
la mue jusqu’au mois de mai , la couleur rousse
s’étend aussi sur la tête, le cou., le dos et sur
le dessous du corps ; les pennes intermédiaires
de la queue sont noires., avec du blanc à leur
base; ces deux couleurs régnent aussi sur les latérales
, savoir, la dernière sur les deux tiers de
leur longueur, et la première sur le reste.
L a véritable femelle, et non pas celle indiquée
par les auteurs , qui est le Motteux Reynauby
mâle, a la gorge, les côtés de la tête en dessous
et en avant de l’oeil, d’un noir terne, tacheté de
’blanc-; le front et les sourcils de la dernière couleur
; le dessus de la tê te , d’un gris-roussâtre ; le
•dessus du cou et le haut du dos, roux ; le .bas du
dos, les plumes scapulaires et les couvertures supérieures
des ailes, mélangées de noirâtre et de
-roussâtre ; le croupion, les couvertures de la
queue et le milieu du ventre, blancs ; le devant
du cou, la poitrine et les flancs, roussâtres ; les
pennes alaires, brunes ; les pennes de la queue
’comme celles du mâle. I l ne peut rester aucun
'doute sur cette femelle, puisqu’elle couvoit lorsqu’on
l’a tuée. Basson3 Ornitk. tom. ; .p . 459.
m. 3 7. B u ffn j Hist. des Oiseaux, tom. 5. p. Z 4 5 .
Edwards Oiseaux y pl* 3 1. [le mâle,)
L . 5 | . E .. P.. R . 1 1 .
L e M o t t e u x P l e s c h a n k a . z i 8. S . Leucomela.
S . Nigra ; pileoy nuchâ, uropygioy abdo
mine rectricibusque y maximâ pane y albis ;
rostro pedibusque sordidis.
L e plumage noir, avec le sommet de la tête,
la nuque, le croupion, l’abdomen et la plus
grande partie des rectrices, blancs ; le bec et les
pieds, d’une couleur livide. [P i, n î . f i g , z,
sous la dénomination de Traquet leucomèle. )
Pallas et Lepechin ont observé ce Motteux sur
les bords du V o lg a , où il, habite les endroits
-escarpés et caverneux. Il fait son nid sur les
hauteurs, dans des trous horizontaux et profonds
, et le compose de tiges d’herbes. C ’est un
oiseau hardi, qui s’approche des villages, etc.
I l se tient sur les pierres et sur les troncs d’arbres
: son ramage a beaucoup de rapports avec
celui de YHirondelle.
•Il a le bec et l’iris noirâtres ; le front, le sommet
de la tê te , la nuque, le bas de la poitrine,
le ventre et le croupion, blancs ; les pennes latérales
de la queue, de cette couleur, avec une
large bande noire à leur extrémité ; les deux intermédiaires
et le reste du plumage, de cette
teinte.
L a femelle est d’un gris-brun sur les parties
supérieures ; d’une nuance plus pâle sur la rête et
le cou ; cendrée sur les parties inférieures, et
pareille au mâle sur le reste du plumage. Latham
donrte cet oiseau pour un Gobe-mouche y sous la
dénomination de Muscicapa leucomela, Petr.3
com. n. 14. pi, 503. tab. 14. fig. z. et p. 5 84.
fig. z z. z e édit, du nouv. Dic t. d’Hist. nat. tom. 1 1.
p. 4Z3, L’ Asie septentrionale.
L . 6. E.. P.. R ., i l .
* L e M o t t e u x du S é n é g a l , z i 9. S . Leu.
corhoa. S . Rufo-fusca; subtiis albo-Jlavescens ;
pectore rubescente ; uropygio basique caudét albis ;
rostro pedibusque nigris.
D ’un brun-roux en dessus ; d’un blanc-jaunâtre
en dessous ; la poitrine rougeâtre ; le croupion
et la base de la queue, blancs ; le bec et
les pieds, noirs. ( Pl. 1 1 9 .fig. z .)
L e mâle est blanc sur le front, les sourcils et
le menton ; noir entre le bec et les yeux ; d’un
brun roussâtre sur les oreilles ; de cette teinte
sur une bandelette qui est bordée de blanc en
dessous, laquelle part du bec, traverse l’oeil et
se termine au-delà, où elle s’élargit ; d’un roux
sombre sur le dessus de la tête et du cou, le dos,
le croupion, les bordas et l’extrémité de toutes
les couvertures supérieures de l ’a i le , de même
que sur les pennes secondaires ; noir sur le mi-
Jieu de ces pennes et sur les primaires ; rouge sur
la gorge et sur toutes les parties postérieures ;
cette teinte est plus foncée sur la poitrine, plus
claire sur le ventre et sur les couvertures inférieures
de la queue, dont les supérieures sont,
ainsi que ses pennes, sur les deux tiers de leur
longueur, d’un blanc de neige ; ces dèrnières ont
l’autre tiers noir. L a femelle a le dessus du corps
brun, de même que les couvertures supérieures
et les pennes des ailes, qui sont bordées de roux ;
le dessous du corps d’un blanc-jaune, inclinant
au rougeâtre sur la poitrine ; le croupion, la base
des pennes caudales et toutes leurs couvertures,
noires. Un seul individu de cette espèce a été
trouvé en Picardie, et fait partie de la nombreuse
collection de M . Bâillon. Buffon, Hist.
des Oiseaux y tom. 5 .p . Z 4 9 . pl.enl.n. 5 8 $.fig.
L ’Afrique.
L . 7. E.. P .. R . i z .
* * L e M o t t e u x v e r d â t r e , z z o . S. Auran-
tia. S. Nigricans 9 viridi nebulosa ; subths juives-
cens;gulây tectricibus alarum majorïbus et caudit)
rectricibus lateralibus apice albis.
Noirâtre et ondé de vert en dessus; d’une
• O RN I THO L O G I E . .
couleur tirant au fauve en dessous ; la gorge, les
grandes couvertures des ailes et de là queue, la
pointe de ses pennes latérales, blanches.
Deux teintes, l’une noire, l’autre verdâtre ,
régnent sur la tête et sur les autres parties supérieures
de cec oiseau du Cap de Bonne-Espérance.
Mais elle est plus foncée sur les petites
et moyennes couvertures des a iles , dont les
grandes sont blanches, de même que celles du
dessus et du dessous de la queue ; la gorge est
d'un blanc sale ; le derrière du cou varié de cette
teinte et de noir ; la poitrine est d’un orangé qui s’affoiblit sur les parties postérieures ; les pennes
de la queue sont d’un brun-noirâtre, avec du
blanc à la pointe des latérales. Bujfon, Hist. nat.
des Oiseaux J tom. 5. p. 148. L'Afrique méri-
dionale.
L . 6. E .. P.. R . n .
L e M o t t e u x t e r a t - b o u l a n . z z i . S . Orien-
talis. S. Nigra; subths alba; uropygio cinereo ;
fasciâ per oculos nigrâ; rectricibus nigris; tribus
extimis apice albis ; rostro nigro ; pedibus nigri-
cantibus.
Noir en dessu»; blanc en dessous; le croupion,
cendré-; une bande à travers les yeux,
et les rectrices , noires ; les trois extérieures,
blanches à leur pointe be c , n oir; pieds, noirâtres.
Terat-boulan est le nom que cet oiseau porte
dans l’Inde. Sa grosseur ne surpasse guère celle
de l’Alouette; sa queue est étagée, mais, d’une
manière particulière ; les six pennes intermédiaires
sont d’égale longueur, et les trois latérales
de chaque côté sont décroissantes ; le dessus
de la tête, du- cou,.du corps et de la queue esc
noir ; le croupion, cendré ; les trois pennes caudales
les plus extérieures sont terminées de blanc ;,
la gorge, le devanc du cou et le dessous du corps,
de cette couleur ;. un petit trait noir part de la
base du bec, se perd au-dessous de l ’oeil et repa-
roît en arrière ; les grandes pennes de l’aile sont
noirâtres et bordées de blanc du côté intérieur
jusqu’à la moitié de leur longueur ; les autres
pennes et les grandes couvertures ont un bord
pareil, mais du côté; interne. C e t oiseau est
donné par Latham pour une Grive.y soiis le nom
de Turdus orientalis. Brisson 3 Ornithol. tom. z..
p. 148 . n. 19.. Buffon 3 Hist.. nat. des Oiseaux y
tom. ^.p. 397. pl. enl. n. iy$»fig> 2-* [Merle des
Indes.) L’Asie orientale.
L.. 6 1 E... P.. R - n j
4 8 7
* L e T ar ier d’E urope, i u . S . Rubetra. S.
Nigricans; superciliis albis; macula alarum albâ;
gulâ pectoreque flavescentibus ; rostro pedibusque
nigris.
Noirâtre ; sourcils blancs ; tache sur l ’aile de
cette couleur ; la gorge et la poitrine jaunissant ;
le bec et les pieds, noirs.
C e Tarier ayant, dans ses couleurs et sa taille,,
des rapports avec le Traquet y il en est résulté
que des personnes les ont confondus ; mais celuL
qui les a suivis dans la nature vivante, les distingue
très-bien d’après leur genre de vie. I l ne
s’élève guère à la cime des arbres, si ce n est a
son arrivée au printemps, lorsqu’il cherche une
compagne > et à l ’automne , quand il s’élance-
après les insectes ailés.. II se tient pendant les-
couvées le plus souvent à terre, se pose sur les.
taupinières, et nè s’élève guère qu’au haut des
plantes et des petits buissons. C ’est dans cette
position que le mâle fait entendre un ramage:
assez agréable et sonore ; mais sa phrase est
courte. Cette espèce habite de préférence les près
bas; et si elle fréquente les hauteurs, c ’est pour
s’y réfugier dans les prairies artificielles. On la
rencontre quelquefois, surtout après la récolte
des foins, sur les terres en friche voisines des
bois, dans lesquels elle ne pénètre jamais. Elle
fait son nid à terre, au pied d’une touffe d’herbes,
vertes, dans une ornière ou à l’abri d’une taupinière.
D u foin, et du poil de vaches sont les matériaux
qu’elle emploie pour le construire. Le
foin est à l ’extérieur, et le poil forme la couche
sur laquelle la femelle dépose quatre ou cinq:
oeufs d’un vert-bleuâtre, avec quelques taches
peu apparentes sur le gros bout. C e t oiseau esc
très-recherché après les couvées, parce qu’alors
il ne le cède point à Y Ortolan pour la délicatesse
de sa graisse; aussi lui en a-t-on donné le nom
dans certains cantons. Comme tous nos oiseaux
printaniers, il ne séjourne chez nous que pendant
la belle saison.
L e mâle a les plumes du dessus de la tête,,
du coii et du corps, noirâtres sur le milieu ec
roussâtres sur les bords ; les couvertures supérieures
de la queue, rousses, avec des taches-
noires à leur extrémité; une plaque noire se faic
remarquer sous l’oeil et sur lès tempes ; le bas des
joues'', les sourcils et le menton sont blancs, ainsi
qu’une grande tache sur l’aile, qui a ses couvertures
supérieures noires,, ses pennes primaires
bordées en dehors de g r is , blanches à leur origine
et brunes dans le reste ; les secondaires sont,
à. l’extérieur,, frangées de roussâtre ; les pennes de