
p. 301./2. 9. 26 édit. du nouv. Diction. d’Hïst.nat.
tom. 14. p. 108. L*Amérique méridionale.
L .. E.. P.. R . 12.
* L ’HABIA VERT-OLIVE OU DES GRANDS BOIS.
1 6. S. Oliyaceus. S. Supra olivaceo-fus eus , subtils
rubescens ; fronte temporibu,sque caruléis; crisso
gulaque ru b ris , hàc medio albâ; rostro fusco.
D ’un brun-olivâtre en dessus, rougeâtre en
dessous; front et tempes bleus; plumes de l’anus
et gorge rouges ; celle-ci blanche dans le milieu ;
bec .brun.
On a classé cet oiseau parmi les Tangarasy
mais noùs croyons qu’il est mieux placé dans le
genre Ilabia. On le trouve à Cayenne. L e mâle
et la femelle portent à peu près la même livrée.
L a tê te , le derrière du cou , tout le dessus du
corps, les ailes et la queue sont d’un vert-olive
sombre ; un trait blanc est entre le bec et l ’oeil,
et un autre noir au-dessous; le haut de la gorge,
blanchâtre, le reste nuancé de jaune; le tout
bordé d’une bandelette noire ; le devant du cou
et le dessous du corps sont d’un jaune-roussâtre.
Les couvertures inférieures de la queue, rousses.
Lacham Index ( Tanagra magna}. Buffony Hist.
nat. des Oiseaux y tom. 4. p. 2 5 9 {grand Tangara).
pl. enl. n. 205 ( Tangara des grands bois de
Cayenne ).
L . 8 E.. P.. R . 12.
L ’HABIA NOIR. 17. S. Niger. S. Niger-viotaceo
nitens ; rostro pedïbusque atris.
No ir à reflets violets; bec et pieds noirs.
Cette espèce, que M . Bâillon possède dans sa
nombreuse et riche collection, a été apportée du
Brésil. Elle est totalement noire ; mais chaque
plume des parties supérieures, des petites, et
moyennes couvertures des ailes, de la g o r g e ,
du devant du cou et de la poitrine ont leur extré-
' mité bordée de violet. VAmérique méridionale.
L . 7. E.. P.. R. n .
* * * G e n r e .
A R R E M O N , Arremon. Tanagra, Linn. Lath.
Corpus oblongumt viridiy nigro y cinereo varium.
Caput rotundatum.
-Rostrum conico-convexum y médiocre y validius-
culum y marginibus introrsîim versis ; mandibula
superior ad apicem emarginata y, défitxa ; inferior
recta y integra.
N ares oyats, y posticè membranâ plumilisque
semi-tecta, ■ .
Lingua carùlagineoy apice bijida : rictus ciliatus
Collum médiocre.
A U remige iA breviore quàm 7A ; 4A , ^ . omnium
longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omnino
plumosa.
Pedes tetradactyli; digiti très anteriores, unus
posticus ; exteriores basi cànnexi; hallux quem-
admodîim anteriores imo tarsi positus y sedilem
cingens, omnibus articulis hurnï incumbens.
Cauda rectricibus 1 2.
Arremones in sylvis America meridionalis habitant.
Corps oblong, varié de noir , de vert, de
cendré.
T ê te arrondie.
Bec conico-convexe, médiocre , un peufoft,
à bords rentrant en dedans ; mandibule supérieure
échancrée et fléchie â sa pointe ; l’inférieure
entière et droite.
Narines ovales , à demi couvertes en arrière
par une membrane et des petites plumes.
Langue cartilagineuse, bifide â la pointe;
bouche ciliée.
Cou médiocre.
Ailes â i re. rémige plus courte que la 7e. ;
4e. et $e. les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen; jambes
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles; trois doigts devant,'un
derrière ; les extérieurs réunis à leur base ;.pouce
posé au bas du tarse, sur le même plan que les
antérieurs, cerclant le juchoir et portant à terre
sur toutes les articulations..
Queue à 12 rectrices..
Les Arremons habitent, dans les forêts de
l ’Amérique méridionale..
* L ’Arremon à col l ier, i . A . Torquatus. A.
Viridis ; capite corporeque su ht us incanis ; vitta.
oculari fasciâque jugulari nigris ; rostro nigroj
pedibus virescente-Jlavis.
V e r r ; tête et dessous du corps grisâtres; bande
oculaire et du cou, noire;,bec de cette couleur;
pieds d’un jaune-verdâtre.
Cette espèce se tient ordinairement â terre
et ne se repose-que rarement sur les branches les
plus basses des arbrisseaux ; elle ne fréquente
point les endroits découverts ; son naturel est
tranquille, stupide et solitaire, et elle se laisse
facilement approcher. Il paroît que, lorsque
Sonnini l’a observée à la Guyane, elle n’etoit
pas dans la saison des amours, puisqu’elle gardoit
le plus profond silence; car, à cette époque, les
mâles ont un ramage agréable et varié, suivant
}/[, de Azara, qui l’a vue au Paraguay.
JJ Arremon ou l'Oiseau silencieux a sur le
sommet de la tête une bande bleuâtre ; les côtés
d’un beau noir ; un demi-collier sur le devant
du cou, de cette teinte ; une bande blanche au-
dessus de l’oeil ; la gorge, de cette couleur; la
poitrine et le ventre , blanchâtres ; le reste des
parties inférieures, d’un gris clair un peu nuancé
de bleuâtre ; les parties supérieures, d’un vert-
olive foncé ; le pli de l’a ile , jaune ; ses pennes,
noires en dedans ; la queue , pareille. On remarque
dans cette espèce plusieurs variétés
d’âge ou de sexe ; car les uns otit le dessus du
corps d’un gris terreux et une bordure blanche
au pli de l ’aile ; d’autres n’ont point de bande
bleuâtre sur le dessus de la tête ; d’autres l ’ont
noirâtre, et les couvertures des ailes lavées de
jaune. Latham y Index , n. 42 (Tanagra silens).
Buffbn , Hist. nat. des Oiseaux y tom. 4 ( Oiseau
silencieux )-pl> enl. n. 742 (Tangara de la Guyane).
L . 6 7. E.. P.. R. 12.
*** G e n r e .
T O U IT , Pipilo. Fmberi\a s Linn. Lath.
Corpus subovatum y nigro y oliv aceo , albo
varium.
Caput rotundatum.
Rostrum basi crassum , validumy supra con-
vexum; mandibula superior margines infèrioris
posticè tegens, versus apicem emarginata y in-
curyata ; inferior brevior3 marginibus introrshm
versis.
Nares rotunda, per via.
Lingua crass a , apice bijida : rictus ciliatus.
Collum mediocre.
Ala breves ; remiges i\ y 2a. , 3a. , 4a. inter se
ferè aquales y omnium longissima.
Femora extra abdomen posita ; tibia omnino
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores , unus
posticus ; exteriàies basi connexi; hallux quem-
admodîun anteriores imo tarsi positus, sedilem
cingëhs , omnibus articulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 12.
Pipilo in nemoribus y dumis America septen-
trionalis habitat; inseeds grams que victual; in
dumis nidifient; ova 4-5 parût; mas feminam in-
cubant cm alens et ipse incubons. Pullis cacigenis
escam mater in os ingerit ; hi è nido discedunty
ad volandum tantum apd s une.
Corps un peij ovale, varié de noir, d’olive et
de blanc.
T ê te arrondie.
Bec épais à sa base , robuste , convexe en
dessus ; mandibule supérieure couvrant dès son
origine, les bords de l’ inférieure, échancree et
courbée vers le bout ; l’inférieure plus courte ,
à bords rentrant en dedans.
Narines rondes, ouvertes.
Langue épaisse y bifide à sa pointe ; bouche
ciliée.
Cou médiocre.
Ailes courtes; i " . , z ‘ . , ; c. et 4 ' rémiges les
plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes,
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles; trois doigts devant, un
derrière ; les extérieurs. réunis à leur base ;
pouce posé au bas du tarse, au niveau des antérieurs,
cerclant le'juchoir et portant à terre sur
route sa longueur.
Queue à 1 a rectrices.
L e Touit habite dans les bosquets et les buissons
de l’Amérique septentrionale ; vit d’insectes
et de graines ; niche dans les halliers; L a ponte
est de 4 ou 5 oeufs. L e mâle nourrit la femelle
quand elle couve, et partage l’incubation. Les
petits naissent aveugles, sont appâtés dans le
nid , et ne le quittent qu’en état de volet.
* ;L e T o u it n o ir . i . P .A te r . P . Niger3 mira
relucens ; abdomine rufescente ; macula alarum
albâ ; rostro nigro ; pedibus fuseïs.
D ’un noir à reflet rouge ; abdomen roussâtte ;
tache blanche suc l’aile ; bec noif ; pieds bruns.
Les Touits sont nombreux au centre des Etats-
Unis , où ils restent pendant l ’été et d’où ils
émigrent à l’automne, pour passer l’hiver dans
le sud de1 ces Etats.
Ces oiseaux ayant les ailes courtes, ne peuvent
s’élever à une grande hauteur ou se tenir longtemps
en ait ; aussi ne voyagent-ils qu’en voltigeant
de haies en haies, de bosquets en bosquets,
et on ne les voir point â la cime^desgrands arbres.
Us cherchent à terre les diverses graines dont ils se
nourrissent, en écartant avec leur bec et leurs
pieds les feuilles et les hetbes qui les recèlent.
Us paroissent très-ftiands de petits glands, mais
ils ne mangent ordinairement que ceux qui sont
tombés. Us vivent par paires pendant l ’é té , se
réunissent en familles au mois de septembre, ec
en bandes nombreuses vers la fin d’octobre,
époque de leur voyage, qu’ ils font souvent, de
H h h h h a