
nouv. Dicc. d’Hist. nat.tom. 14. p. 105. L’ Amérique
méridionale.
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♦ L’HABIÀ ROUGEATRE. 9. S. Rubicus.S.Cristâ
ignicolore; fronce , capitis lateribus occipiteque'ru-
bescente-fuscis ; gutture corporeque subtits sordide
rubris ; corpore supra obscure rubro ; rostro nigri-
cante ÿ pedibus rubescentïbus.
Huppe ignicolore; front, côtés de la tête et
occiput d’un brun-rougeâtre ; gorge et dessous
du corps d’un rouge sale ; dessus du corps d’un
rouge obscur ; bec noirâtre. ; pieds rougeâtres.
M. de Azara n’a rencontré qu’une seule fois
le mâle et la femelle de cette espèce, qu’il a trouvés
au Paraguay, et qu’il appelle Habia roxisa.
L e mâle a sur le sommet de la tête une huppe
composée de plumes soyeuses, qu’il relève à vo lonté,
mais que pour l’ordinaire il tient couchée ;
les pennes de la queue sont étagées, assez fournies
de barbes et se terminant presqu’en pointe ;
la huppe est d’un rouge de feu ; le front, les côtés,
le derrière de la tête et les couvertures inférieures
des ailes sont d’un brun-rougeâtre ; la gorge , le
devant du cou, le dessus du corps et la queue,
de couleur de vermillon un peu terne, et plus'
foible sur le ventre ; toutes les parties supérieures,
d’un vermillon obscur. La femelle diffère du mâle
par une taille moins longue de cinq lignes ; par
une couleur d’or nuancée de brun ; par du brun-
doré sur toutes les parties supérieures, sans en
excepter les pennes des ailes. De Aymara , Apuntamientos
para la Sise. nat. de los Paxaros del
Paraguay y Rio de la P lata, tom. 1. p. 3 51. n. 8 5.
édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur. tom. 14.
P . 107. L*Amérique méridionale.
L . 7 f- E ., P.. R . 12.
* L ’H a b ia p o n c e a u . 10. S. Ruber. S. Super-
ciliis corporeque subtils rubris ; supra rubro , fusco
mixto ; tectricibus alarum superioribus remigibus-
que saturait fuscis ; rostro obscure cyaneo ; pedibus
plumbeis.
Sourcils et dessous du corps rouges ; dessus
d’un rouge mêlé de brun ; couvertures supérieures
et pennes des ailes d’un brun foncé ; bec d ’un
bleu de ciel obscur; pieds plombés.
Habia pun^o est le nom sous lequel M. de
Azara a décrit cette espèce, dont il n’a vu que
trois individus. Quoique leurs proportions, dit-
i l , soient les mêmes que celles des Habias , As
appartiennent peut-être à une autre famille. Ils
pue le bec un peu courbé, très-pointu, assez fort
et non comprimé ; le tarse, fort et rude ; la qUa«
trième penne de l’aile la plus longue de toutes •
les pennes de la queue, égales.
Les sourcils, toutes les parties inférieures et
le bord des pennes caudales sont d’un beau
rouge-ponceau, le plus pur et le plus vif qu’on
puisse voir ; le dessus de la tête, du cou et du
corps, les petites couvertures des ailes et le reste
des pennes de la queue, de la même couleur
mais mêlée de brun obscur ; les couvertures
supérieures et les pennes des ailes, d’un brun
sombre et entourées d’un rouge-ponceau ; I’iiis
est d’un roux - noirâtre. D e A^ara, Apunta-
mientos para, la Hist. nat. de los Paraxos del
Paraguay y Rio de la P lata, tom. 1. p, 3 ^
n. 88. 2e édit, du nouv. Diction. d’Hist. natur,
tom. 14. p. 107. VAmérique méridionale.
L . 7. E .. P.. R. 12.
* * L ’H a b i a r o b u s t e , i i . S. Validus. S. Fer-
tice nigro ; corpore supra fuse© , subtils rufescente-
albido ; tectricibus alarum griseis ; rostro aurait-
tio , basi nigro, ; pedibus Jlavis. '
Tê te noire; dessus du corps brun3 dessous
d’un roux-blanchâtre ; tectrices des ailes grises ;
‘ bec orangé, noir à la base ; pieds jaunes.
M . de Azara appelle cet oiseau Habia robus-
tana , parce qu’ayant les ailes plus courtes que les
autres, il paroît plus arrondi et plus robuste. Il est
assez rare au Paraguay, et s’y tient toujours par
paire. L a tache noire veloutée qui part des narines,
entoure les yeux et couvre tout le dessus de la
tête ; toutes les parties inférieures sont d’un blanchâtre
un peu lavé de roux ; les couvertures inférieures
de l’aile, d’un gris de perle ; tout le dessus
du corps et les deux pennes intermédiaires de la
queue, d’un brun pur ; les autres pennes de cette
partie, noirâtres; les pieds, très-robustes. Cet
oiseau présente des rapports avec, Y Habia à bec
orangé, mais il en diffère par ses ailes plus courtes.
D e Aymara , Apuntamientos para la Hist. nat. de
los Paxaros del Paraguay y Rio de la P lata,
tom. 1. p. 350. n. 84. z e édit, du nouv. Dict.
dé Hist. nat. tom. 14. p. 106. VAmérique méridionale.
L .. E.. P.. R. 12.
L ’H a b ia tacheté. 12. S . Maculatus.S. Dorso
fusco; remigibus nigricantibus, albo maculatis;
corpore subtils pallidé rufo; jugulo fusco, longituà-
ndliter striato ; rostro supra, nigricante , subtus
cyaneo ; pedibus nigricantibus.
Dos brun; rémiges noirâtres, tachetées de
blanc ;
blanc ; dessous du corps d’un roux pâle ; devant
du cou tacheté lcmgitudinalement de brun ; bec
nohâre en dessiis, bleu de ciel en dessous ; pieds
noirâtres.
Nous devons la connoissance de cet oiseau à
M. de Azara, qui l’appelle Habia cobijas pin-
tadas, et qui n’a vu que trois individus de cette
espèce au Paraguay. Toutes les parties inférieures
sont d’un roux pâle , avec des taches longues et
brunes sur le devant du cou ; les couvertures inférieures
des ailes ont du noirâtre dans leur milieu
et du brun sur leurs bords ; les plumes de la
tête sont pareilles ; le dos est brun ; les pennes
et les couvertures, supérieures des ailes sont noirâtres
, avec des taches blanches sur les dernières
parties ; les pennes, de la queue ont des taches
pareilles sur un fond noirâtre, à l ’exception des
deux intermédiaires. De A ’çara, Apuntamientos
para f a Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay,
etc. tom. 1. p. 3 56. æ. 86. 2e édit, du nouv, Dict.
d’Hist. nat. tom, '14. p. 107. VAmérique méridionale.
L . 6 |. E. 9. P. 19J R. 12.
L’Habia ta chet é a gorge b lanche . 13.
S. AlbicolUs.-S. Supra fus ces cente-griseus ; subtils
dilutè griseUs\fuscoque maculatus ; superciliis gut-
turèque albis ; rostro pedibusque fuscis.
D ’un gris rembruni en dessus, d’un gris clair
en dessous et tacheté de brun ; sourcils et gorge
blancs ; bec et pieds bruns.
C et Habia, qu’on trouve à Cayenne, porte
des couleurs qui indiquent plutôt un jeune qu’un
adulte, et s’il n’avoit pas une échancrure profonde
sur chaque bord et vers la mandibule supérieure,
on soupconneroit qu’il est de l’espèce
de Y Habia grivert; mais le bec de celui-ci ne
porte point une échancrure pareille ; le blanc
qui couvre les sourcils et la gorge est remplacé
par du grisrbrun sur toutes les patries supérieures ;
un gris clair est répandu sur les inférieures, et
varié de taches longitudinales brunes. L ’individu
que nous venons de décrire est au Muséum d’histoire
naturelle. 2e édit, du nouv. Diction, dé Hist.
natur, tom. 14. p. 107. L ’Amérique méridionale.
L.. E.. P.. R. 12.
L’Habia a t ê t e rousse. 14. S. Ruficapillus.
S. Capite corporeque subtils rufis ; gutture , jugulo
caudâque c&rulescente-griseis ; fronte , loris , ventre
nigris ; rostro basi Jlavescente, dein c&rulescente-
nigro ; pedibus nigris.
T ê te , dessous du corps roux ; gorg e , devant
du cou et queue, gris ; fron t, lorums et ventre ,
noirs; bec jaunâtre à sa base, ensuite d’un noir-
bleuâtre; pieds noirs.
C et oiseau, que nous avons vu au Muséum
d’histoire naturelle , habite dans l’Amérique méridionale.
I l a la tê te , la nuque et toutes les parties
inférieures rousses ; le fro n t, les lorums et le
ventre d’un noir un peu teinté de roussâtre ; le
reste du corps et la queue d’un gris-bleuâtre ; les
pennes des ailes, noires et bordées â l’extérieur
de ce même gris. 2e édit, du nouv. Diction. d’Hist.
nat. tom. 14. p. 108. lé Amérique méridionale.
L . 7. E.. P.. R. 12.
* * L ’H A B I A V E R T . 1 $.S. Hiridis.S. Herticefusco;
superciliis rubescentïbus ; lateribus capitis , occi-
pite dilutè plumbeis ; gutture corporeque supra Jla-
vescente-viridibus ; subtils albo; rostro suprà rubro,
subtiis c&ruleo ; pedibus fuscis, caruleo mixtis.
Sommet de la tête brun ; sourcils rougeâtres ;
. côtés et derrière de la tête d’une couleur de
plomb claire ; gorge et dessus du corps d’un
vert - jaunâtre, dessous blanc; bec rouge en
dessus, bleu en dessous ; pieds d ’un brun mélangé
de bleu.
C e t oiseau, que Sonnini soupçonne être le
Bruant, à poitrine et ailes jaunes, trouvé aux
îles Malouines par le capitaine P o r tlo k , nous
paroît être une espèce distincte et appartenir
plutôt au genre Habia qu’â celui du Bruant,
puisqu’il a le bec échancré et courbé , caractère
totalement étranger à celui-ci.
M . de Azara , qui l’a fait connoître sous le
nom de Habia verde , nous dit qu’il aime à se
tenir dans les halliers épais, et qu’on le voie
seul ou par paires. L e ramage du mâle se réduit
à exprimer d’un ton sonore, quatre fois de
suite et sans repos, le mot toribio.
Il a le bec moins gros que les autres Habias ,
plus comprimé sur les côtés - et très-fort; la
langue pointue , plate et un peu grosse ; l’ouverture
des narines recouverte en partie par de
petits poils noirs ; le pennes de la queue étroites
et presqu’égales; un trait rougeâtre au-dessus des
yeux ; le dessus de la tête , brun ; ses côtés et
l’occiput', d’une couleur de plomb claire ; le reste
des parties supérieures et la gorge , d’un vert-
jaunâtre ; les tiges et les grandes barbes des
pennes alaires et caudales, brunes ; toutes les
parties inférieures, blanches ; les couvertures et
les pennes alaires, jaunes ; l’iris d’un jaune
brillant. D e A^ara , Apuntamientos'para la Hist.
nat. d e los Paxaros del Paraguay , etc. tom. j .
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