Merle, qai à les ailes si courtes, qu’il ne peut
peut faire de longs v o ls ; aussi le voit-on presque
toujours à terre, et ne voltiger qu a <lé petites
disrances. Son plumage est généralement
brun ; cette couleur incline au cendré sur les
• parties supérieures et sur la poitrine ; la queuè
est cunéiforme et assez longue ; les ailes en repos
atteignent à peine le croupion ; quelques poils
noirs garnissent la base des mandibules en avant
de l'oeil j-l’iris est bleu. Latharii, Index , Suppl,
p • 43 • à* 1 . 2e édit, du nouveau Dieu d'Hist. nau
' tom. îô . p. 149. VAustralasie,
* L . 9. E .. P.. R. 1 1 .
* * L e M e u l e b a ^ a ^ i l l ^w i l l . 45. T. Mus-
eïcola. T. Capitej collo superiore dorsoque nigris ;
cor pore subtus albo ; a lis caudâquefuscis ; rostro
pedibusque fuscis.
Tête-, dessus du cou et dos noirs ; dessous du
corps blanc ; ailes et queue brunes ; bec et pieds
de cette coule-ur.
L e n o m i m p o s é à c e t t e e s p è c e e s t c e l u i q u ’ e l l e
p o r t e à l a N o u v e l l e - G a l l e s d u ’s u d . L e s m o u c h e s
e t l e s i n s e c t e s s o n t s e s à l i m e n s d e p r é f é r e n c e .
S o n p l u m a g e e s t b r u n s u r l e s a i l e s e t s u r l a
q u e u e ; n o i r - b l e u â t r e s u r l é d e s s u s d u c o u e t s u r
l e d o s ; b l a n c s u r t o u t e s - l e s p a r t i e s i n f é r i e u r e s .
Latham , Index, Suppl, p. 43. n. 16. i c édit,
du nouv. Diction. d’ IILst. nàt. tom. 10. p. 2 50.
L 3 Australasie.
L . 9. E.. P.. R . 12.
* * L e M e r l e b a n ia h b o u . 46. T. Canorus. T.
Supra griseus , subtàs ferrugineus ; lineâ albâ pone
oculos ; <auda rotundatâ ; rostro pedibusque
Jlavis..
G r i s e n d e s s u s * ; f e r r u g i n e u x e n d e s s o u s ; l i g n e
b l a n c h e d e r r i è r e l ?oe i l ; q u e u e a r r o n d i e ; b e c e t
p i e d s j a u n e s .
Sonnerat , qui-a observé ce Merle à -la C h in e ,
dit que c’est le sfeàl oiseau de ce vasteèmpire qui
ait un chant remarquable ; on le trouve aussi au
-Bengale, où il est connu sous le noTn'de Wamen;
et on l’appelle Boubi à-Canton. I l se nourrit de
r i z , de vermisseaux, d’insectes, et même de
- viande, lorsqu’il est en cage.
L a couleur brune qui est répandue sur le plumage
de cet oiseau ,!est plus foncée sur les parties
supérieures que sur les inférieures, où elle tire
au gris, de même que sur le bord extérieur <les
pennes et des couvertures supérieures des'ailes ;
un trait blanc surmonte les yeux et s'érend un
peu au-delà ; la queue est longue de trois-pouces i
à peu près, et dépasse lès ailes en repos d’enviton
la moitié de sa longueur.
L a femelle est toute grise. à l'exception des
trois pennes alaires e t des trois plus extérieures
de la queue, qui sont blanches en grande partie.
Brisson , Ornith. tom. 2. p. 160.' n. 25. ( Merle
du Bengale.) Bujfon , Hist. natur. des Oiseaux ,
tom. 3. L'Asie orientale.
L . 9 f . E.. P.. R. 12.
** L e M erle a bec jaune d’A frique. 47,
T. Africanus. T. Nigricans ; pectorepennis nigris,
rufo marginatis tecto ; rostro Jlavo ; pedibus ci-
nereis.
-Noirâtre ; plumes de la poitrine noires et bor-
' dées de roux ; bec jaune ; pieds cendrés.
C et oiseau d’Afrique porre un plumage nôira-
tre , nué de brun-roux sur le devant du cou, la
poitrine et le ventre; de blanc au bas-ventre et
aux couvertures inférieures de la queue. Linn.,
édit. 13. p. 808. n. 14. i e édit, du nouv. Dict.
d3Hist. nat. tom. zo. p. 2 50. L'Afrique.
L . 10. E.. P.. R . 1 1 .
* * L e Merle a bec bleu. 48. T. Tenebrosus.
T. Dorso y alis gulâque nigris ; corpore shbtiis
albido ; vertice fusco ; rostro c&rulescenti ; pedibus
nigris.
D o s , ailes et gorge, noirs; dessous du corps
blanchâtre ; vertex brun ; bec bleuâtre ; pieds
' noirs.
On voit, fréquemment cette espèce au port
Jackson, dans la Nouvelle-Galles du sud. Elle
a le haut de la'gorge, le dos et les ailes, noirs ;
les pennes alaires, bordées de blanc ; routes les
parties inférieures de cette couleur, avec du brun
sur les côtés, près des ailes ; la tête ; en dessus,
de cette même teinte. Latham, Index, Suppl,
p. 42.72. 12. 2e édit, du nouv. Dict. d3Hist, nau
tom. 20. p. 25-0. L 3Australasie.
L. 6. E.. P.. R. 12.
* L e M e r l e b leu d e la C h in e . 49. T. Vio-
laceus. T. V-ïolaceo-cïnereus; capite, collo, pectore
teciricibusque alarum ad apicem chalybeo-fascia-
tis ; rostro pedibusque nigris.
D-un bleu- cendré ; tê te , cou, poitrine et la
pointe des tectrices de l’a ile , rayés transversalement
d’une couleur d’acier ; bec et pieds
noirs.
Sonnerat, qui a vu ce Merle à la Chine, le
décrit avec un plumage -assez généralement d’un
bleu- violet changeant ; mais les plumes de
la tête, da cou , de là poitrine fet des petites couvertures
des-ailes sont terminées par une bande
d’un bleu-violet chatoyant et à reflets métal- j
liques ; deux des petites pennes alaires ont leur
extrémité blanche ; les'plumes des jambes por- \
tent cette même couleur d’un côté et un bleu
foncé de l’autre; l’iris est rouge. Sonnerat,Voyag. |
aux Indes et à la Chine , tom. 2. p. i :88. pi. 108. |
2e édit, du nouv. Dict. d3Hist. nat. tom. 20.p. 2 5 2. ;
Les Indes.
L .. E.. P.. R. 12.
* L e Merle b r i l l a n t d e C o n g o . 50. T.
Splendidus. T . Virescente-c&ruleus, nitens; loris
c&mleis ; gutture pectoreque purpureo -violaceis ; j
renùgibus exths caruleis, inths fuscis; caudâ ni- \
•grâ, margine apieeque c&ruleà ; rostro pedibusque
nigris.
D ’un bleu-verdâtre brillant ; lorums bleus ;
gorge et poitrine d’un violet-pourpré ; rémiges
bleues à l’extérieur, brunes en dedans; queue
noire, bleue sur les bords ©t à la pointe; bec et
pieds noirs.
Quoiqu’on ait donné ce bel oiseau pour une
espèce particulière, il a de rels rapports avec le
Merle éclatant,. qu’on peur soupçonner qae ce
n’esc, qu’une race très-voisine. Le naturaliste
Perrein l ’a trouvé à Malimbe, dans le royaume
de Congo e t de Cacongo ,■ ©ù elle se tient sur
les palmiers, e t se cache si bien dans >le feuillage,
qu’il est difficile de l’apercevoir. Son vol n’est
pas rapide ; mais ses ailes frappent l’air avec tant
de force, qu’il en résulte un bruit qui s’entend
à plus de deux cents pas , et elle jette en même
temps un cri pareil à celui de notre Corneille.
La tête, le cou, le dos e t taures les couvertures
de la queue sont d’un bleu-verdâtre -y à reflets
métalliques ; le front porte un bandeau velouté
, composé de petites plumes noires et serrées;
d’autres, aussi courtes, couvrent les joues,
et sont d’un bleu à reflets violets, avec une bordure
d’or ; la gorge, la poitrine et les scapulaires
sont d’un violet-pourpré, à reflets cuivrés, et
sur le v entre, à reflets dorés ; les petites et
moyennes couvertures des ailes ont des taches
d’un noir velouté, et une bordure bleue vers leur
extrémité, sur un fond -vert éclatant ; les pennes
primaires des ailes sont brunes à l’intérieur,
bleues à l’extérieur et vers le bout ; cette couleur
-occupe sur les secondaires le tiers de leur longueur;
elles sont ensuite d’un noir velouté et d’un
bleu-violet pourpré; la queue est d’un noir v elouté;,
bordée*ec terminée de bleu en dessus,
brune en dessous, et arrondie à son extrémité ;
l’iris est blanc. Bujfon, édit. deSonnini, tom. -4G.
p. 209. 2e édit, du nouv. Dict. d3Hist. nat, tonu io .
p. 252. L 3Afrique.
L . 1 1 . E.. P.. R . 12.
* L e M e u l e br-ü n e t . 5 1 . T. Capensis. T. Fus-
eus ; -abdomine subflavescente ; crisso luteo ; rostro
pedibusque nigris.
Brun; abdomen un peu jaunâtre; couvertures
inférieures de la queue, jaunes ; bec et pieds
noirs.
Les habi-tans du Cap de Bonne - Espérance
donnent à ce Merle le nom de Gul-gat, qui
veut dire Cul-j<aune. C e t oiseau , fort babillard ,
a les parties supérieures, les -ailes et la queue,
brunes ; la poitrine, de cette même teinte, mais
plus claire, et prenant un ton jaunâtre sur le
ventre et sur les- cuisses.; le croupion et les couvertures
supérieures de la queue , d’un beau
jaune. La femelle ne diffère du mâle que par des
teintes plus foibles. Le jeune est varié de blanc,
avec les couvertures inférieures de la queue ,
jaunes. Brisson, Ornith. tom. 2. p. 259. n. 2 5
[Merle brun du Cap de Bonne-Espérance ). Bujf>n,
Hist. nat. des Oiseaux, tom. 3. p. 390. pl. enlurn.
n. 11-] [Merle à cul jaune du Cap ).
L , 7 E.. P.. R. 12.
* L e M e r l e bru NOIR, ç 2. T. Nigricans.
T. Capite gulâque nigris; palpebris aurantïis; cor-
pore suprà fus co ; abdomine fus co-fiav escente ;
* rostro pedibusque nigris.
T ê te et gorge noires ; paupières orangées ;
dessus du corps brun; abdomen d’un brun-jaunâtre
; bec et pieds noirs.
Nous devons à M. Levaillànt la connoissance
de cette espèce, qu’il a rencontrée dans la partie
australe de l'Afrique, vers le tropique du Capricorne.
Les Brunoirs sont en grand nombre sur
les bords de la grande rivière et dans le pays
des Namaquois. C e sont des oiseaux remuans et
babillards, qui se réunissent vers le soir en troupes
dans le même buisson , d’où ils se jettent en
pirouettant sur les insectes qui volent dans 'les
environs. Ils nichent dans les broussailles les
■ plus touffues, et leur ponre est de cinq oeufs.
La tête et la gorge sont noires ; les paupières,
orangées ; l’iris est d’un brun fon cé , et le reste
du plumage, pareil à celui du Brunet. La femelle
diffère du -mâle par une taille plus petite et un
plumage moins coloré. Montbelliard donne -ce
Merle pour-une variété du Brunet ; mais M . Le