quatre ou cinq
heures pendant le jour. U s’apprivoise facilement,
et a beaucoup d’aptitude à apprendre ce qu’on lui
enseigne. Sa voix devient alors claire, sonore, et
son sifflet très-agréable ; il prononce facilement
des mots, et quelquefois un phrase de suite ; son
gosier souple se prête à toutes les inflexions et à
tous les accens,.
Le plumage de cet Etourneau est d’un beau
noir lustré, à reflets verts, pourpres et violets sur
diverses parties, et chaque plume est terminée
par une tache blanche ou roussatre sur les pajties
supérieures et sur les couvertures des ailes et de
la queue ; le bord extérieur des pennes alaires et
caudales esc roussatre sur un fond d’un brun-noirâtre
à l’ intérieur ; les plumes de la tête et du cou
sont longues et étroites, et des taches blanchâtres
occupent l’extrémité de celles des joues, de la
gorge er des parties postérieures. T e l est le mâle
après la mue, pendant l’hiver et dans les premiers
jours du printemps j mais ensuite son bec
devient d’un beau jaune-orangé J les mouchetures
rousses et blanches disparoissent en grande
partie, et quelquefois totalement j alors le plumage
est d’un beau noir-violet, avec des reflets
plus prononcés et plus vifs.
La femelle a moins de reflets, des mouchetures
plus.larges ou plus longues, et plus nombreuses
: son bec est brun. Les jeunes, avant leur
première m ue, sont d’un brun-noirâcre sans taches
et sans reflets. Comme, à cette époque, les
sexes ne présentent aucune différence dans leurs
couleurs, on ne peut distinguer les mâles qu’en
ce qu’ils ont une tache noirâtre peu apparente
sous la langue, tache qui ne se trouve poinc sous
celle de la femelle. Brisson 3 Ornithol. tom. 1.
p. 43 p. n. 1. Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux 3
tom. 3.p . i j 6 . pl. enl. n.y^. L ’Europe.
L . 8. E.. P.. R . 12.
j ** L’E tourneau de la D aourie. 1. S. Daou-
ricus. S. Corpore supra atro-violaceo3 subths cine-
rascente-albo ; rostro nigro i pedibus CArulescente-
nigris.
Dessus du corps violet-noir ; dessous blanc-
cendré; bec noir ; pieds d’un noir-bleuâtre.
L e savant naturaliste Pallas a• rencontré cette
espèce dans la Daourie méridionale, et ne l’a
pas vue dans les autres contrées de la Sibérie.
Elle se tient ordinairement dans les saussaies, où
elle se nourrit d’insectes et de quelques autres
végétaux. Elle construit son nid dans des trous
de rocher, .et quelquefois sous les toits, dans les
villages ; sa ponte esc de trois oeufs d’un vert
foncé.
Cet Étourneau a l’iris brun ; une raie blanche
sur les cotés de la tête, dont le sommet es t, de
même que le dessus du corps, d’un noir-violet ;
toutes les parties inférieures sont d’un blanc-
cendré-; les couvertures des ailes, noires et à reflets
verts; celles de la queue, violettes; les
pennes alaires, noires, bordées, et terminées de
blanc ; la queue est un peu fourchue et d’un noir-
verdârre.;
L a femelle a la tête et le dos bruns ; les ailes