rostro supra fusco 3 subthsJlavescente ; pedibus in-
carnatis.
Vertex et dessus du cou d’un gris-brunâtre ;
dessus du corps d’un fauve obscur ; tache blanche
au milieu du dos ; gorge blanchâtre 3 dessus du
corps roux 3 bec brun en dessus , jaunâtre en
dessous ; pieds incarnats..
On trouve cette espèce â Cayenne , et l ’individu
que nous décrivons est dans la nombreuse
et riche collection de M. Bâillon. Il a le dessus
de la tête et du cou d’un gris rembruni 3 le dessus
du corps d’un fauve sombre ; une petite marque
blanche sur le milieu du dos 3 quelques, plumes
noires au-dessous de cette marque; les couvertures
supérieures des ailes et les pennes secondaires
les plus proches du corps, noires et terminées
par une tache d’un jaune fauve ; les couvertures
supérieuresde la queue, de cette couleur,
et ses pennes terminées par la même teinte 3 du
reste elles sont noires ; la gorge blanchâtre, et
les parties postérieures, rousses3 les plumes du
bas de la jambe, brune'.
VAmérique méridionale.
L . $ j , E .. P.. R . 12.
B . Bas des jambes dénué de plumes.
Le ROI DES F ouRMïLLIERS. 18. Turdus gral-
larius , Latham. Turdus rex, Gmelin. T. Rufo-
fuscits, subths dilutior 3 occipite plumbeo; fronce
ex albo fuscoque varia ; rostro fusco; pedibus ru-
bescentikus ; tibïariim paru inferieri glabm.
D ’nn bmiir-roux, plus clair en dessous 3 occiput
plombé 3 front varié de blanc et de brun 3
bec brun 3 pieds noirâtres ; partie inférieure des
jambes, nue. (PI. 18o.fig. 4.)
Comme cet oiseau esc le plus grand et le plus
rare des Fourmilliers j et qu’on le voit presque
toujours seul au milieu des ancres, on lui a appliqué
la dénomination de roi. On ne le rencontre
jamais en troupes , et rarement par paires 3 il se
tient presque toujours à terre ; il esc beaucoup
moins vif que les autres, qui Lentourent en sautillant
; fréquente les mêmes lieux de k Guyane,
erse nourrit des mêmes insectes, et surtout de
fourmi?,. . .
Buffon a remarqué qu’il ne seroit guère possible
de recçnnoître cet oiseau a la seule inspection
pour un Fourmillier, car il a le bec d’une 1
grosseur ef d’une forme différente de celle du
bec des autres Fourmilliers ; on doit ajouter qu’il
en diffère encore par la hauteur de ses tarses, et
par ses jambes à demi nues 3 dissemblances qui
ont donné lieu d’en faire un genre particulier
sous le nom de Grallarie 3 dans la deuxième édù
tion du nouveau Dictionnaire d3 Histoire naturelle
tom. i $. p. 400.
Une teinte mêlée de roux et de brun couvre
les parties supérieures, et prend des nuances
blanches et noirâtres sur le dessus du cou, le dos
et les ailes ; deux petites bandes blanches descendent
des coins du bec ; une tache de la même
couleur est sur la poitrine, qui esc roussâtte de
même que la gorge et le devant du cou 3 le ventre
est d’un blanc légèrement teinté de roux.
Les dimensions en grandeur et les teintes des
couleurs sont sujettes â varier chez des individus
3 car il y en a de plus ou de moins coloriés
comme aussi de moins grands, quoiqu’adultes;
et nous avons présenté ici le terme moyen. La
femelle est plus grosse que le mâle. On trouve
cette espèce à Cayenne. Buffon , FCist. natur. des
Oiseaux, tom. 4. p. 46%,pL cnL n, j q i . L3Amérique
méridionale,
L . 7 E.. P.. R. 12.
* * * G e n r e .
B R E V E , Pitta, Corvus3 L i n n é e , L a t h a m .
Corpus subovatum 3 cyaneo 3nigro 3 /laves cente,
albo varium.
Çaput subrotundum.
Rostrum basi crassum9 validum3 rectum3 supra,
convexum , lateraùm compressum , acutum; man-
dibula superior apice emarginata, subeurvata ; in-
ferior recta , integra.
Tiares oblonga 3 basi plumulis ins truc ta.
Lingua..........
Collum médiocre*
A U elongat&y remigibus 1â. , 2â. , 3â. gradaus}
rdiquis longioribus.
Femorg. extra abdomen poska 3 tibia omnino
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores3 pos-
tiens unus ; ex ter tores basi connexi, internus se-
jimetià; kallux quemadmodum anteriores imo tard
positus, sedilem cïngens3 omnibus arùculis hum
incumbens.
Cauda brevissima3 rectricïbus \%.
Pïtta \n sylvis Africa orientalisque A sia habitant;
insectis victitant3 mores, nidum et ovfl
ignoti s uni.
Corps presqu’ovale.
T ê t e a r r o n d i e .
Bec épais à la base, robuste, droit, convexe
en dessus,».comprimé sur; lç$ cotés, pointu 3 uian*
dibule supérieure échancrée et un peu courbée
vers le bouc 3 l’inférieure droite, entière.
Narines oblongues, garnies de petites plumes
à leur origine.
Langue ...........
Cou médiocre.
Ailes alongées 3 les i re. , 2e. et 3e. rémiges
les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors l’abdomen 3 jambes totalement
emplumées.
Pieds tétradactyles 3 trois doigts devant, un
derrière 3 l’intermédiaire uni à la base avec l ’extérieur,
totalement" séparé de l’interne 3 pouce
posé au bas du tarse, sur le même plan que les
antérieurs, embrassant le juchoir et portant à
terre sur toutes les articulations.
Queue très-courte, composée de douze rec-
trices.
Les Brèves habitent dans les forêts de l’Afrique
et de l’Asie orientale. Leurs moeurs, leur
nid et leurs oeufs ne sont pas connus.
* L a Brève AZURINE. i . P. Cyanura. P . Spa-
dicea , subths caruleis et Jlavis striis transversïs 3
alternis varia ; vertice ad nucham usque remigibus
et f as cia oculari nigris , altéra aurantiâ ; fas cia
pectorali et cauda caruleis; rostro pedibus quefus cis.
Varié en dessous de raies transversales, alternativement
bleues et jaunes 3 vertex jusqu’à la nuque,
rémiges et bandelette oculaire, noirs 3 uné
autre orangée 3 bande pectorale et queue bleues 3
bec et pieds bruns.
Buffon a indiqué Cayenne pour le pays natal
de cet oiseau , mais c’est une erreur. Sa patrie est
dans les Indes orientales. Son nom A^urin vient
d’une grande plaque bleue d’azur qui couvre la
poitrine du mâle. Des raies transversales de la
même couleur sont sur le ventre, qui est jaune,
de même que toutes les autres parties inférieures ;
des bandes d’un jaune-orangé et d’autres d’un
beau noir velouté , occupent en entier le dessus
de la tête çt les côtés du cou 3 le dessus du corps
est d’un brun-rougeâtre3 les ailes o n t, sur un
fond noir , une bande blanche dentelée profondément
3 la queue est bleue.
La femelle diffère du mâle par des sourcils
roux , tandis que celui-ci les porte d’une belle
couleur jaune 3 la queue est brune 3 un collier
noir très-étroit est sur le devant du cou 5 les
parties inférieures sont.rayées en travers de noir
et de rouge 3 le sommet de la tête et le dessus
du corps, bruns. Latham 3 Index ( Turdus cya-
nurus). Buffon3 Iiist, nat. dis Oiseaux3 tom. 5.
p. 410. tom. 4 .p. 470 ( A^urin). pl. enl. n. 3 35
( Merle de la Guyane ). Les Grandes-Indes.
L . 8 I E.. P.. R . 12.
* L a B rève d’A ngole . 2. P . Angolensis. P . Ca-
pite nigro 3 sordidèque /lavescente-viridi striato ;
guîâ pallidè rufâ j collari jlavo ; dorso viridi ;
tectricibus alarum minoribus uropygioque cyaneis;
rostro nigro; pedibus albido-griseis.
Tê te rayée de noir et de vert-jaunâtre sale 3
gorge d’un roux pâle 3 collier jaune 3 dos vert j
petites tectrices des ailes et croupion d’un bleu
de ciel 3 bec noir 3 pieds d’un gris-blanchâtre.
Cette Brève porte sur la tête trois bandes,
dont deux noires 3 l’une est sur le sommet et
descend sur le milieu du dessus du cou 3 l’autre
part des coins de la bouche, passe au-dessus de
l ’oe il, couvre les joues et se termine derrière le
cou j la troisième , de la même longueur que la
première, est d’un vert-jaunâtre sale 3 la gorge
d’un rose pâle et bordée de jaune cla ir, e t , sur
sa partie inférieure , d’un jaune foncé qui prend
la forme d’un collier 3 les parties postérieures,
jusqu’au ventre, sont d’un vert-jaunâcre.j les
deux pennes des ailes sont totalement vertes et
ont une tache bleue à leur extrémité. Dans le
reste du plumage, cette Brève ressemble à celle
du Malabar.
On la trouve dans le royaume d’Angole , où
elle est rare et ne se tient que dans l’intérieur
des terres. 2e édit, du nouveau Dict. d’Hist. nat.
tom. 4. p. 3 y6. L 3Afrique.
L . 6 f . E.. P.. R . 12.
* L a B rève du B eng al e . 3. P . Bengalensis.
P . Supra viridis , subths lineisque capitis fulves-
centibus ; alis macula albâ ; rostro fusco ; pedibus
aurantiis.
Dessus vert; dessous et lignes de la tête fauves;
tache de l’aile, blanche 3 bec brun; pieds
orangés. ( Brève du Bengale, pl. 140. fig. 1 ,
pl* 1 3 7- fig. 1 j sous le nom de Brève de Malacca.)
Toutes les Brèves dont il va être question ont
été présentées par Latham , Gmelin et d’autres
auteurs, comme des variétés les unes desautres;
mais on ne peut pas assurer que cette réunion
soit fondée 3 on ne peut même dite si les dissemblances
qu’on remarque dans leur vêtement,
sont des caractères sexuels ou les effets d’un â^e
plus ou moins avance 3 on ne pourra justifier
ce fait que io.rsqirpn les aura étudiées dans leur
pays natal et que l’on connoîtra leur partie historique.