
eu la queue, d’un noir mat ; le reste du plumage
d un blanc-cendré sale. I l faut voir ces oiseaux
en nature, pour s’assurer s’ils font réellement
partie du genre Étourneau ,• d’autant pins que
leur bec est incliné, suivant Pallas, qui les appelle
Gracula sturnina. Pallas, Act.Stockl. 1778.
3. p. 198. Sonnini 3 édit, de Buffon y tom. 43.
p. 82. U Asie boréale.
L . < Ç E .. P.. R . 12.
* L’E tourneau ol ivâtre . 3. S. OU vaceus.
S. Olivaceus ; faciâ oculari c&rulescente ; rostro
pedibusque rufèsceniibus. .
Olivâtre 3 bande oculaire bleuâtre 3 bec et
pieds roussatres.
La description qu’Osbeck fait de cet oiseau
de la C h in e , nous a paru trop succincte pour
assurer que c ’est un vrai Étourneau. Le bec est
d’un rouge-blanchâtre ; les yeux sont placés dans
une longue raie d'un bleu pâle ; tout le plumage
se présente sous un brun-olivâtre clair, plus foi-
ble et tirant au jaune sur le ventre ; la queue,est
longue.1 Osb. 3 Voyage 2. p. 328. Sonnini3 édit,
de Buffon 3 tom. 45. p. 85. Les Indes orientales'.
L ’Etolrneau pie . 4. S . Contra. S. Nign-
cans y capitis lateribus subthsque albus ; rostro
J ’avicante ; pedibus Jlavis.
N o irâtre3 côtés de la tête ét dessous blancs;
bec jaunâtre; pieds jaunes. (P l. i6$.fig. 1 .)
On a donné cet Étourneau pour un oiseau du
Cap de Bonne-Espérance 3 mais on est certain
aujourd’hui qu’ il ne s’y trouve pas, mais bien au
Bengale , où il est connu sous le nom de Contra.
Plusieurs auteurs l’ont décrit deux fois 3 Brisson,
sous les dénominations d’Étourneau du Cap de
Bonne-Espérance et du Troupiale du Bengale;
Gm eh n , sous celles du Sturnus capensis et du
Sturnus contra. I l a le bec jaunâtre à sa base et
rougeâtre vers le bout 3 une grande tache ronde
et d’un blanc-roux, entre les narines et les yeux ;
le dos, le croupion, les scapulaires, les grandes
couvertures, les pennes des ailes et de la queue,
noirâtres; le reste du plumage, blanc. Buffony
Hist. nat. des Oiseaux , tom. 3. p. \ ^\. pl. enl.
280, sous le nom d1Étourneau du Cap de Bonne-
Espérance. Les Grandes-Indes.
L . p. E.. P.. R. 1 1 .
* L’E tourneau a plumes soyeuses. 5, S.
Seruçvs. S. Pallidè gris eus i caudâ alisque nigris ;
alarum fasciâ transveriâ albâ ; capite ochroleuco-
rostro pedibusque aurantiis.
D ’un gris pâle ; queue et ailes noires 3 bande
blanche et transversale sur les ailes ; tête jaunâtre
3 bee et pieds orangés.
Brown a publié la figure de cet oiseau de la
Chine dans ses Illustrations y et nous dit que ses
plumes ont à peu près l’éclat de la soie 3 sa tête
est d’un blanc-jaunâtre, plus foncé sur le sqm-
met; le haut du cou, de la même teinte; le
dessus du corps, d’un beau cendré 3 les pennes
des ailes et de la queue sont blanches à leur origine
et noires dans le reste, à l’exception des
secondaires, qui sont totalement blanches;' le
dessous du corps est plus pâle que le dessus.
La femelle est brune où le mâle est noir, ainsi
que sur le sommet de la tête ; le front est mélangé
d’un blanc sale, qui colore aussi les' côtés
et lé croupion. La figure de cet oiseau ne nous
a pas paru assez exacte pour assurer que c’est un
vrai Etourneau. Brown y Ilhs t. pl. 21 . Sonmniy
édit, de Buffon, tom. 45. p. 88. Les Indes orientales.
L . 7 E.. P.. R . 12.
.** L ’E t o u r n e a u v e r t . 6. S. Viridis. S. Firidis
y subtus carulescens ; fasciculis pennarum
albarum nigràrumque ad frontem et mentum; pedibus
cineréo- caruleis.
Ver t 3 bleuâtre en dessous ; faisceaux de plumes
blanches et noires vers le front et le menton
3 pieds d’un gris-bleuâtre.
C ’est encore au même voyageur que l’on doit
la description de cet oiseau, qu’on a rangé parmi
\es Etourneaux3 peut-être un peu légèrement. Au
reste, il se trouve à la C h in e , et porte sur le
front et au-dessous de la base du bec une petite
touffe de plumes noires et blanches ; plusieurs
taches de la dernière couleur sont parsemées sur
son plumage; l’une est sur le vertexy au-dessus
de l’oeil ; deux autres sont sur les plumes scapulaires
3 les parties supérieures du corps, les ailes
et la queue sont vertes 3 le bord extérieur des
premières pennes alaires et leur tig e , blancs ; le
devant du Cou, la poitrine et le ventre, d’un
bleu pâle. Osbeck3 Voyage 2. p. 3 27. Sonnini,
édit, de Buffon , tom. ^ . p. 8 6. Les Indes orientales.
L .. E.. P.. R..
L ’E t o u r n e a u u n i c o l o r . 7. S . Unicolor. S.
Biger nitens ,* rostro basi nigricarite y apicé Jlavo ;
pedibus-Jlavescente-juscis.
D ’un
D ’un noir lustré ; bec noirâtre à sa base, jaune
â sa pointe ;. pieds d’un brun-jaunâtre.
Nous devons la Connoissan'ce de cette espèce
à M. de la Marmora, qui l’a trouvée en Sardaigne
, où elle est sédentaire. Elle se tient dans les
rochers, où elle niche, et s’approche des habitations
rurales, où elle sé perche sur les toits des
maisons* Le mâle est d’un noir lustré â reflets
légers, pourprés, peu éclatant et assez mats sur
[es parties inférieures. La femelle ne diffère du
. mâle qu’en ce que les reflets ont moins d’éclat.
Le jeune ressemble à celui de notre Étourneau ,
mais sa couleur brune est plus foncée. On remarque,
après sa première mue, de très-petites
taches blanchâtres â l’extrémité des plumes, taches
qui disparoissent au printemps. D e la Marmora
-y Mémoire présenté à l’Académie de T u rin,
le 28 août 18.L9.. Temminck y Manuel d*Ornithologie
3 i e'édition , p. 13 3. La Sardaigne.
L . 8. E.. P.. R . 12.
* * * G e n r e .
S T O U R N E L L E , Sturnella. Sturnus 3 L in n é e ,
Latharn.
Corpus oblongum 3 Jlavo 3 nigro 3, rubro y griseo
varium.
Caput subrotundum.
Rostrum rectum 3 integrum 3 supra conveXum ,
dpice dilatatum obtusumque ; maridïbula supe-
rior basi in plumis front alibus rotundè pr'oténsà.
N ares rotunda 3 merhbranâ proéminence tecta.
Lingua cartilaginea 3 plana 3 apice Jure ata.
Collum médiocre.
Ala remigibus 2*. , 3*., 4*. omnibus longio-
ribus ; secundariis binis longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omriinb
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores 3 unus
posticusÿ exteriores basi connexi; pollex lateralibus
longiory validior3 quemadmodàm anteriores imo
tarsi positus , sedilem cingens 3 humi incumbens.
Cauda rectricïbus 12.
Sturnella in America pratis habitant ; arbori
rare insidunt y in herbis nidifieant ; ova 5. aut 7
panant; insectis 3 granis victitant. Pullis cacige-
nis mater éscam in os ingerit, et chm e nldo dis-
cédant y tantum ad volundum idonei sunt.
Corps oblong, varié de jaune, de noir, de
gris et de rouge.
Tête un peu arrondie.
Bec d ro it, entier ; convexe en dessus, dilaté
et obtus à sa pointe ; base de là m a f dibulç ^supérieùre
formant un angle arrondi dans les plumes
du front.
Narines rondes, couvertes d’une membrane
saillante.
Langue cartilagineuse, plate, fourchue à sa
pointe.
Cou médiocre.
Rémiges deuxième, troisième et quatrième
les plus longues de toutes 3 deux secondaires très-
alongées.
Cuisses posées hors l’abdomen 3 jambes totalement
emplumées.
Pieds tétradactyles; trois doigts devant, un
derrière; les extérieurs réunis à leur base; pouce
plus long et plus fort que les latéraux, posé au
bas du tarse, sur le mêmeplan que les doigts antérieurs,
embrassant le juchoir et portant d terre
sur toute sa longueur.
Quëuè à douze rectrices.
Les Stournelles habitent dans les prairies de
l ’Amérique,-se perchent rarement, et nichent à
terre ,: dans lès herbes. Leur ponte est de.cinq à
sept oeufs. Leur nourriture se compose d’insectes
et de graines. Les petits naissent aveugles, sont
nourris dans le n id , et ne le quittent qu’en état
de voler.
* L e Stournel le a collier ou a fer a
CHEVAL. 1. S. Collaris. S . Griseo fuscoque maculât
us ; lineâ capitis superciliisque albis ; gulâ
nigrâ; rostro albido 3 apice fusco; pedibus griseis.
Tacheté dé gris ét de brun ; ligne de la tête et
sourcils blancs; gorge n oire; bec blanchâtre,
brun à sa pointe 3 pieds gris.
On rencontre cette espèce dans l’Amérique
septentrionale,au Mexique et à Cayenne; mais
elle est beaucoup plus nombreuse dans les Etats-
Unis que partout ailleurs. Elle fréquente les
prairies et y passe toute sa v ie , d’où lui est venu
le nom de Meddow lark (Alouette de p ré s ), que
lui ont imposé les Américains, et celui de Large
lark y que lui donne Çatesby. Elle ne se perche
sur les arbres que lorsqu’elle est pourchassée , y
reste peu dé temps , et n’y passe jamais la nuit.
Elle est sédentaire dans la Pensylvanie et les
contrées voisines;- néanmoins beaucoup d’indi-*-
vidus en émigrent aux approches des frimats. C e
Stournelle^court avec vitesse , a le vol v if, plane
et filé comme notre Perdrix y s’il est poursuivi,
et v a , aussitôt qu’il est posé à terreuse blottir
au pied d’un buisson ou dans une haute touffe
d’hèrbe, et toujours du côté opposé à l’objet qui
l’effraie. Le mâle est très-attaché à sa femelle,
L U I