
ques heures du jour : les petits naissent couverts
de duvet.
L e front, le lorum 3 les joues, la gorge et le
devant du cou sont noirs, le sinciput et les sourcils,
d’un blanc pur ; le reste de la tê te , le dessus du
c o u , le dos et les scapulaires, d’un cendré-bleuâ-
tre foncé ; le croupion, les couvertures supérieures
de la queue, ses dix pennes latérales, la
poitrine, le haut du ventre et les jambes, d'on
roux v if j le milieu du ventre est blanc ; les deux
rectrices intermédiaires, les couvertures supérieures
des ailes et leurs pennes, d’un cendré*
noirâtre. T e lle est la livrée du mâle pendant
l’été ; mais après la mue, il a les plumes du sinciput
terminées de gris-cendré ; le lorum 3 le
reste de la tê te , le dessus du c o u , le manteau,
de cette teinte ; les plumes de la gorge et du devant
du cou, noires et frangées de gris-blanchâtre
à leur extrémité ; ce qui les fait paroître
tachetées de ces deux couleurs ; la poitrine et les
flancs, mélangés de blanc et de roussâtre, mais
la teinte rousse est dominantey les pennes secondaires
sont bordées et terminées de gris.vT e l
est le.Rossignol de muraille cendré de Brisson.
L a femelle n’a aucune trace de noir dans son
plumage, qui est gris sur la tè te , les joues, le
dessus du cou, le dos et les scapulaires; d’une
nuance plus claire sur la gorge et sut le devant
du cou } d’un roux terne sur la poitrine, sur les
flancs, et mélangé de blanc sur les parties postérieures.
Les jeunes, avant leur première mue,
sont mouchetés de roussâtre sur un fond gris
sale j le bec et les - pieds sont bruns. Ces jeunes
oiseaux ressemblent beaucoup alors aux jeunes
Gorge-rouges du même âge ; mais on les dtstin-
. gue facilement à leur queue rousse. Brisson 3 Ornithologie
J( tom. i.-p . 405. n. 15 . Buffonj Hist.
nat. des Oiseaux 3 tom. 5. p. 170. pl. enl. n± 3 51.
fig. 1 et 1. V Europe.
L . 5 j . E.. P.. R . 12. '
* L e R ouge queue des É t a t s -U nis. 19 i .
S . Russicauda. S. Supra subtusque fuscescente-
cinerea; rectricibus lateralibus rufis ; rostropedi-
busque nigris.
D ’un gris-brun en dessus et en dessous ; les
rectrices latérales rousses ; le bec et les pieds
noirs.
L ’auteur, qui a fait connoître cet oiseau des
Etats-Unis, soupçonne que c’est une femelle
d on t le mâle n’est pas connu. Son plumage est
généralement d’un gris rembruni, plus clair sur
les parties inférieures ; les pennes intermédiaires.
de la queue-sont du même g r is , et tôures les latérales
rousses. Histoire des Oiseaux de l’Amérique
septentrionale 3 tom. 1. pl. 7 1 . 2 e éd'u. du
nouv. D ic t.d 3Histoire nat.tom. 1 1 . p. 16 6.
L . 5 E .. P.. R . 12.
*L e R o u g e -queue a g org e b lan ch e . 192.
S. Ruficauda. S . Rufo-fusca; subtàs alba ; guld
rufo circumdatâ 3 fusco maciilatcL; tectricibus ala-
. rum caudâque rufis.
L e dessus d’un roux rembruni ; le dessous
blanc ; la gorge entourée de roux er tachetée de
brun ; les couvertures des ailes et la queue
rousses.
C et oiseau, que l’on a trouvé a Cayenne, a
la gorge blanche, entourée de roussâtre, pointillé
de brun $ la poitrine d’un brun c la ir ; le
reste du dessous du corps, blanc} les couvertures
inférieures de la queue, roussâcres; toutes les
parties supérieures, du sommet de la tête à l’origine
de la queue, brunes, avec une teinte de
roux sur le dos ; les couvertures des ailes, rousses
; leurs pennes, bordées extérieurement de
•roux, et la queue entière de cette couleur. Buf-
f&n 3 Hist. nat. des Oiseaux 3 tom. 5. p. \6].
( Fauvette de Cayenne à queue rousse.) 2e édit,
du nouveau Diction. d’Hist. nat. tom. 1 1 . p. 166.
L 1 Amérique méridionale.
L . 4 E .. ? .. R . 12.
* * L e R o u g e -queue a g org e rousse. 19,%
S. Ruficollis. S . Supra fusco-rufescente ; subtLs
rectricibus octo lateralibus rufis y rostro supra vigne
ante 3 subtils cyaneo ; pedibus olivaceis.
L e corps d’un brun-roussâtre en dessus; roux
en dessous, de même que lès huit rectrices latérales
; le bec, noirâtre en dessus, couleur de ciel
en dessous ; les pieds, olivâtres.
Un seul individu de cette- espèce a été vu au
Paraguay par M. de Azara, qui l’a nommé Cola
de canela obscura. I l a routes les parties supérieures
d’un brun-roussâtre toutes les inférieures’
rousses y les couvertures du dessous des ailes
et de la queue,ainsi que les huit pennes latérales
de cette dernière, d’un roux pur ; les quatre
intermédiaires, d’un brun-noirâtre, D e ATara}.
Apuntamientos para la Historia natural de los
Paxaros del Paraguay j etc. tom. 1 . p. 273.
n. 240.- 2e édit, du nouv. Diction, d.3 Histoirencu
tom, t i . p. ,2 6 6. Le Paraguay.
L . 5 7. E.. P. iç). R. 12.
* * L e. R o u g e -queue des I ndes. îÿ4. S.
Indien. S. Cyanea, suh'us rufa; superciliis gulâ-
I que nibis ; sub oculis ad nucham linea nigra ; ros-
ito nigro. pedibus rufo-Jlflvis.
Bleu en dessus ; roux en dessous ; sourcils et
gorge blancs.; une ligne noire sons les yeux et
i se prolongeant jusqu’à la nuque ; le b e c , noir ;
I les pieds,, d’un; roux-jaune. .
Quoique Sonnerat, qui est le seul qui ait .ob-
I servé cet oiseau dans les Indes, le donne pour un
Rossignol de muraille, Latham U présente pour
I . un Grimpereau ; mais comme il n’en déduic pas
les motifs, nous nous conformons à la décision
du naturaliste français, en le classant dans, ce
: genre.. Cette espèce a l’iris d’un jaune-roussâtre ; L le dessus de la tète, le derrière du cou , le dos ,
les ailes et la queue, d’un bleu d’indigo clair ;
î- deux bandelettes sur les côtés de la tê te , l’une
! noire au-dessus de l’oeil ; l’autre blanche au-des-
I sous’; la gorge de cette dernière couleur ; les par-
i ries postérieures, rousses, Latham appelle cet
1' oiseau Certhia parïetum. Sonnerai, Voyage aux
I Indes et à la Chine 3 tom. 1. p. 198, Rujjon. edit.
I deSonnini, tom. 5 1 . p. 195. ( Rossignol de mu-
! raille des Indes. )
L . 4 i . E.. P.. R . 12;
L e R o u g e - g o r g e . 195. S. Rubecula.S. Gri-
I seà; gala pettoreque fertugineis ; rostro .nigri-
|‘ tante ; pedibus Juscis.
G r is ; la gorge et.la .poitrine ferrugineuses;
f le bec, noirâtre; les pieds, bruns. (P / . 1 1 7 .
I « M i , . 1 Cette espèce, dont un certain nombre d in -
i dividus sont sédentaires en France, se plaît»
I pendant la belle saison, dans les bois v les boca-
| ges les plus ombragés et les endroits humides,
| Cette demeure a pour elle tant d’attraits, qu’elle
i semble la quitter à regret, lorsque les frimacs y
I détruisent sa nourriture ; elle la- cherche: alors
1 près des habitations, où elle se tient dans les
| haies, les jardins et ie^ vergers, et les égaie par
I un chant qui n’est pas sans agrément, lorsque
I tous les autres oiseaux chanteurs gardent le plus
I profond silence ; plus la saison devient rigou-
I ’.- reuse, plus les Rouge-gorges deviennent familiers ;
er, lorsque les neiges les privent de toute nourri-
i ture au dehors, ou en rendent la recherche trop
pénible, ils pénètrent presque dans les maisons
| pour chercher les. miettes de la table, les fibres
I des viandes et même diverses graines ; car à cette.
| époque ils se nourrissent presque de tour. En
tout temps ils montrent de l’affection pour
i 1 homme y semblent se plaire à lui faire cornpagn
ie , suivent ou précèdent’ les voyageurs dans
les bois, et cela pendant assez long-temps. D e
tous les oiseaux des forêts, le Rouge-gorge est le
plus matinal ; il fait entendre sa chansonnette
dès l ’aube du jour ; c’est aussi le. dernier qu’on
voit voltiger après le coucher du soleil. Son cri
le plus familier semble exprimer tint 3 tiritit s
drüitit. I l en fait entendre un.autre, uip 3 uip ,
qui parpîc être celui d’appel, car il, suffit de
l’imiter pour mettre en mouvement tous les
Rouge-gorges de la forêt. C et ami de la solitude
choisit les lieux obscurs pour y placer son n id ,
qu’il construit plus ou moins près de terré, dans
les racines des arbres, dans des touffes de lierre
ou dans un buisson très-fourré. I l esc composé
de mousse, entremêlé de feuilles et de crins, e t '
doublé de bourre er de plumes. Sa ponte est de
cinq ou six oeufs blanchâtres et tachetés de roussâtre.
Peu défiant et naturellement curieux, il
donne dans tous les’piéges qu’on lui tend ; aussi,
et surtout en Lorraine, on en détruit considérablement
â l’automne, saison dans laquelle ils
sont un excellent manger.
Il a le dessus de la tê te , du cou et du corps ,
d’un gris-brun \ le fron t, le tour des yeux, la
gorge , le devant du cou et le haut de la poitrine,
d’un rouge-orangé ‘y le bas de la poitrine, blan«
dans le milieu et cendré sur les côtés y le ventre,
de la première couleur; les flancs, d’un brun-
olivâtre terne ; les pennes alairès, d’un gris-brun
bordé, d’olivâtre en dehors ; leurs grandes couvertures
terminées par une petite tache rousse >
les pennes caudales pareilles â celles des ailes.
L a femelle ne diffère du mâle qu’èn ce que la
couleur rouge cire plus au jaune’ et ne descend
pas aussi bas sur la poitrine. L e plumage dn
jeune, avant sa première mue, est généralement
• brun er moucheté de roussâtre. Brisson 3 Ornith„
tom. p. 418 '.>72; 21. Bujfon 3 Hist. nat. des
Oiseaux3 tom. 5.. p , 196. pl. enl. $61. fig. 1 .
L 3 Europe.
L . 4 { . E.. P.. R. 12.
L a GORGE-BLEUE, i 5><>. S. Suecica. S . Cine-
reo-fusca ; pectcre ferrugineo 3 fasciâ c&ruleâ ;
rectricibus juscis3 versus basitn ferrugineis; rostro
nigricante; pedibus fuscis.
D ’un brun-cendré en dessus ;. poitrine ferrugineuse,
avec une bande bleue ; rectrices brunes-
et ferrugineuses vers leur base ; b e c , noirâtre
pieds, bruns. ( P l . 1 1 7 . fig. 3 .)
Cette espèce, qu’on voit très-rarement dans
nos contrées septentrionales, se tient pendant