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los Paxaros del Paraguay y etc. tom. z. p. 166.
n. 236.2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 28.
. p. 474. VAmérique méridionale.
L . 6 P. -J. E .. P. 19. R . 12.
* * L e C o g o g o . 7. ( Cogogo : de A^ara.)
C e t oiseau ne diffère du Chicli> décrit ci-avant,
que papson c r i , ses habitudes et par les pennes
de ses ailes, dont la première est assez courte,
et les troisième, quatrième et cinquième sont
égales 3 tandis que chez le Chicli 3 la quatrième
est la plus longue 3 du reste, la ressemblance esç
parfaite entre ces deux oiseaux.
M . de Azara a rencontré au Paraguay un
grand nombre d’oiseaux de cette espèce, oui se
-tient sur les buissons, les bruyères et les piles de
bois 3 on ne la rencontre point dans les'forêts, et
elle ne se montre point à la cime des buissons,
ni dans aucun autre endroit apparent. Aussitôt
que les Cogogos sont posés,* ils commencent à
courir dans l ’intérieur et la partie la plus basse
des grandes plantes ou des buissons, et ils préfèrent
ceux qui sont desséchés et qui ont à leur
pied plutôt des débris de branches et d’herbes.
Leur vol est fort court 3 cependant ils le prolongent
quelquefois pour gagner des buissons éloignés
, et il est alors d’une rapidité étonnante, si
on le compare à leurs ailes. Le nom de Cogogo
est l’expression de leur cri grave, et aussi fort
que celui d’un grand oiseau, à ce qu’on a assuré
à ce-naturaliste. D e A\ara3 Apuntamïentos para
la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay , etc.
tom. 2. p. 168. n. i y j .
:** L e CHORREADIÎO. 8. (Chorreadito : de A^ara.)
Corpore supra, fusco ; subtifs fronteque fuscis3 albo
maculatis ; caudâ rubrâ ; rostro nïgricante 3 subtàs
albido j pedibus viridibus.
L e dessus du corps, brun 3 le dessous et le
front, bruns et tachetés de blanchâtre ; la queue,
rouge 3 le b ec , noirâtre en dessus, blanchâtre en
dessous 3 les pieds, verts.
Une paire de ces oiseaux a été vue par M. de
A zara , dans l’intérieur d’un hallier rrès-épais du
Paraguay. La gorge est blanchâtre 3 le front, les
côtés de la tête, le devant du cou et le dessous
du corps sont couverts de plumes brunes, dont
le milieu est blanc 3 ce qui forme sur ces parties
des taches longues et blanches 3 les couvertures
inférieures des ailes sont d ’un roussâtre clair, de
même que le bord inférieur des pennes 3 un trait
roussâtre va de l’angle antérieur de l’oeil à l’occiput
et renferme la paupière supérieure, ainsi que
O L O G I E.
les cils de l’inférieure 3 toutes les-parties supérieures
sont d’un brun un peu foncé, à l’exception
de la queue, qui est d’un rouge de carmin.
D e A^ara , Apuntamïentos para la Mist. nat. de
los Paxaros del Paraguay, etc. tom. 1'. p. 270.
n. 2 3 8. 2e édit, du nouv. D iet. d’Hist. nat. tom. 28.
p . 473. VAmérique méridionale.
L . 6 11 E.. P. 18. R . 12.
L 1 1 I e. G e n r e .
M E S A N G E , -Paraj^Linn.
Corpus subovatum 3 csruleo 3 nigro3 flavo , cine•
reo 3 albo pictum.
Caput subrotundum 3. nonnunquam cristatum.
Rostrum subulatum , valediusculum 3 integrum}
breve 3 conicum$ acutum 3 s&piàs basï plumis re-
yersïs tectum.
N ares. orbiculares 3 parvA.
Lingua vulgo truncata 3 setis terminata.
Collum breve.
A U advolatum idone&3 pennâ spuria 3 brèvi 3
remigibus 2 , 3 , 4 , 5 , omnium longissimis.
Femora extra abdomen posit a 3 tibia tôt a plu-
moss.
Pedes tetr.adactyli ; digiti très ahteriores3 posticus
unus ; digitus médius exterioribasi connexusÿ
hallux quemadmodàm anteriores 3 imo tarsi posi-
tus j sedilem cingens 3 omnibus articulis. humi in-
cumbens ; unguis posticus ürcutus y anticis Ion-
gior.
Çauda modica, rariàs elongata.
Pari peregrini 3 hieme gregarii ; insectis 3 gem-
■ mis 3 grams discerptis aut ïntegrïs victitant. Semd
atque iteràm in anno nidum 3 alii cum arte rams
aut arundinihus suspendunt 3 alii absque arte in
. arbore excavato construunt : ibi femina pariunt
ova quatuor ad sexdecimj vulgo alba. Pullis caci-
genis mater escam in os ingerit} et cum è nido dis-
eedunt , ad volitandum apti sunt. Habitant pet
totùm orbem 3 in sylvis 3 nemoribus 3 pomariis,
' qrundinetis.
Corps presqu’ovale, peint de bleu, de noir,
de jaune, de cendré, de blanc.
Tê te presque ronde, quelquefois huppée.
Bec kibulé, un peu robuste., entier, court,
conique, pointu, le plus souvent couvert à sa
base de plumes dirigées en avant.
Narines orbiculaires, petites.
Langue communément tronquée et term in é e
par des soies. . *
C q u court.
Ailes propres au vol, à penne bâtarde et courte,
O R N 1 T H
J rémiges 1 ' , 3 ' , 4 ' , 5' les P!us’ Iongues de
^Cuisses posées hors l’abdomen 3 jambes totalement
emplumées. '
Pieds tétradactyles, trois doigts devant, un
derrière ; rintermédiairerréuni avec l ’extérieur à
sa base j le pouce posé au niveau des antérieurs,
embrassant le juchdir et portant à terre sur
toutes les articulations 3 l’ongle postérieur arqué,
plus long que les antérieurs.
Queue moyenne, rarement longue.
Les Mésanges sont voyageuses, se réunissent
. pendant l’h iver, se nourrissent d’insectes, de
bourgeons, de graines déchirées ou entières,
nichent une fois ou deux par an 3 les unes construisent
leur nid avéc ar t, le suspendent aux
branches et aux roseaux 3 les autres, sans arc,
L dans un trou d’arbre 3 la ponte se compose de
quatre a seize oeufs, ordinairement blancs 3 les
petits naissent aveugles , sont appâtés dans leur
berceau, et le quittent en état de voltiger : on
trouve des Mésanges dans les forêts, les bosquets
, les vergers, les roseaux des cinq parties
. du monde.
L a MÉSANGE HUPPÉE. i . P . Cristatus. P . Ca-
: pite cristato 3 collari nigroj ventre albo j rostro
^ nïgricante 3 pedibus plumbeis.
La tête huppée 3 un collier noir 3 le ventre ,
1 blanc3 le bec, noirâtre y les pieds, plombés.
; (PI. i i.4f.fig. 1.)
Montbelliard indique la Normandie pour la
contrée où cette espèce "est très-commune 3 cependant
on l’y voit rarement 3 mais elle se trouve
1 ordinairement en Lorraine : on la rencontre
aussi en Allemagne et quelquefois en Suède 3 et
Latham nous dit qu’elle est très--commune dans
quelques parties de l ’Ecosse, où elle fréquente
O t O G I E . 499
i les forêts de pins. Elle se nourrit d’insectes qu’elle
r cherche sur les arbres et qu’elle attrape en vo-
! .lant 3 elle fuit les lieux habités, et est tellement
défiante, qu’ellê■ se prend rarement aux pièges
que l’on tend aux autres Mésanges ; et si elle s’y
prend, elle déteste tellement l’esclavage, qu’elle
refuse toute nourriture quelconque, et p érit,
quelqu’art que l’on mette â adoucir sa captivité.
Elle niché dans uq, arbre creux , dans les fentes
d’un vieux mur, dans dés amas de pierres, quelquefois
dans un trou d’écureuil abandonné. Sa
ponte est de huit à dix oeufs d’un beau blanc,
avec des taches d ’un rouge-sanguin, la plupart
; Confondues ensemble.
La huppe noire et blanche de cette Mésange
est composée de plumes flexibles, et longues de
huit à dix lignes j le front et les joues sont
blancs 3 cette couleur est entourée sur la dernière
partie d’un cercle noir qui part des côtés de la
plaque noire de la gorge, et remonte, en se recourbant
, vers l’occiput 3 une bande de la même
teinte et verticale, occupe le derrière de l’oe il3
le dessus du corps est d’un gris-roux, ainsi que le
bord des moyennes pennes des ailes 5 celles-ci
- sont brunes et. en partie frangées de blanc sale 5
lès rectrices, gçises 3 les parties inférieures du
corps, blanchâtres 3-mais les flancs sont d’un roux
clair. Bujfon 3 tom. <. p. 447. pl. enl. n. 502,
fis. 1. L ’Europe.
L . 4 \ . E.. P.. R . 12.
L a M é san ge a lon g u e qu eue . 2. P . Cau--
datus. P . Hertice albo 3 cauda corpore longio.re 3
rostro pedibusque nigris.
L e vertex3 blanc3 la queue, plus longue que
le corps 3 le bec et. les pieds, noirs. ( P l. 124.
n i-) . . ■ .
Parmi toutes nos Mésanges3 celle-ci est remarquable
par la longueur de sa queue, qui
rient à elle seule plus de la moitié de sa longueur
totale; par les plumes presque décomposées
et ressemblant à un duvet fort long 3 par la
maniéré de les porter, presque toujours hérissées
3 ce qui la fait paroîcre beaucoup plus grosse
qu’elle ne l’est réellement, sa grosseur ne surpassant
guère celle du Roitelet.
L ’épaisseur des bois sont les lieux qu’elle préfère
pendant l’été 3 mais en hiver, elle s’approche
des habitations rurales, fréquente les vergers
et les jardins 3 on la rencontre aussi dans les
lieux marécageux, d’où lui est venue la dénomination
de Mésange de roseaux. Ces petis oiseaux,
qui se tiennent en famille depuis leur sortie du
nid jusqu’au printemps, sont d’un naturel très-
v i f et très-remuant, voltigeant sans cesse de
buisson en buisson, d’arbre en arbre, parcourant
toutes les branches avec une promptitude
étonnante, s’accrochant par les pieds à l’extrémité
des plus foibles rameaux, se quittant rarement,
se rappelant à .chaque, instant par un petit
cri ti 3 Ù3 ti 3 Ù3 accourant promptement à la
voix d’un d’entr’eux, ou disparoissant tout d’un
coup â un autre c r i, guicheg3 guicheg , que jette
le chef de la troupe, lorsqu’il est dans l’inquiétude.
Au printemps 3 chaque paire s’isole au fond
des bois , pour s’occuper de la construction de
son n id , qu’elle suspend ou attache solidement
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