L V I e. G e n r e .
C O L IB R I et O I S E A U -M O U C H E , Trochilus|
Linn.
Corpus oblongum y nitidissimis y repercussis
eoloribus pictum.
Caput subrotundum, interdum cristatum.
Rosirum aut arcuaium aut rectum y capite
longius 3 integrum y interdum denticulatum 3 basi
plumulis tectum y supra depressum y ad apicem plus
aut minàs tubulatum y acutum.
N ares lineares y supra membranâ tecta y aperta
ad basim rostri site,.
L'mgua longissïma y tubulosa y basi integra y à
medio ad apicem filis duobus jîssa.
Collum médiocre.
A U longissim&y remïgeprima reliquis longiore;
secundariis brevissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omninb
plumosa.
Pe'dis brèves 3 graciles y retrorshm plumosiy di -
gïto medio breviores, ad ambulandum inepti3 te-
iradactyli; très scihcet anteriores y ad imum se-
juncti. liallux quemadmodàm anteriores imo tarsi
positus y sedilem cingens.
Cauda rotundata y aqualis y cuneata y in mulets
longissïma • reciricibus 1 o.
Trochiü in solâ America habitant-3 \ volando
velocïssïmi y suspensi in acre victum capiunt y nectar
éjloribus s ’agentes y insecta quoque dégluti entes.
Nidum hemisph&ricum ex xelirïo elegànter struunt
et ab arborum ramis inter folia latentem suspen-
âunt. Ova 1 albdy pisi magnitudïne pariunty quibus
mas et jenïuia alternatim incubant. Pullis coeci-
genis escp.ni mater in os ingerit y ipsi è nido dis cédant
ad volapdum tantum apti sunt.
Corps- oblong,- peint de couleurs très-brillantes
et à refiers.
Tête un peu arrondie, quelquefois huppée.
B tc ou arqué ou droit, plus long que la tète,
entier, quelquefois dentelé, couvert de petites
plumes à sa base, déprimé en dessus, plus ou
moins tabulé d son extrémité ; pointu.
Narines linéaires, couvertes d ’une membrane-
en dessus, ouvertes, situées à la base du bec.
Langue très - longue, tabulée , entière d la
base, fendue en deux filets, du milieu à la
pointe.
Cou médiocre.
Ailes très-longues ; la première rémige la
plus longue de toutes; secondaires très-courtes. Cuisses posées hors l’abdomen ; jambes totale
m-,ne emplumées. . .
Pieds courts, grêles, couverts -de .plumes en
arrière, plus courrs que le doigt du milieu , nul-
lement propres d la marche, tétradactyles, savoir,
trois antérieurs séparés dès leur base, un
derrière, posé en bas du tarse sur le même plan
que les postérieurs, cerclant le juchoir.
Queue arrondie, égale, cunéiforme, très-
longue chez plusieurs, composée de dix le c trices.
Ces oiseaux n’habitent que dans l’Amérique,
ont le vol très-rapide, prennent leur nour-
riture en volanr, se nourrissent du suc mielleux
des fleurs et d’insectes ; construisent un nid hémisphéroïde,
artistement fait avec du coton, et
le cachent entre les branches et les feuilles des
aibres ; la ponte est de deux oeufs.blancs, de la
grosseur d’un pois, que le mâle et la femelle
couvent alternativement. Les petits naissent
aveugles, sont appâtés dans le n id , et ne le
quittent qu’en état de voler.
A. COLIBRIS. Bec arqué.
* L e C ol ibri t a c h e t é , i , T . Naviu.t.i T.
S u p r a o b s c u r e v i r id i s ; g u lâ ju g u lo q u e ru fis ■ p e c -
to r e v e n tr e q u e a l l i d i s , n ig r i c a n t e m a c u l a t i s -, rost
r e s u p r à n i g r o , s u b t il s J ia v e s c e n t e ; p e d ib u s f u s -
c ï s ; c a u d x r o tu n d a ta .
Nous devons la découverte de cette espèce à
M . Delalande fils , qui l’a trouvée au Brésil,
principalement sur la montagne Careovado. Elle
a le bec long de quinze lignes er finement dentelé
sur ses bords ; la gorge et le devant du cou,
d un roux v if , q u i, sous une nuance, plus claire,
prend la forme d’un trait derrière l’oe il, couvre
une grande partie de la première penne de chaque
côté de la. queue, et s’étend sur les-autres,
d'autant moins quelles s’approchent des deux du
milieu , de manière que la quatrième de chaque
côté n’eri est marquée qu’à son extrémiré 5 toutes
sont, dans le reste, du même vert sombre qui
couvre en entier les deux intermédiaires ; le dessus
de la tête, du cou et du corps, les scapulaires
et les couvertures supérieures des ailes sont d’un
vert terne, à reflets peu prononcés; les pennes
des ailes, d un violer rembruni ; la poitrine et le
haut du ventre, tachetés de noirâtre sur un fond
blanchâtre; les parties postérieures, roussârres,
avec quelques taches noirâtres. sur le milieu des
plumes qui recouvrent la queue en dessous. Dumont
3 Dict. des Sciences natur. i c édit, du nouv.
Dict. d’Htst. nat. tom. 17. p. 43 1. VAmérique
méridionale.
L . 4 L E.. P.. R . 10.
* * L E C O L I B R I A C U T I F E N N E . 2 . T . Caudacu-
tus. T. Viridis ; gucture albo y ni gris punçtis ;
pèctore caruleo ; reciricibus acutissimis ; rostro
nigro.
Le nom de Pico flores cola detixera que M . de
Azara a imposé à ce Colibri du Paraguay-, vient
de la forme des pennes de la queue, qui sont
très pointues ; les latérales sont fort étroites,
lus deux du milieu ont neuf lignes de moins que
la plus extérieure de chaque côté, et les autres
sont également étagées ; les plumes de la gorge
et du haut du cou sont d’un très-beau blanc, et
chacune porte un petit point noir ; le reste, du
devant du cou et la poitrine sont d’un bleu d’é-
mailarefletséelatans;lescouvertures inférieures
et les pennes de la queue, bleues sous un aspect,
d’un vert de mer sous un autre ; le dessus de la
tête, brun ; ses côtés et toutes {es parties supérieures
du corps d’un vert doré ; le ventre et le
bas-ventre, blancs ; les pennes alaires d’un noir-
bleuâtre. D e A\ara y Apuntamientos para la
Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay y Rio
de la Platay tom. i . p. 498. n. *99. zc édit, du
nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 7. p. 3 47. V Am é rique
australe.
L. 5 7. E.. P. 16. R. 10. -
♦ Le C o l ib r i a r l e q u i n . 3. T. Multicolor. T.
Fuscus j abdo mine rubroj vertjee y gulâ y pectore
dorsique medio viridibus ; vittâ per oculos c&-
ruleâ.
Brun ; abdomen rouge ; vertex3 gorge , poitrine
et milieu du dos, verts ; bandelette bleue à
travers l’ceib {P L t^ o . f ig .i . )
C e petit oiseau , que Latham a décrit pour la
première fois, et dont le pays n’est pas connu ,
porte une livrée qui semble être formée de pièces
de rapport comme un habit d’arlequin, ce qui
lui a valu le nom que cet auteur lui a imposé.
La tête, la gorge, le devant du cou , la poitrine
, le milieu du dos et les couvertures supérieures
des ailes sont verts ; une large bande
bleue se fait remarquer entre l ’angle postérieur
de l’oeil et la nuque ; du noir se trouve e.nrre
cette bande et le haut du dos ; du rouge de carmin
au ventre ; du brun sur le dos , le croupion,
les ailes et les pennes latérales de la queue 3 enfin,
du violet tendre sur les autres. Latham y Synops.
vol. 1. pa't. 1. p. 19. Audebert, Oiseaux,
do rés y tom. i .p . 9.0. n. 3. pl. 6y. Pays
inconnu,
L . 4. E.. P.. R. 10.
♦ ♦ Le. C o l ib r i A z a r a . 4. T. A\ara. T. A u -
rato-viridis ; vertice rubescente ; collo anticè y pec-
toreque dilate fusas ; reciricibus duabus infimis
apice a p is ; rostro nigro.
D ’un vert-doré ; vertex rougeâtre ; devant du
cou et poitrine d’un brun clair ; les deux rectrices
les plus extérieures blanches à leur pointe ; le bec
noir.
Qn doit la connôissanee de cet oiseau du P a raguay
à M. de Azara, qui l’appelle Pico -flores
blanco de baxo. La tête est mordorée en dessus,
et brune sut les côtés ; le manteau d’un vert-
bleuâtre à reflets d’un vert-doré ; le devant du
cou et là poitrine sont d’un brun clair ; une
bandelette blanche et longitudinale se trouve
sur la dernière partie ; les côtés des parties inférieures
ont des reflets dorés 3 la queue est pareille
au dos, et les deux pennes latérales sont terminées
de blanc. De A^aray Apuntamientos para
la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay y Rio
de la Platay tom. 2. p. 491. n. 297. 2e édition du
nouv. Dict. d*Hist. nat. tom . j .p . 347. L’ Afné~
rique australe.
L . 4 7. E . 5 7. P.. 16. R. 10.
♦ L e C ol ibri b r in -b l a n c . 5. T. SupcrcUiosus.
T. Viridis nitens; rectricibus intermediis longis-
sïrrÏLs ; abdomine s ubincarnato ; supercilUs a Ibis ;
rostro pedibusque nïgricantibus.
D ’un brun brillant ; rectrices intermédiaires
très-longues; abdomen un peu incarnat ; sourcils
blancs; bêç et pieds noirâtres. (P l . 134.
m *•) , . . , , .
Ce Colibri se distingue par un bec long de
vingt lignes, et par les deux pennes intermédiaires
de sa queue, q u i, comme deux longs
brins, dépassent toutes les autres de plus d’un
pouce. On le trouve à la Guyane, au Brésil.et à
file de la T r in ité ; mais dans cette dernière contré
e , il diffère en ce que les deux bandes des
côtés de la tête sont, ainsi que le milieu de la
gorgé, d’une teinte jaunâtre, tandis que chez les
autres, ces bandes, dont l’une est en dessus et
l’autre en dessous de l’oe il, sont blanches ; tout
)e plumage supérieur est d’un vert-olive doré, ec
l’inférieur, gris ; les ailes sont d’un brun-violet ;
les deux rectrices intermédiaires , verdâtres dans
le milieu, et blanches dans le reste; toutes les
autres, étagées, d’un brun-vert, et terminées
par du blanc-jaunâtre. La femelle ressemble au
mâle, et les jeunes ont les plumes de la tête et
du corps bordées de gris à leur extrémité. Bris-
son y Ornïth. tom. 3. p. ClG .n. 13. (Colibri de