
che au-dessous de celle-ci ; toutes sont rousses ;
celles du cou, de la poitrine et le ventre, d’un
noisette clair qui prend un ton grisâtre sur le
haut du dos, dont le reste a , de même que
les couvertures supérieures des ailes, des bandelettes
transversales noires et blanches; des .ban-J
des pareilles et longitudinales sont sur les pennes
secondaires, dont l’extérieur est blanc et l’intérieur
noir ; les primaires sont de la dernière
teinte et tachetées de blanc transversalement ;
cette dernière couleur occupe encore le croupion
, le bas-ventre et les couvertures inférieures
de la queue, dont les pennes sont noires et traversées
dans leur milieu par une bande blanche,
qui présente un croissant lorsqu’elles sont étalées
; les flancs ont plusieurs raies longitudinales
noires et blanches : la femelle ressemble au
mâle.
_Le jeune, avant sa première mue, a les coins
de la bouche blancs ; l’extérieur du bec noirâtre;
l’intérieur, violet ; la bouche et la langue rouges
; l’oe il, brun ; la tê te , le co,u et la gorge ,
d’un roux clair ; les vingt-six ou vingt-huit plumes
de la huppe, de la dernière couleur ; toutes
ont une tache noire à leur extrémité, au-dessous
de laquelle il y en a une blanche sur les dix qui
précèdent les quatre dernières, qui sont d ’un
roux uniforme. L e haut du dos est gris-; le
croupion blanc; les couvertures supérieures de
la queue sont noires ; le reste du dos est alternativement
noir et d’un blanc-roussâtre ; les scapulaires
et les couvertures supérieures de l’aile
sont blanches, noires et rousses ; ces trois Couleurs
donnent lieu à des bandelettes transversales
et alternatives ; les pennes alaires sont noires ;
la penne bâtarde a une tache ronde et blanche en
dedans, vers le bout ; les six rémiges suivantes
•sont blanches dessus et dessous, à un pouce environ
de leur extrémité ; les septième, huitième
et neuvième ont seulement une petite marque
de cette couleur vers leur pointe et à l’intérieur ;
la dixième a trois taches blanches â l’intérieur ;
sur toutes les autres rémiges, ces taches sont
transversales , et leur extrémité est rousse ; les
deux secondaires les plus proches du dos sont
bordées et terminées de roux, avec une bande
oblique dé la même teinte et blanche à sa base ;
les parties inférieures * depuis la poitrine , blanches
; leurs côtés, tachetés de noir longitudinalement
; la queue est de la dernière couleur, et
traversée par une large bande blanche qui s’étend
à l’extérieur de la première penne, presque
jusqu’à son extrémité ; le bec est très-foiblement 1
incliné. Cette description a été prise sur des individus
vivàns. B ris s on , Ornith. tom. 2. p. 455.
fl. 1. Buffon _> Hist. nafur. des Oiseaux , tom. 6.
P> 439- P'%■ enl. n. 51. ÜEurope et P Afrique (1).
* L a H uppe noire e t b lan ch e . 2. U. Capen«
sis. U. Cristata, supra fusca subtàs alba ,• ala-
rum maculâ albâ; rostro pedibusque flavicantihus.
Huppée ; brune en dessus, blanche en dessous
; tache de cette couleur sur l’aile ; bec et
pieds jaunâtres. (PI. ly i .f ig . 2.)
C e t oiseau ayant le bec garni à sa base de
plumes dirigées en avant, la langue aussi longue
que le bec ou à peu près-, et douze pennes à la
queue, tandis que la Huppe précédente a le bec
nu à son origine, la langue très-courte et dix
rectrices, on l’a distrait de ce genre dans la 2e
édition du Nouveau Dictionnaire d’Histoire naturelle
pour le placer dans celui du Coracias > où il
est décrit sous le nom de Coracias tivouçh. Ce
nom est celui sous lequel il est connu à l’île de
Madagascar; il se trouve aussi à l’île de Bourbon
et au Cap de BonnerEspérance, où il fréquente
les forêts et s’y nourrit d’jnsectes, de graines et
de baies, particulièrement de celles du Pseudo-
buxus.
Il a les paupières jaunes ; l’iris, d’un brun-
bleuâtre ; une belle huppe blanche, composée,
dans le milieu, de plumes longues, flexibles et
à barbes désunies ; ces plumes se recourbent; en
avant quand l’oiseau les redresse ; le dessous du
(1) La Huppe <£Afrique, figurée dans les Oiseaux dorés
j planche 2 de Y Histoire des Promerops, je trouve
depuis Congo jusqu'au Cap de Bonne - Espérance.
Elle a te même genre de vie, le même cri et vit des
mêmes alimens que la nôtre 5 mais elle en diffère par une
taille un peu plus petite , par des couleurs plus vives , ec
leur disposition sur les ailes ; par la bande transversale de
la queue, qui est plus rapprochée du croupion, et enfin,
par une aigrette moins haute et qui n'a aucun vestige do
blanc sur les plumes qui la composent. Elle a neuf pouces
de longueur ; le bec grisâtre à sa base et noir dans le
reste ; l’aigrette d'un beau roux foncé et frangée de
noir j le reste de la tête , le cou et le haut du dos, les
petites couvertures des ailes et le dessous du corps du
même roux , mais plus clair sur le ventre et sur les jambes;
les couvertures de la queue de la même teinte, et
terminées de blanc ; le croupion de cette couleur ; les
huit premières pennes de l'aile entièrement noires ; les
sept suivantes en partie de cette teinte, et blanches depuis
leur origine jusque vers leur milieu. Cette couleur
prend, vers les trois quarts dé leur longueur, la forme
d’une bande étroite, terminée par du roussâtre. Les trois
plus proches du corps sont d’un brun foncé et bordées
de roux ; celles de la queue ont une large bande blanche
et transversale; sur un fond noir. Nous regardons
.cette Huppe comme .une race constante et fixée en Afrique.
corps
■ corps est de la même couleur, ainsi que le cou ,
dont le dessus est d’une teinte grisâtre ; le dos ,
. Je croupion, ' les ailes, la queue et les plumes
des jambes sont d’un gris rembruni ; les pennes
primaires ont une tache blanche, vers leur milieu;
les ongles sont bruns. Montbelliard s’est
mépris en bidonnant vingt pouces de longueur.
Bujfon , Hist. nat. des Oiseaux , tom. 6. p. 46 3.
pi. enl. n. 6 9 7 . (Huppe du Cap de Bonne-Espérance.
) VAfrique méridionale.
L . E.. P.. R. 12.
* * * G e n r e .
P R O M E R O P S , Falcinellus, Upupaj Lin née,
Latham.
Corpus oblongumj splendidis , repercussis colo-
| ribus pictum. r
Caput subroiundum.
Rostrum longum} usque ad oculos fissum , la-
terathn compressum, plus aut minus arcuatum ,
acuminatum; mandibula.superior carinata, utrin-
què striata, inferiori longior.
N ares oblong&s apertâ , basi rostri sita,
. Lingua brevis, acuta.
Collum mediocre.
A U pennâ spuriâ, modicâ ; remigibus 3 â. ,
4 . j 5 f. omrtibus longioribus.
Femora extra abdomen posita ; tibia parte su-
periori plumosâ.
Pedes tetradâctyli ; âigiti très anteriores, posticus
units • exteriores basi connexi ; hallux validas
r tam Ion gu s quant latérales j quemadmodàm
anteriores imo tarsi positus , sedilem cingens omnibus
articulis humi incumbens.
Cauda lo.pga, çuneata> rectricikus 12.
Falcinelli in Africa Asiâque meridionali habitant
; in cavis aut rarriis arborum nïdifçant ova
5 , 6 pariunt; ex inseuis, vermibus, vermiculis
victant. Pallis cacigenis escam mater in os ingerit_,
-hi e nido discedunt ad volandum tantum apti
sunt.
Corps oblong, peint dérouleurs brillantes et
,à reflets.
Tê te un peu arrondie.
Bec long, fendu jusqu’aux yeu x, comprimé
latéralement, plus ou moins arqué,-acuminé ;
mandibule supérieure, carénée , striée sur les côtés
, plus longue que l’inférieure.
Narines oblonguesy ouvertes, situées â la
base du bec.
Langue courte, pointue..
Cou méclLpcre,. . . .. : ...
Ailes à penne bâtarde, moyenne ; les 3 e. , 4e.
et $e. rémiges les plus longues de. toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen ; jambes emplumées
sur leur partie inférieure..
Pieds tétradaçcyles, crois doigts devant, iri
derrière ; les extérieurs réunis à leur base; b
pouce, fort, aussi long que les latéraux, posé
au bas dy tarse sur le même plan que les antérieurs,
cerclant le juchoir et portant à terre sur
toute sa longueur.
Queue longue, à douze rectrices étagées.
Les Promérops se trouvent en Afrique ec dans
l’Asie méridionale, nichent sur les arbres ou dans
un trou d’arbre ; leur ponre est de cinq ou six
oeufs ; ils se nourrissent d’insec.tes, de vers, et de
vermisseaux. Les petits naissent aveugles , sont'
appâtés dans le n id , et ne le quittent qu’en
état de voler.
* L e P romerops a z u r é , i . F. Cyaneus. F. Su-
prà cyaneus nitens, subtàs c&ruleüs yreniigibus
rectricibusque albo-cinereis ; rostro atro ; pedibus
obscure plumbeis.
D ’un bleu éclatant en dessus ; bleu en dessous ;
rémiges et rectrices d’un cendré-blanc ; bec noir;
pieds d’une couleur de plomb obscure.
M. Levaillant est le premier qui ait décrit
cette espèce, qu’il a trouvée en Afrique. L e mâle
est d ’un beau bleu azuré j brillant et changeant
en bleu-vert sur la tête, le dessus du cou et du
corps, sur le bord extérieur des pennes alaires ec
sur le dessus de la queue; d’une couleur de turquoise'sur
la gorge, le devant du cou et la poitrine
; cette couleur se dégrade sur les parties
postérieures ; un bleu tendre domine sur les couvertures
inférieures de l’aile et blanchit sur leurs
bords ; le reste des pennes alaires ec caudales est
d’un gris-argenté. L a femelle ne diffère du mâle
'que par une taille plus 'peuce et des couleurs moins
vives. Levaillant, Oiseaux de- paradis _, Promérops
j etc. pl. 7. 2e édit, du fiouv. Diction. dé Hist.
nat. tom. 28. pag. 163. VAfrique.
L .. E.. P , R. 12.
* L e P romérops a b ec r o u g e ou mo q u e u r .
2. F. Erythrorhyncos. F. Capite , gutture dorsnque
chalybeïs ; peetpre vuïdi nitente ; rèmigibus rectricibusque
albo rnaculatïs ; rostro pedibusque
rubr'iSi |
T è t e , gorge et dos d’un vert d’açier^poli ; poitrine
d’un vert brillant ; six taches blanches sut
les pennes des ailes et de la queue; bec et pieds
. rouges. (P/. ( 5 5 . fig. i . )
D d d d