
lecte brune sur les cotés de la tête ; toutes les
parties inférieures et le bord extérieur des pennes
de l’aile er de la queue, jaunes. Buffon3
tom. 5. p. 295. sous le nom de Figuier brun et
■ jaune ( femelle). VAmérique septentrionale.
L . 3 i . E .. P.. R . 1 1 .
L e Pou il lo t S Y L V I C O L E . 176. S. Sylvicola.
S . Supra flavo-viridis ; genis 3 superciliis pectoreque
Jlavescentïbus • abdomine crissoque niveis ,* remige
prima longiore quàm quartâ ; secundâ omnibus
longiore; rostro supra fusco j marginibus 3 basi
subtàs Jlavescente ; pedibus Jlayes cent e-fus cis.
D ’un vert-jaune en dessus ; les joues, les
sourcils et la poitrine, jaunâtres ; l’abdomen et
les couvertures inférieures de la queue, dnin
blanc de neige ; la première rémige plus longue
que la quatrième ; la seconde la plus longue de
toutes ; le bec, brun en dessus, jaunâtre en des
sous, à sa base et sur ses bords ; les pieds, d un
brun-jaunâtre.
Les mâles de cette espèce arrivent dans nos
contrées au mois d’a v r il, huit à dix jours avant
les femelles. Ils se tiennent à la cime des arbres,
dans les taillis et les bois •d’où ils font entendre
•un ramage, toujours accompagné d’un mouvement
d’aile précipité. C e ramage semble exprimer,
selon Bechstein, s 3 s> s 3 s , r> r3 r, r,
fid / fid jfid . Leur c r i, de même que celui de la
fem elle, surtout quand ils sont inquiets, est
sombre et plaintif, et si fo r t, qu’on a peine à
croire qu’il vient d’un si petit oiseau. Cette espèce
n’habite que les bois, les taillis, et. 11e fréquente
point les haies et les buissons. Elle construit
son nid à terre, lui donne la forme d un petit
four , et le place sous les arbres des forêts qui
portent le plus d’ombrage, entre des racines
exhaussées ou au pied d’un petit buisson. Son
entrée est*Sur le devant, près du sommer ; des
tiges d’herbes sèches et de la mousse sont â son
extérieur; des herbes fines et de longs crins en
garnissent l’intérieur. La ponte est de cinq a six
oeufs blancs, couverts de taches et de points d un
roux foncé, conftuens et formant une espèce de
couronne vers le gros bout. Un beau vert jaune
couvre toutes les parties supérieures du mâle ; les
sourcils sont d’un jaune clair, de même que le
devant du front, les joues, la gorge et la poitrine
j les parties postérieures dun blanc de
neige ; un trait jaune est au-dessus de 1 oe il, et
un autre brun passe â travers ; les pennes alaires
et caudales sont d’un gris sombre, bordées en
dehors d’un jaunervetdâtre et de blanc en dessfeus;
les couvertures supérieures de Parle du
même gris,, avec une bordure vert-olive; les
inférieures, jaunes ; le pli de l’aile est de cette
couleur, sur laquelle on remarque des taches
brunes en dessous ; l’iris, noisette. La femelle
diffère du mâle en ce qu’elle est un peu plus petite
, et qu’elle a les parties supérieures d’un vert-
olive ; le jaune des sourcils e t de la gorge plus
p â le ; la poitrine blanche et très-foible ment
nuancée de jaune. M. Temminck dit qu’il n’a
jamais vu cet oiseau en France, ce dont nous
sommes très-persuadés, car il n’a pas parcouru
nos forêts, nos taillis et nos bosquets, où cette
espèce se tient constamment et où elle est assez
commune. Linn. Trans. 1. p. 245* pl• 24* — M.
p. 5 5. ( U^oodwren. ) Latham > 2e Suppl, au general
Synopsis, pi 23 7. n. 6. 2e édition du houv.
Diction. d’Hist. natur. tom. 1 1 . p. 239. VEurope.
L . 4 7. E.. ? .. R . 12.
L e Pou il lo t a v en t r e jau ne. 177. S.
Flaviventris. S . Supra olivaceo-viridis ; subtus
supercilïisque fiavis ; remigibus primants ad api-
cem albido-maculatis ; remige prima breviore quàm
quartâ3 longiore quàm quintâ 3 rostro supra jusco3
marginibus 3 basi subtus Jlavo ; pedibus fuscojla-
vescentibüs.
D ’un vert-olive en dessus ; jaune en dessous
et sur les sourcils ; les rémiges primaires tachetées
de blanchâtre à leur pointe ; la première rémige
plus courte que la quatrième, plus longue
que la cinquième ; le bec brun en dessus , jaune
en dessous, à sa base et sur ses bords 3 les pieds
d’un brun-jaunâtre.
C e Pouillot reste dans nos contrées septentrionales
jusqu’à la mi-octobre , et quelquefois
plus tard, et il passe l ’hiver dans nos provinces
méridionales, où nous l’avons vu au mois de
novembre. I l habite les bois pendant l’é té , et
les quitte en septembre, pour fréquenter les jardins
et les bosquets. Son cri est alors le même
que celui des Pouillots Collybite et Fitis3 et semble
exprimer le mot tuit.
L e mâle a toutes les parties supérieures d’un
vert-olive un peu cendré ; les sourcils , les paupières,
la gorge et toutes les parties postérieures,
jaunes ; les couvertures du dessus de j ’aile et ses
pennes d’un cendré rembruni et bordées de vert-
olive à l ’extérieur; les primaires terminées par 0
une petite .tache d’un blanc presque jaunâtre,
peu apparent sur les quatre premières ; le pli de
O L O G I E. 46.9
n'.’ sous le nom de Troglodyte, nom que lui a rendu
O RN ITH 1 l’aile et ses couvertures inférieures d’un beau
ü jaune, avec deux petites taches sur le bord in-
K » de la première, partie ; les pennes de a
;fi oueue pareilles à celtes des ailes. L a femelle d
m L e du mâle par des sourcils moins apparens ; par
1 tomes les parties inférieures I; d’un blanc lave de aune, très foible sur le ventre et sur les parties
»postérieures. Le jeune lui ressemWe; cependant
B is e s couleurs sont encore plus foibles. Nous rap-
B p ro ch on s de ce Pouillot, le Motactlla trochtlus
■ acredula de Linnéc, parce qu on- peut lui appli-
S o n e r le peu qu’il en d i t , et qu il a , comme ce
i dernier , une tache blanchâtre à 1 extrémité
• des septième, huitième et neuvième remiges.
M I e édit dunouv.Dict.d’Hist. nat.tpm. i i.p . 14 1 .
L'Europe. 9 L . 4 f E.. P.. R . 1».
J e Pouillot Bon-e l l ï. 178. S. B one llii.S.
WtSuprà.cinereo-virescens ; subtàs alba ; rem:gibus
reetneibusque cinereo-juscïs , extrinsecus olivuceo-
Wk,viridibus ÿ remige prima breviore quàm qiiarta;
É rostro pedibusque fusço-cinereis.
I D ’un gris-verdâtre en dessus; blanc en dès-
jj§ sou s ; les rémiges et les rectrices d’un gris remr
S bruni et. bordées de vert-olive en dehors; la
||gi première rémige plus courte que la quatrième ;
le bec et les pieds d’un cendré-brun. g
|| Cette espèce, dont on doit la connoissance a
iM . Bonelli, professeur d’histoire naturelle à
J| l’Université de T u r in , se trouve dans le Pié-
J| mont.' Toutes les parties inférieures sont d un
Ê blanc pur, depuis le bec jusqu’aux pennes cauda-
le s ; les sourcils, de cette couleur, mais un peu
y lavée de jaune vers le bec ; le dessus de la tête , Il du cou et du dos, d’un gris-verdâtre ; le Croupion
4 et les couvertures supérieures de la queue, d un
^ v e r t - o liv e ; les pennes alaires et caudales, d’un
gris rembruni en dessus et d’un gris clair en des-
Msous ; le pli et les premières couvertures infé-
4 rieures de l’a ile, jaunes; les autres, blanches. .
2e édit, du npuv. Diction, d*Hist. nat. tom. 28.
p. 91. Le Piémont. .
L . 4. E.. P.. R . 12.
L e T roglodyte d’E urope. 179. S. Troglo-
' \idytes. S. Grisea 3 superciliis albis ; alis nigro
W&cinereoque undulatis ; rostro recto ex atro fusco;
pedibus fusco-griseis.
%■ Grisâtre ; sourcils blancs ; ailes ondées de noir
et de cendré; bec d ro it, d’un brun-noirâtre ;
pieds d’un gris-brun. (P l. \ 11.fig . 1.)
j; Les Anciens ne connoissoient cet oiseau que
Buffon, et qui le peint beaucoup mieux que celui
de Roitelet qu’on lui donne vulgairement, puisqu’
il signifie habitant des antres et des cavernes.
L e vrai Roitelet porte une couronne, d ou est
venue sa dénomination.
Les Troglodytes se plaisent dans les bois pendant
l’été ; compagnons du solitaire, ils égaient
sa retraite par un ramage agréable ; leus voix esc
agréable ; leur chant est haut et clair, et paroïc
composé de notes brèves et rapides, sidiriti, sï-
diriti3 et est coupé p>r reprises de cinq ou six
secondes. Outre cela, ils ont un petit cri,
tirity qu’ils font entendre lorsqu’ils sont inquiétés
et qu’ils vont à la pipée. Pendanr 1 h iv e r , ils
s’approchent des villages, et fréquentent même
les villes : alors ils se tiennent dans les haies et
les.jardins, ne cessent de s’agiter, se montrent
un instant et disparoissent un instant après, voltigent
d ’une pile de bois à un tas de fig o ts , sortent
et rentrent à chaque moment, se font voir
sur l’avance d’un toir , et se dérobent promptement
sous la couverture ou dans un trou de muraille,
se cachent sous le chaume, et pénètrent
même dans l’intérieur des maisons. Toujours
ga is , ils portent leur petite queue rele v e e , et
lui donnent, en chantant, un petit mouvement
de droite à gauche. Ils se nourrissent de chrysalides,
de mouches, d’araignées et de fragmens
d’insectes, qu’ils cherchent dans les chantiers,
dans les branchages, sous les écorces , sous les
tpits et jusque dans les puits. Ceux qui habitent
les bois, placent leur nid près de rerre ou à terFe
même, soir sur quelque branchage épais, soit
sur une vieille souche ou dans les racines ,• quelquefois
aussi sous l ’avance de la rive d’un ruisseau.
Les Troglodytes qui passent 1 été dans les
villages, construisent ordinairement leur nid
dans les couvertures en chaume ; 1 extérieur est
composé d’un amas de mousse, comme jetee au
hasard, mais le dedans est proprement garni de
plumes. Sa forme est rond e, avec une entrée
très-étroite et pratiquée au coté ; la ponte est de
sept à neuf oeufs, presque ronds, d un blanc
terne, et pointillés de rougaatre au gros bout.
Les petits se hâtent de quitter leur berceau ,
courent sur la mousse, et sautillent dans les
buissons avant de pouvoir voler.
Cette espèce est répandue dans toute 1 Europe
; sédentaire en France, rare en Suède et en
Russie, où elle ne paroît que pendant l’été ; on
la retrouve, d it-on, a Àonalashlca ; mats est-ce
bieh la même espèce ? L e Troglodyte d!hiver des