pue et est bordée en dessous d’un trait plus pâle;
1 e lorum est noir ; les ailes sont variées de blanc -
et le bleu ; cette dernière couleur prend un ton
foible sur le dos et le croupion, mais elle estfoncée
sur les couvertures de la queue, dont les pennes
sont bleues et bordées de blanc à l ’intérieur-;
l’extrémité des couvertures supérieures des ailes
et des secondaires est blanche, de même que le
bord des pennes primaires. La femelle, selon
M . M e y e r , savant ornithologiste allemand , se
distingue du mâle en ce qu’elle n’a point de
tache bleue sur le vetitre.
L a Mésange de Sæby (parus s&byensis , Gme-
lin ) , dont Sparmànn a publié la figure dans son
Mus. carl.pl. i^ f a s c . 1, est rapportée avec raison
par Latham à l’espèce précédente. P alias ,
nov. Comm. Petrop. vol. 14. p . 588. tab. 23.
fig. 1 . Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux , tont. 5.
- p. 455 .•La Sibérie3 le nord de l’ Europe.
L . 5 i . E.. P.. R . 1 1 .
L a M é s a n g e ê\to n e t t e . 6. P . Palustris. P .
Capite nigro ; dorso cinereo ; temporibus albis ;
rostro nigro y pedibus plumbeis.
L a tête, noire ; le dos, cendré; les tempes,
blanches; le bec, noir; les pieds, plombés.
( P l. 184. fig. 1. Mésange de marais. )
Le nom que l ’on a imposé â cette Mésange 3
vient de l’espèce de voile noir qui lui couvre la
tête. C e voile ne laisse à découvert que la race,
qui est blanchâtre ; il descend un peu sur la nuque
et le haut de la gorge ; les joues sont blanches
; le dessous du cou, le dos et le croupion,
gris ; ie devant du cou, la poitrine et les parties
postérieures, d’un blanc foiblement teint de
roussâtre ; les pennes alaires et caudales,'d’un
cendré-brun en dessus, et seulement cendrées
en dessous. L a femelle ressemble au. mâle ; les
jeunes, avant leur première mue, ont des teinte?
moins pures, et le brun domine sur le manteau.
Cette espèce habite non-seulement dans les
bois, mais encore sur les arbres qui servent de
clôture aux prairies. On la voit souvent dans les
vergers, principalement en Normandie, où elle
est très-commune : c’est donc à tort que Salerne
a avancé qu’elle- ne s’y trouvoit pas. Elle construit
son nid dans un trou d’arbre, préfère dans
cette province les, trous des pommiers et des
poiriers, ou le creux d’un vieux saule, surtout de
ceux qui sont dans les lieux humides et près des
rivières. D e la mousse, de la laine et beaucoup
de plumes sont les matériaux dont elle le
compose. Sa ponte est de cinq â sept oeufs blancs.
Elle se nourrir, comme les précédentes, de che-
nevis, qu’elle perce â coups de bec, de guêpes
d’abeilles, de chenilles et autres insectes. N ’étant
• nullement défiante, elle se prend dans tous les
pièges qu’on lui tend.
BufFon lui donne plusieurs variétés: i°, 1*
Gorge-blanche de Willusby, qui n’est autre que
la Fauvette, cendrée ou Grisettç ; 2®. un individu
' qui a été trouvé en Savoie, qui, d’après son plu-
mage et sa taille, ne peut appartenir à cette espèce
; 3°. la Mésange kiskis3 décrite ci-après,
qu’on doit isoler spécifiquement ; enfin, Latham
présente encore pour variétés trois oiseaux qui
ont été pris sur un navire près des côtes du Japon, I
L e premier n’a point de tache noire sur le haut I
de la g o rg e , et a toutes ses parties inférieures I
blanches ; le second, qu’il regarde comme une I
variété de sexe de celui-ci, a toute la tête noire, I
avec une bande blanche transversale sur l’occiput;!
chez le troisième, le sommet de la ‘tête est noirI
et la nuque est jaunâtre. Brisson3 OrnithologhA
tom. 3 .p . 55 1. n. 5. Buffon3 Hist. des Oiseaux A
tom. j .p . 4 13 . pl. enl. 1 1 1 . fig. 2. L'Eufope.
L . 4 j . E... P.. R . 12.
L a M é s a n g e dite p e t i t e C harbonnière. I
7. P . A ter. P . Capite nigro ; dorso cinereo ; oc-1
cipite pectoreque albis ; rostro nigro3 pedibus plumbeis.
L a tête , noire; le dos , cendré; l’occiput et
la poitrine, blancs ; le b e c , noir ; les pieds ,
plombés.
On rencontre très-rarement cette espèce aux I
environs de Paris, si ce n’est à l’automne.,époque
de son voyage, quand elle va passer l ’hiver dans
les pays méridionaux. On l’attire facilement aux
pièges que l’on tend à toutes nos Mésanges; mais
on ne réussit guère vis-à-vis de. celle-ci qu’en
mettant dans le trébuchet un individu de son
espèce. Elle se plaît dans les forêrs de sapins, oü
dans celles qui ont beaucoup d’arbres toujours
verts. Du reste, elle â les mêmes habitudes que
les autres, et se nourrit des mêmes alimens. Elle
niche soir sur la souche d’un vieil arbre élevé;
soit dans un trou de taupe, ou d’arbre, ou de
muraille. Sa ponte est de six à huit oeufs blancs,
parsemés de points d’une couleur de musc claire. I
L e mâle et la femelle portent la même livrée', I
ils ont la te te , la gorge et une partie du cou
noires; une grande tache blanche, q ui, partant
des coins de la bouche et passant au-dessous de
l ’oe il, s’étend sur les côtés du cou ; des bande-
IMettes de cette couleur et transversales, sur l’aile ; 1
le dessus du corps, cendré ; le dessous, d’un blanc
un peu sale; les pennes alaires et caudales, d ’^tn
^gris rembruni et bordées de cendré. L e jeune , -
; avant sa mue, n’est pas connu.
BufFon rapporte à cette espèce, comme variété,
la Mésange à gorge noire qui a été rapportée
; de la Louisiane, et Latham en fait une variété
; de la Mésange nonette. Ces deux naturalistes se
[sont mépris; car c’est une espèce distincte, défa
ite ci-après sous le nom d^Mésange kiskis3 à
: laquelle Brisson a donné le nom de Mésange à
\tete noire du Canada. D e plus, l ’individu donné
[ pour sa femelle [pl. enl. 5 01. fig. 1.) est un jeune
t de la même espèce. Brisson 3 Ornithol. tom. 3.
1 Paë ‘ S 51, n' 5* P uj fo n 3 Hist. nat. des Oiseaux 3
H tom. 5. p. 400. L 1Europe.
L . 4. E.. P .. R . 12.
L a Més ang e m o u s t a c h e . 8. P.Biarmicus. P .
B Vertice cano ; ; cauda corpore longiore ; mystacibus
K nigris ; rostro aurantio ; pedibus nigris.
Vertex d’un blanc-grisâtre ; queue plus longue
W que le corps; moustaches noires; bec orangé;
■ pieds noirs. (PL 124. fig. 5.)
M Les marais où abondent les roseaux, dont la
K graine sert de nourriture à cette Mésange 3 sont
H les lieux où elle se trouve le plus communément;
H aussi est-elle très-nombreuse en Hollande. L a -
tham la regarde comme indigène à la Grande-
Bretagne, attendu qu’il s’en trouve pendant toute
■ l’année dans les marais qui sont entre Erith et
■ Londres. On la rencontre, mais très-rarement,
■ aux environs de Rouen, et seulement pendant
9 l’hiver. On la.voit aussi, dans la même saison, à
9 Abbeville, où elle a été observée par M. Bâillon
■ fils, qui a remarqué qu’alors elle,se nourrissoir
K de petitsdimaÇons aquatiques, qu’elle avale en-
m tiers avec leur coquille ;. qu’elle n’avoit aucune
m. des habitudes des autres Mésanges, et quelle cou-
B roït sur la glace, dans les roseaux, comme la La-
■ varidière sur les rivages. Elle n’est pas rare en
9 Provence, où elle se tient près du Rhône, dans
■ les lieux remplis de roseaux. On la trouve aussi
K en Italie-, particulièrement dans le Piémont ;
f t enfin, elle étend sa course jusqu’en Danemarck
H et en Suède, et elle est très-commune aux envi-
| rons de la mer Caspienne, aux Palus-Méotides ;
B mais elle ne s’avance pas, en A sie, à des lati-
H tudes plus élevées, et neparoît point en Sibérie,
I selon. Pennant. Son nid , suivant Latham, est
■ fait de matériaux mollets et duveteux, et est sus-
I pendu entre trois roseaux , que cet. oiseau a l’adresse
de rapprocher les uns des autres. Dans les
figures publiées par Sepp, le nid es t, dans les
joncs, très-peu élevé de terre, et composé de
. sommités d’herbes sèches, mélangées de roseaux
et de joncs, entremêlées de petites feuilles longuettes.
L a ponte est de quatre ou cinq oeufs
d’un blanc-rougeâtre tacheté de brun. L e mâle
et la femelle ont un très-grand attachement
l’un pour l ’autre, et l ’afFection du mâle pour sa
compagne est te l, qu’il la couvre , d it-on , de
ses ailes lorsqu’elle repose: toujours est-il certain
qu’en captivité il lui prodigue tous les petits
soins familiers aux serins.
L a physionomie du mâle est caractérisée par
une petite touffe de plumes noires* assez longues,
qu’il porte sur chaque côté de la tête , en
forme de moustaches. L a tête est d’un gris de
perle; l’iris, jaune; la gorgei et le devant du
cou sont d’un blanc argenté, moins -pur sur la
poitrine, teint de gris chez des individus, de
couleur rose chez d’autres, et remplacé par du
, roussâtre sur les parties postérieures ; les couvertures
inférieures de la queue sont noires ; celles
des ailes, d’un blanc-jaunâtre ; les petites couvertures
du dessus de l’aile, noirâtres; les grandes
, bordées de roux , ainsi que ses pennes
moyennes; ses primaires, frangées de blanc en
• dehors; les pennes caudales, rousses, avec du
noirâtre à la base et du cendré-roux vers l’extrémité
des deux plus extérieures.
- C hez la femelle, qui est un peu plus petite
que le mâle , et qui n’a point de moustaches, la
tête est ferrugineuse ; les parties supérieures sont
d’un gris rembruni ; les flancs et les couvertures
inférieures de la queue, d’un gris-roussâtre ; ses
pennes ^ de la couleur du dos ; le dessus de la
tête est quelquefois tacheté de noir. Brisson y
Ornithol. tom. 3. pag. 567. n. 12. Bujfon3 Hist.
nat. des Oiseaux3 10m. 5 ^png. 4 18 .pl. enl. /2. 618.
VEurope.
L . G I E.. P.. R. 12.
L a MÉSANGE REM1Z. 9. P . Pendulinus. P . Capite
subferrugineo; fasciâ oculari nigrâ; remigibus
rxCtricïbu&que nigric antibus 3 margine utroquejerru-
gineo; rostro nigro 3 pedibus plumbeis.
L a tête un peu ferrugineuse ; une bande oculaire
noire; les rémiges et les rëctrices, noirâtres
et à bords ferrugineux ; le b e c , noir; les pieds,
plombés.
On rencontre cette espèce non-seulement en
P o lo gn e , où elle est connue sous le nom de
Remi\3 mais aussi en Italie, en Sibérie et dans ie