chc-branche qu’on lui donne en divers endroits.
C ’esc ordinairement dans cette position qu’il
jetre un cri qui a quelque ressemblance avec
celui du crapaud ; ce cri consiste en un son
plaintif, répété trois ou quatre fois de suite. On
ne-le voit que pendant les crépuscules, et si c’est
avant, le temps est sombre et nébüleux ; il ne
" lui faut qu’une lumière affaiblie, car si on le
fait lever daiis la nuit, son vol est bas et incertain
; au ^contraire, il es t, après le coucher et
avant le lever du soleil, v i f , soutenu dans, l’irrégularité
qu’exige sa proie, ailée comme lu i , et
qu’il ne peut saisir qu’à force d’allées et venues.
Tous les insectes lui conviennent, guêpes, bourdons,
hannetons, stercoraires, et principalement
les insecres de nuit. L ’on a observé qu’il
n ’a pas besoin de fermer le bec pour les arrêter,
l ’intérieur de sa bouche étant enduit d’une espèce
de glu qui paroît filer de sa partie supérieure,
et qui suffit pour les y retenir. Un petit trou au
pied d’un arbre ou d’un rocher, et même la terre
battue et à nu, sont, les endroits où la femelle dépose
deux ou trois oeufs, plus gros que ceux du
Merle3 oblongs, légèrement ombrés, et marbrés
de points noirâtres sur un fond blanc.
C ’est un oiseau voyageur, qui arrive dans nos
contrées au printemps et qui en parc à l’automne.
On le rencontre depuis les parties les plus septentrionales
de l’Europe jusqu’en Afrique.
L e dessus de la tête et du corps esc varié de
petites lignes grises, -noirâtres, transversales et
en zigzags, avec des tachés longitudinales et
noiresj une bande blanche s’étend sur chaque
côté de la tête jusqu’à l’occiput; les joues, la
gorge et la poitrine ont de petites lignes transversales
roussâtres et noirâtres, avec quelques
taches d’un blanc^roussârre ; cette te'yite es t, sur
le ventre et les couvertures inférieures de. la
queue, variée de raies d’un brun ..foncé ; les pennes
des ailes sont d’un brun-noirâtre et cachetées
de roussârre ; les trois premières ont une tache
ovale blanche du côté intérieur ; la queue a ses
pennes intermédiaires grises, variées de zigzags
et de bandes transversales noirâtres, et ses deux
plus extérieures de chaque côté terminées, de
blanc. L a femelle diffère du mâle en ce qu’elle
• est privée des marques blanches de l’aile et dè la
queue, et en ce que ses couleurs sont plus cernes.
Brïsson 3 Ornithol, tom. x. pag. 470. n. 1.
Bufjori3 Hist. nat. des Oiseaux y iom. 6. p. 512.
pl. ail. n. 193. ( Crapaud-vohnt, ) L ’Europe 3
l ’Asie ; l’Afrique.
. L . ïo f P E „ P,. R. 10;
1 * L’ E n G Q U L E V E N T A C U TI P E N N E DELA
GUYANE. 2. C. Acutus. C. Nigricante fasciatus;
suprà griseus ; subtus rufus ; capite colloque rufo-
fuscis ; rectricibus apice subulatis ; rostro pedibus.
que nigris.
Rayé transversalement de noirâtre ; gris en
dessus ; roux en dessous 3 tète er cou d’un brun-
roux 3 reccrices subulées à leur pointe ; bec et
pieds noirs.
Cette espèce de Cayenne a le sommet de la
tête et le dessus du cou rayés transversalement de
roux-brun et de noir 3 le dos et le dessous du
corps avec des raies noires, le premier sur un fond
gris, le second sur un fond roux 3 la queue, d’un
roux pâle, rayée transversalement de brun et terminée
par une tache noire., précédée d’un peu
de blanc. Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux 3 tom. 6,
pl. enl. n. 73 2. L ’Amérique méridionale.
L . 7 jjti E,. P.. R , 10,
* L ’E n g o u l e v e n t a a il e s j a u n e s . 3. C ,
Jcteropterus. C. Nigro griseo 3 ferrugineo alboqut
varias • subtils albo-rufescens 3 fusco fasciatus ;
alis nigricanteJlavescenteque transversim striatis ;
. rostro pedibusque nigris.
Varié de noir, de brun, de ferrugineux et de
blanc 3 d’un blanc-roussârre en dessus, avec des
bandelettes brunes et transversales ; ailes rayées
transversalement de noirâcre et de jaunâcre 3 bec
et pieds- noirs.
On trouve à la Chine cet Engoulevent s qui
ressemble beaucoup à celui d’Europe, maisdl esc
plus grand et il porte des couleurs plus foncées ;
en outre, il en diffère par les pennes de ses ailes
, qui sont noirâcres , marquées de taches jaunâtres,
avec un point noirâtre à leur centre , et
disposées de manière que le milieu de l’aile parole
rayé en travers alternativement de sept
bandes jaunâtres et de sept autres noirâcres,
2e édit, du nouv. D ict. d’Hist. nat. tom. 10,p. 1 3 2,
La Chine.
L . 12. E.. P.. R. 10.
* * L ’E n g o u l e v e n t a c ou b l a n c . 4. C ,
Albicollis. C. Corpore suprà rufejeenie-fusco, nigricante
iiluie vario ; subtils rufo 3 nigricante transe
versim lineato ; gutture albo ? remtgibus primants
albo fasciatis ; pedibus olivaceisy ungue ïntermedio
dentato.
L e dessus du corps, d’un brun-roussâtre, légèrement
varié de noirâtre 3 lë dessous roux,
rayé transversalement de noirâtre ;• la gorge,
blanche ; les premières pennes.de l ’aile avec une
bande
bande blanche 3 les pieds olivâtres 3 l’ongle intermédiaire
dentelé.
Le mâle a été, décrit par M. de A zara , sous
v le nom d'Ibijau 3 parce qu’il exprime ce mot
dans son cri. Cette espèce reste au Paraguay
pendant toute l’année, et de préférence sur les
chemins, s’y pose souvenr, et se retire pendant
l ’hiver dans les bois et les lieux abrités.
L e dessus et le derrière de la tête sont bruns,
avec quelques plumes noirès dans le milieu et
bordées de roux sur le sommet 3 le dessus du
cou, le dos et le croupion , d’un bruivroussâcre,
avec des raies noirâtres peu apparentes 3 les plumes
du haut du dos, variées de roux foib le , de
noir, et de petits points de cette couleur et rouxj
les couvertures supérieures de l’a ile , du même
roux à leur extrémité, rayées de noirâtre à l'extérieur
, et pointillées de cette teinte et de roux
sur le reste 3 ses pennes sont noirâcres ; les intérieures
ont des bandes roussâtres et les extérieures
une seule bandé blanche, large de huit lignes
3 la queue a sa première plume presque
noire 3 la seconde, blanche, avec un peïi de
noirâtre à l’extérieur et dans sa pointe 3 la troisième,
entièrement blanche, et les autres pointillées
de roux et de noirâcre 3 les côtés de la tête
sont roux ; la gorge est blanche 3 le devant du
cou et le dessous du corps sont d’un roux léger,
rayé transversalement de noirâtre. On remarque
quelques plumes noires derrière •l’oreille. La femelle
est un peu plus petite que le mâle. De
A^ara 3 Apuntamientos para la Hist. natur. de los
Paxaros del Paraguay3 etc. tom. i .p . $ 3 8. n. 31 o.
Latham 3 general Synopsis3 vol. 2. part, i .p l .^ 6 .
n. 2. (Femelle.) L’Amérique méridionale.
L . 12 £ E . 1 9 gf P. 21. R . 10.
* L ’E n go u le v ent a c r ê t e * 5. C. Nova-HoI-
landia. C. suprà fusco 3 nigro alboque nebulosus 3
subtils albidus ; collo pectoreque fasciis obscurïs ;
cristâ frontalï erette-setaceâ ; rostro nigro; pedibus
pallidé fiavis ; caudâ rotundatâ; ungue in-
termedto integro.
Ondé de brun er de blanc en dessus 3 blanchâtre
en dessous 3 cou et poitrine avec dès raies
transversales obscures ; huppe du front droite et
sécaçée 3 bec noir 3 pieds jaunes 3 queue arrondie 3
l’ongle intermédiaire entier.
L a dénomination de cet Engoulevent de la
Nouvelle-Hollande vient de ce qu’il porte à la
base du bec dix à douze soies roides et élevées,
un peu barbues sur chaque côté, et qui se tiennent
exactement droices comme une crête. I l a
les parties supérieures du corps d’un brun-fonce,
rayé de blanchâtre 3 les pennes des ailes , du
même brun 3 ec les quatre ou cinq premières,
tachées d’un blanc sombre à l’intérieur 3 la queue,
marquée de douze petites bandes d un blanc-
brunâtre et cachetée de blanchâtre 3 le dessous du
corps, moins brun que le dessus 3 le devant du
cou ec la poitrine, rayés transversalement d’une
teinte obscure; les coins de la bouche, jaunes ec
garnis de soies 3 le doigt postérieur, long et foible.
Phill. bot. Bay 3 pl. p. 270. white’ s Journ. pl.
p. 241. Latham3 Systema ornith. genre 47. sp. 18.
Buff'on 3 édit, de Sonnini 3 tom. 54. p. WM
L ’Australasie.
L . 9 E.. P.. R..
* L ’E n g o u l e v e n t criard. 6. C. Clamator.
C. Suprà fuivo-gris eus nigricante varias 3 subtus
albidus 3 fasciis nigricantibus ; gulâ lunulà albâ ;
rostro nigrescente ; pedibus plumosis 3 fuscis ; un-
gue intermedio serrato ; caudâ rotundata.
D ’un gris-fauve, varié de noir en dessus,
blanchâtre et rayé transversalement de noirâtre
en dessous 3 une lunule blanche sur le haut de la
gorge 3 bec noirâtre 3 pieds emplumés ; ongle
intermédiaire pectiné 3 queue arrondie.
Le cri de cet oiseau, différemment entendu ,
a donné lieu aux noms de W^hip-poor-vill y Whi-
periwhip et Ouiprouily qu’on lui a imposés. Les
naturels de la baie d’Hudson l’appellent Payk
ou Péech. Dans d’autres contrées de l’Amérique
septentrionale, on le nomme Muchaouise 3 d a -
près sa nourriture. Enfin , les Américains, guidés
par le même motif, le désignent, ainsi que
tous les Engoulevens3 par la dénomination de
Morchetto hawk (Faucondes moucherons). Cecte
espèce arrive dans les Etats-Unis au mois d’avril 3
se tient de préférence dans les lieux montagneux
; fréquente le soir les habitations rurales,
où plusieurs individus se réunissent et font un
vacarme occasionné par la répétition continuelle
de leurs cris, et qui dure une parrie de la nuit.
Après avoir crié pendant quelque temps dans un
endroit, ils se transportent dans un autre, où ils
répètent ce même bruit quatre et cinq fois de
suite. Ils se taisent quand la nuit est très-obscure
, et ils recommencent au point du jour jusqu’au
lever du soleil. La femelle dépose à terre,
dans un Sentier battu, deux oeufs d’un brun-verdâtre
, parsemés de raies et de zigzags noirs.
C e t Engoulevent a le front et les joues d’un
fauve-grisâtre, qui est mélangé de noir er de
blanc sur le reste de la tête, et qui domine sur
Y y y