
Oiseauxj tom. 3. p .Z i . pl. enl. n. 609 (Colnud
de Cayenne ). Levaillant y Hist. des Oiseaux rates
et nouveaux, pl. 45. VAmérique méridionale.
L . 10. E.. P.. R. 12.
B . Bec échancrêj garni à sa base de plûmes sétacées
dirigées en avant.
* * La Coracine choucari. 2. C. Papuensis.
C. Cinerea; abdomine albo; reniigibus. nigricante
fuscis ; rostro Jlavicante ; pedibus cineteis.
Cendrée^ abdomen blanc ; rémigesd'un brun-
noirâtre} bec jaunâtre3 pieds gris. (P l. 13 7 j
n°. 3 , sous le nom de Choucas de la Nouvelle-
Guinée. )
On remarque, dans les couleurs, de grands
rapports entre cet oiseau et la Coracine à ventre
rayé; mais le premier a , comme, le Corbeau,
les narines cachées sous des plumes dirigées en
avant. U n gris-cendré domine sur son plumage,
mais il est plus blanc sur la partie supérieure du
corps, que sur l’inférieure. Cette couleur se dégrade
presque jusqu’au blanc sur le ventre et
l’abdomen}, une. .bande de plumes noires entoure
le bec à sa b is e } les grandes pennes des
ailes sont d’un brun-noirâtre } les pieds, petits,
et le s . ongles, courts. Latham , Index 3 n. 15
( Corvus. papuensis ). Buffonâ Hist. natur. des
Oiseaux y tom. pug. 81 , pL enl. n. 6$ o
{Choucaris de la Nouvelle-Guinée).
L . 1 1 . E .. P.. R. 12.
C . Bec échancréy glabre à sa base.
* L a C oracine chauve ou gymnôcéphale.
3 . C. Gymjio.cephala. C. Ferruginea-fusca; front e
et vertice calvis 3 rariàs plumosisrostro nigro ;
pedibus sordidis. £ ■
D ’un brun-ferrugineux } front et vertexchauves,.
très-rarement emplumés} bec noir} pieds
sales.
L a nudité de la tête de cet oiseau le fait comparer
à L- Corneille fraux ou /rayonne 3 comparaison
fort juste} car il n’a , comme celle-c i,
cet.te partie dénuée déplumés, que lorsqu’il est
adulte} mais avant cette époque il a , comme le
jeune Freux3 toute la tête emplumée, et même
les narines cachées sous des petites plumes sé-
raçées. On ne doit nullement douter de cette
assertion , puisque nous l ’avons vérifiée sur des
individus apportés de Cayenne , et qu’elle est
. confirmée par M. Levaillant.
On trouve souvent cette espèce dans les fo rets
de la Guyane française} les nègres l'appellent
oiseau Monpère, parce qu’ils trouvent que
sa tête chauve et ses couleurs présentent de l’analogie
avec la tête et la robe d’un cap’ucin qu’ils
nomment mon père.
L ’adulte porte un phi-mage roux, un peu plus
foncé sur les parties supérieures, que sur les inférieures
} cette couleur est remplacée par du noir
sur les pennes ’des ailes et de la queue.} du rous-
sâtre sur les petites couvertures alaires} du blanc
sur les, inférieures ; et d’un joli gris sur le bord
des rémiges. L ’iris est brun.
L e jeune a les plumes de la tête grises et
pointillées d’un gris plus clair à leur extrémité}
le reste 4 è sa. livrée d’une teinte moins foncée
que celle de l’adulte. Latham y Index, n. 6
( Corvus calvus). Buffon, Hist. natur. des Ois.
tom. 3. pag. 80. pl. enl. n. 521 (Choucas chauve).
L ’Amérique méridionale.
L . 13. E.. P .. R . 12.
* L a C oracine v erte . 4. C. Viridïs. C. Firï-
dis ; capite 3 collo corporeque subths albomacu-
latis.
Verte ; tête, cou et dessous du corps tachetés
de. blanc; »
On voit cet oiseau au Muséum d’historre
naturelle , où il est présenté pour la femelle
d’un individu que nous indiquons sous le nom
de Choquart violet , et que nous regardons
comme une espèce, distincte et particulière,
fondés sur ce qu’il a la base du bec garnie de
plumes sétacées., dirigées en avant et couvrant
les narines, tandis que cette Coracine a les narines
découvertes, et toutes les plumes du ca-
pistrum ' retournées en arrière, er ne présente
aucun indice qui puisse faire soupçonner qiie
d’autres plümessoient dirigées en avant, comme
: le laisse à soupçonner l'auteur des articles d’ornithologie
du Dictionnaire des sciences naturelles
y en disant à peu près que la privation des
plumes couchées en avant sont peut-être l’effet
de l’empaillement} mais il eh resteroit quelques
indices, et le capistrum ne seroit pas complètement
emplumé, et tel qu’il est chez tous'
les oiseaux qui n’ont jamais de plumes dirigées
vers les narines.
Cette Coracine est totalement verte , avec
des taches blanches en forme de larmes sur h
tête, le cou, et sur toutes les parties inférieures}
la queue est terminée de b lanc } le bec, très-robuste
et un peu comprimé sur les côçés, ce qui
semble l’éloigner de ce genre. On la trouve à la
Nouvelle-Hollande. ze édit, du nouveau Dict.
d’ IUst. nat. tom. 8. p. 9. VAustralasie.
: L . -12. E.. P.. R. 12.-
La C o h a cin e k a ilo ra. 5. C. Melanops. C.
Cinerea ; fade juguloque nigris • rectricibus late-
raïibus apice nigris ; rostro nigro 3 pedibus obs-
eurè. c&ruleis.
Cendrée} face et devant du cou noirs} reçtri- ■
ces latérales noires à leur pointe j bec noir} ;
pieds d’un bleu obscur.
Cet oiseau Se trouve à la Nouvelle-Hollande,
dont les naturels lui ont, imposé, le nom de Kai-
a-Lora y dont on a fa it, par abréviation, celui
de Kailora. Il a la face et la gorge noires} le des-,
siis du corps d’un cêndré-noirâtre , mais sous une ;
nuance plus, pâle} les pennes des ailes, noires et
bordées d'une teinte plus claire } la queue, d’un
brun-noir et,terminée dé blanc, à l’exception de
ses deux pennes intermédiaires. La couleur du .
corps est plus foncée chez quelques individus }
le noir de Ja tête n’outrepasse pas les yeux, et
la queue n’est point blanche â l ’extrémité.
La femelle ou le jeune est rayée de brun sur
le- ventre et sur les parties postérieures. Nous
croyons que le mâle est figuré sur la planche 30
des Rolliers de M.^Levaillant, sous lè nom de
Rollier à masque noir ; if est étiqueté au Muséum
d’histoire naturelle sous celui de Choucari
h. camail.
L ’oiseau décrit par Latham dans le deuxième
Supplément de son Synopsis , sous la dénomination
de Black-Breasted Crown y et dans le Supplément
de son Index, sous celle de Corvus me-
lanogastery a de si grands rapports avec le Kailora
, que nous le regardons comme un individu
de la même espèce. On le trouve au port
Jackson. Il diffère du Kailord.en ce que le noir
s’étend jusque sur la poitrine, et qu’il a le ventre
et les parties postérieures d’un blanc pur.} la
queue, totalement noire et les pennes des ailes
bordées de blanc. N e seroit-ce pas le mâle sous
son plumage parfait? Latham y Index, Suppl,
n. 1 ( Corvus melanops). 2e édit, du nouveau
Diction. d’Hist. nat. tom. 8. p. 7. U Australasie.
L . 13 , E.. P.. R. 12.
* L a C oracine a front blanc, 6. C.
Albifrons, C. Suprà cinerea:y subtils in spadiceum
ver gens 'y fronte albâ ; occipite y cervïcey alis y
caudâ y rostro pedibusque nigris.
Cendrée en d e s s u s } d’une couleur tirant au
rouge-brun en dessous.} front blanc} occiput,
dessus du cou , ailes, queue , bec et pieds
nojrs> . '
C e t oiseau , qu’on rencontre dans des îles de
la mer du Sud , est cendré sur toutes les parties
supérieures du corps} d’une teinte plus pâle ec
inclinant au brun-rougeâtre sur les inférieures }
blanchâtre sur le front et la gorge,} les plumes
de la dernière partie sont mélangées de quelques
soies} le dessus de la tête et de la nuque, d ’un
noir sombre } les ailes et la queue de la même
couleur} les rémiges et les reerriees, à l ’exception
des deux intermédiaires, terminées de blanc
sale. Latham x Index, n. 1 6 ( Corvus pacifîcus)..
Buffon y édit, de Sonniniy tom. 44. p. 151
. ( Choucas de Ici mer du Sud ), La Polynés ie.
L. io i E.. P.. R. 12,
* L a Coracine a gorge rouge. 7. C. Rubricollis.
C . Nigra ; gutture juguloque rubris ; rostro
c&ruleo y .apiçe qlbido ; pedibus sordide, çaruleis.
Noire} gorge et devant du cou .rouges} bec’
bleu, blanchâtre à sa pointe } pieds d’un bleu
sale,
- L e Brésil et le Paraguay sont les contrées où
se trouve cette espèce , et nous devons à M . de
A za ra , qui l’appelle Urracha de Gallada, quelques
détails sur ses moeurs et ses habitudes. Elle
e s t, d it- il, inquiète et méchante, changeant de
place aussitôt qu’elle craint d’être vue. Un individu,
que son ami Noveda prit vivant, étoic
courageux, hérissoit toutes les plumes de son
cou , de manière que celles de la tête restoient
cachées,.donnoit des coups de bec assez vio-
lens, je toit, un cri for t et guttural, et se défen-
doit avec .ses serres. Cette Coracine sè rapproche
des Pies du Paraguay par sa manière de vole
r , de se poser, de se cacher entre les branches
des aibres et de sauter de l’une à l'autre.
L ’individu apporté du B rés il, gt qui est au
Muséum d’histoire naturelle, est d ’un noir profond
avec une grande plaque d’ùii ronge éclatant,
qui s’étend depuis le menton jusque sur le
milieu de la poitrine 3 les plumes du cou, principalement
en dessus, sont en si grande quan-
, tiré, que cette partie paroît plus •grosse qu’elle ne
l’est réellement} la queue est un peu arrondie}
le bec, garni â sa base de poils courts et roides ,
ainsi que le menton} l’iris est couleur de plomb.
La Pie à gorge ensanglantée de M. de Azara
diffère du précédent, en ce qu’on remarque des
taches et des points r'oussâtres sur la poitrine,
et en ce que les plumes du cou sont presque
E e e è e 2