488 O R N I T H
Ja qneue sont moitié blanches et moitié noirâtres
; le milieu de la gorg e , le devant du cou,
la poitrine et les flancs, d’un toux clair ; les parties
postérieures, d’un blanc légèrement lavé de
roussâtre.
C h e z la femelle, le blanc de l ’aile est peu apparent
; elle n’a point de plaque noire ni de blanc
sur les côtés de la tête ; les sourcils, la gorge et
toutes les parties postérieures sont roussâtres,
mais d’un ton plus foncé sur la poitrine. Les
jeunes mâles lui ressemblent assez après leur
première mue, et o n t, dans leur premier âge, le
dessus de la tête et du corps tacheté de blanchâtre,
de roux et de noirâtre. Brisson> Ornith.
tom. 3.p . 432. n. 16 . Bujfbn3 Hist. nat. des O iseaux
> tom. 5. p. 224'. pl. enl. n. 678. fig. 2.
VEurope.
L. 4 E.. P.. R. 12.
* L e T a r ie r a c r o u p io n r o u x . 225. S .P y r -
rhonota. S . Suprà cinereo-fusca j subtàs rufes-
cens ; rostro pedibusque fuscis.
D ’un gris-brun en dessus 3 roussâtre en dessous;
bec et pieds bruns.
C e t oiseau de la Nouvelle - H ollande fait
partie de la collection du Muséum d’Histoire
naturelle. L a tête, le dessus du corps, les ailes et
la queue sont d’un gris rembruni ; le croupion et
les couvertures supérieures de la queue, roux ;
la gorge est d’un gris-blanc, parsemé de petites
taches effacées ; toutes les parties postérieures
sont roussâtres. i e édit, du nouv. Diction, d’Hist.
nat. tom. 21. p. 428. JJAustralasie.
L. 4 7. E.. P.. R. 12.
* * L e T a r ie r N O I R . 224. S. Maura. S . Nigra,
griseo marginata; subtàs alba; gulâ ferrugineâ;
macula alarum 3 uropygio basique cauda albis.
No ir et bordé de gris en dessus ; blanc en dessous;
gorge ferrugineuse; une tache sur les ailes,
le croupion et l ’origine de la queue , blancs.
Les bosquets et les bouleaux qui bordent
l ’ïrtis et le T o b o l , sont les lieux où se plaît
cette espèce, qui place son nid sous le tronc
noueux d’un vieil arbre creusé par des rats qu’on
rapporté au genre des Hanestersj que l’on trouve
dans le même pays.
C hez le m â le , les plumes de la tête et du
cou sont noires et d’une teinte plus claire sur les
bords ; celles du dos et de la base des ailes, frangées
de gris; les côtés du cou et toutes les parties
inférieures, blanches; la poitrine est ferrugineuse
; les ailes sont brunes, et leurs couvertures
O L O G I E.
portent une large tâche oblique d’un blanc-jau-
nâtre ; les pennes de la queue sont blanches dans
une moitié èt noires dans l’autre ; le croupion
est blanc ; la femelle et les jeunes ont la tête
grise et nuancée de brun; le dos varié de noirâtre
et de jaunâtre. P a lla sj P'oy. 2. p. 708,
n. 17. Buffon, édit. deSonnini > tom. 5 v. p. 299,
L . 4. E.. P.. R . 12.
L e T r a QUET. 225. S. Rubicola. S . Grisea;
subtàs rufescensj jugulo fas cia alba; loris nigris ;
uropygio maculâque alarum albis; rostro pedibus-
• que nigris.
Grisâtre en dessus; roussâtre en dessous ; une
bande blanche sur le cou ; le lorum > noir ; le
croupion et une tache sur l’a ile , blancs ; le bec
et les pieds , noirs. {P l. 1 1 7 . fig. 4. )
L e mouvement continuel des ailes et de la
queue de cette espèce a été comparé à celui du
traquer d’un moulin ; ce qui a donné lieu de lui
en imposer le nom. On la reconnoît aisément,
parmi les petits oiseaux, à son agilité et à sa vivacité
, voltigeant sans cesse de buisson en buisson
, n e se perchant qu’à l’extrémité des branches
ou au sommet des échalas, paroissant et dispa-
roissant à tous momens, s’élevant en l ’air pat
petits élans et retombant en pirouettant sur elle-
même, ne cessant, même posée, d’agiter et de
remuer ses ailes et sa queue. Elle ne se plaît que
sur les terrains secs et arides, dans les landes et
les bruyères. E lle est encore facile à recônnoître
par son cri ouistratay qu’elle répète sans cesse,
surtout lorsqu’elle est inquiétée. Elle nous quitte
à l’automne, ordinairement en septembre ; mais
si l’hiver est tardif, elle reste plus long-temps,
car on l ’a vue au mois de décembre. Ou elle construit
son nid au pied d’un buisson, sous les racines
, ôu sous le couvert d’une pierre, et assez
avant en terre : elle le cache si bien, qu’il est
très-difficile à trouver; de plus, les détours que
fait ce Traquetj soit pour y parvenir, soit pour en
sortir, en rendent presque toujours la recherche
infructueuse. La ppnte se compose de cinq ou
six'oeufs d’un blanc-verdâtre, avec quelques taches
d’un rouge-jaune.
L e mâle a la tête, la gorge et le devant du
cou, noirs ; les parties supérieures, variées de
cette couleur et de roux sombre ; une tache
blanche sur les côtés du cou, qui confine au noir
de la gorge et au rouge-bai de la poitrine'; une
bande sur l’aile et les couvertures supérieures
de la queue, blanches ; celles-ci terminées de roux
et de noirâtre ; les pennes alaires, de cette der-
O R N I T H
nière teinte, avec une marque blanche à leur
b a s e ; leurs couvertures , blanches et noires ; les
pennes caudales, de cette dernière couleur, avec
du blanc sur leur côté interne ; le milieu du
ventre et les parties postérieures , d’un blanc-
roussârre. T e l est le mâle pendant l’été ; mais,
après la mue, les plumes noires de la tête, du
cou et de Ja gorge, sont bordées de roussâtre, et
les parties inférieures, de cette couleur.
Chez la femelle, la tête, les joues, la gorge
• et le dessus du corps sont d’un roussâtre rembruni
; les parties inférieures , roussâtres ; les
ailes, la queue , le bec et les pieds, bruns. Elle
a, comme le mâle, du blanc dans l’aile. Le
jeune, dans son premier âge, a toutes les parties
supérieures couvertes de taches longitudinales et
roussâtres sur un fond rembruni ; la marque des
ailes, d’ un roux clair ; leurs pennes et celles de
la queue, bordées de roux ; les parties inférieures,
roussâtres, avec des taches sombres sur
le devant du cou et sur le haut de la poitrine.
Brissony Ornith. tom. 3. p. 428. n. 25 . Bujfon,
Histoire nat. des Oiseaux, tom. 5. p. 215* P^‘
enl. 67%. fig. 1. VEurope et l ’Afrique.
L . 4. E.. P.. R . 12.
Le T raquet COMMANDEUR. 226. S. Nigra.
S. Vertice albo; corpore^ rostro pedibusque nigris.
Le dessus de la tête, blanc; le corps, le bec
et les pieds, noirs.
Cet oiseau d’Afrique a les mêmes habitudes
que le Motteux fourmilier. I l se plaît dans les
plaines abondantes en fourmilières , et aime à se
tenir sur les monticules. Il habite la côte ouest
de l’Afrique, et n’y passe que la belle.saison.
A l’exception d’une calotte blanche sur la tête
et des couvertures du haut de l’aile, sur lesquelles
cette couleur prend une nuancé rosée, tout le
reste du plumage est d’un beau noir. Ixvaillant ^
Hist. des Oiseaux d’ Afrique j pl. 189. 2e édit, dû
nouveau Diction. d’Hist. natur. tom. 21. p. 431.
L’ Afrique.
L .. E.. P.. R . 12.
Le T raquet A C U L ro u x . 227. S. Rufiventris.
S. Corpore suprà nigro; subtàs uropygioque rufis;
rostro pedibusque nigris.
Le dessus du corps, le bec et les pieds, noirs ;
le dessous et le croupion, roux.
M. Levaillant est le premier qui ait décrit ce
Traquet> qu’il a rencontré dans la Cafrerie. Il est
•roux sur Je croupion, sur les couvertures supérieures
de la queue, ses dix pennes latérales, et
OLOGIE. * 489
sur les parties inférieures depuis le bas de la poi-
trine ; d'un noir-brun sur les pennes caudales intermédiaires
d’un noir-mat sur la tête, le cou,
le manteau et les couvertures supérieures des
ailes , dont les pennes sont d’un noir qui se. rembrunit
de plus en plus jusqu’à leur extrémité ;
l’iris est roux. Levaillant, Hist. des Oiseaux d A~
frique , pl. lü q.fig. z. I e édit, du nom. Diction.
d’HLst. nat. tom. n . p . 431. L'Afrique.
L .. E.. P.. R. 1 z.
* L e T raquet familier. z z 8 . S.Sperata. S.
Fuscb-viridLs; subtils uropygioque rufo-grisea; rec-
tricibus duabus intermediis nigricantibus ; laterali-
bus fusco-fulvo oblique dimidiatis.
D ’un brun-vert en dessus ; d’un gris-roux en
dessous e t sur*le croupion *, les deux recmces in - .
. termédiaires, noirâtres 3 les latérales, d un fauve-
brun sur leur moitié.
Cette espèce, que l’on trouve au Cap de
Bonne-Espérance, niche sous une pierre ou dans
un trou en terre. Ses oeufs sont d un gris-verdatre
taché de brun. L e mâle est dun vert très rembruni
, sur la tê te , le dessus du cou et du corps ;
d’un gris teinté de roux, sur les parties inférieures
; brun, sur les couvertures et les pennes de
l’aile ; d’une nuance plus claire, sur leurs bords ;
noirâtre sur les deux pennes intermédiaires de
la queue ; fauve , sur les latérales, qui ont une
tache oblique brune. L ’individu donné pour la fem
e lle , est, selon M . Levaillant, celle de son
Motteux imitateur, et le mâle, Son Traquet fa milier,
qui ne diffère du précédent qu’en ce qu’il
n’a point ou presque pas de vert sur le corps.
Bujfon , Hist. nat. des Oiseaux, tom. 5 • /’.........
( Truqua du Cap de Bonne-Esperance.) Levaillant,
Hist. des Oiseaux d‘ Afrique, pl. 183.
L .. E.. P.. R . i z .
L e grand T raqu e t. 1 19 . S. Magna. S.Fusca,
subtàs rufescens; gulâ albescente ; remigibus rec-
tricibusque rùfo et fusco dimidiatis ; duabus exte-
rioribus extàs albis.
Brun en dessus ; roussâtre en dessous ; gorge
blanchâtre ; rémiges et rectrices à moitié rousses
et brunes ; les deux extérieures blanches en dehors.
J .
On a décrit cet oiseau d’après Commerson
qui 11’indique pas le pays où il l’a trouvé. L a tète
est variée de deux bruns, dont l’un est plus foncé
que l ’autre ; il.en.est de même pour le dessus
du corps ; cette teinte brune est mêlée de blanchâtre
sur la gorge ; les ailes sont rousses à l’in