
corpore subtùs albojlavescente , maculis nigris;
rostro pedibusquefus cis.
Les plmnes du sommet de la tête alongées et
brunes ; les sourcils roux ; le dos d’un vert-olive,
et tacheté de brun ; le dessous du corps d’un
blanc-jaunâtre, avec des taches noires; le bec
et les pieds de cette couleur.
C e t oiseau de la Nouvelle-Galles du sud a
les plumes de la tête alongées en forme de huppe,
et d’un brun de bistre, mais plus clair à leur extrémité
les sourcils d’un roux éclatant ; le dos
tacheté de brun sur un fond vert-olive ; la gorge,
le devant du cou et les parties postérieures d un
blanc foibl'ement jaunâtre ., avec une tache noire
faite en forme de fer de lance vers le milieu des
plumes et le long de leur tige ; la queue de cette
couleur. 2 e édition du nouveau Diction. d’Hist.
nat. tom. i l . p. 19 7. L 1 Australasie.
L . 4. E ,. ? .. R . i z .
* * L a F a u v e t t e a longs pieds. 1 1 9 . S .
Longipes. S . Pallidè viridis ; subtus cinerascens ;
fronce, genis collique latèribus cinereis ; supra
oculos lunulâ albâ ; caudâ brevissimâr pedibus
(ongioribus , incarnatis ; rostro nigro.
D ’un vert pâle en dessus; le dessous tirant a la
couleur de cendre ; le front, les joues et les côtés
du cou , cendrés J une lunule blanche au-dessus
de l’oeil ; la q u eu e , très-courte; les pieds, longs
et couleur de chair; le bec, noir.
Cette espèce, que l’on trouve à la Nouvelle-
Z é lan d e , a les pieds longs de plus d’un pouce ;
l ’iris, d’un cendré bleuâtre ; le dessus du corps,
les ailes et la queue, d’un joli vert clair.; le front,
les joues €t les côtés du cou, cendrés ; une tache
noire demi-circulàire au-dessus des yeux ; la gorge
êt les parties inférieures , d’un gris-cendré très-
pâle; le bas-ventre et les jambes, jaunâtres. Son-
ninij édition de Buffon , tom. 5. p. 315. (Traquet
à longs pieds.) I e édit, du nouv. Diction. d’ Hist.
natur. tom. 1 1 . p .1 9 9 . La Nouvelle-Zélande.
* * L a F a u v e t t e m lo n g u e queue d e la
CHINE. 130. S . Longicauda. S. Ohvaceo-
virens ; vertice rufescente; remigibus fuscis; caudâ
cuneiformi, elongatâ-
D ’un v e r t-o liv e ; le vertex, roussârre ; les
rémiges , brunes ; la queue, cunéiforme et
alongée. . ' . , > ■ „
Chant agréable, instinct doux et familier ;
telles sont les qualités de cette Fauvette, qui se
plaît sur les arbres qui ombragent la demeure des
Chinois ; le sommet de sa tête esc d’un roux
pâle; le dessus du cou, le dos , le croupion $ les
couvertures supérieures des ailes et d e là queue
. sont d’un vert-olive ; leurs pennes d un brun- |
olive.; les rectrices intermédiaires, plus longues
que les autres, qui sont étagées et étroites.
; Sonnerat, Voyage aux Indes , tom. 1. p. 2.06.
Sonnini , édition de Buffon , tom. 5 2.5. p■ 9 3.
(Figuier, à longue queue de la Chine.) L Asie
méridionale.
* * E k Fauvette a longue queue du G u-
ZU’RAT. 13 1 . S. Asiatica. S. F use a; subtùs fla-
vicans; capite colloque nigris; loris guiâque albis;
caudâ elongatâ ; rostro nigro.
L e dessus du corps, brun ; le dessous, jaunâtre;
la tête et le cou ,.n o irs ; le lorum et la
gorge , blancs; la queue, alongée.
Nous devons à Latham la connoissance de cet
oiseau, qui a la queue longue de trois pouces
trois quarts et étagée ; le bec, garni de quelques
soies à sa base ; la tête et le cou, noirs ; le haut
de la gorge, blanc; le dessus du corps, brun; le
dessous, jaunâtre, parsemé de quelques taches
blanches.sur la poitrine; les pennes caudales,
d’un teint pâle de pais le milieu jusqu’à leur extrémité.
L ’ornithologiste anglais fait mention
d’une variété dont le front esc blanc, de même
qu’une bandelette qui s’étend au-dessous de
l’oeil, toutes les parties inférieures et les^pennes
de la queue dans la partie qui est d’un teint pâle
chez le précédent. Sonnini, édit. de Buffon,
tom. 51. p. 1 1 5 . ( Figuier à longue, queue du Gu-
rurat.) Les Grandes-Indes.
L. 5 E.. P.. R. iz.
** L a F auvette de Magellan. 132. S.
Magellanica. S . Fusco-flavescens, nigro undu-
iata ; genis collique latèribus cinereis; supra oculos
lunulâ albâ ; caudâ brevissimâ ; pedibus Jlavis.
D ’un brun-jaunâtre, ondé de noir; les joues
et les côtés du cou , cendrés; une lunule blanche
au-dessus des yeux ; la queue, très-courte ; les
pieds, jaunes.
L a Terre-de-Feu est la patrie de cette espèce
, qui a le bec long d’un demi-pouce, la
face alongée, l’iris rougeâtre ; le dessus du corps,
d’un jaune rembruni, ondé de noir et mélange
de rouge, spécialement sur les côtés, au-dessous
de l’aile; le dessous, d’un gris-jaune rayé de noirâtre
en travers; la queue, très-courte, cunéi-r
forme, d’un brun-jaunâtre mélangé de rouge,
et traversée par des lignes noires ; ses plus longues
pennes n’ont qu’un pouce. Sonnini, édit-
I de Buffon , tom. 5 r . p- 314- {Traquet brun-cendre
I du détroit de Magellan.) L’Amérique australe.
L . 4 E.. P.. R. 1 1 .
♦ La Fauvette mitrée. 135. S .M itr a ta .S .
I Subtùs, capite antice gulâque luteis; torque, rostro
K pedibusque nigris.
E Le dessus du corps, olivâtre ; le dessous, la
m tète en devant èt la gorge, jaunes ; le collier, le
K bec ec les pieds, noirs. . .
C e 11’est que dans les lieux solitaires de 1 A -
E mérique septentrionale que l’on trouve cecteFau-
E , vette, que Latham a mise à la place qui lui con-
B vient; car ce n’est ni un Gobe-Mouche ni une
1 Mésange, comme l’a pense Buffon, qui fait un
1 double emploi en la décrivant sous ces deux
■ noms.
L ’occiput ët la nuque du mâle sont noirs ;
■ cette couleur remonte en devant jusque sous le
| bec, forme un plastron arrondi sur le devant de
I la poitrine, et borde le jaune brillant du sinciput
« et des côtés de la tête ; le reste de la poitrine et
1, les parties postérieures présentent cette couleur,
l à l’exception des flancs, qui sont d un vert-olive
1 foncé, de même que tout le dessus du corps *,
T enfin, cette même teinte sert de bordure, mais
JL sous Une nuance plus claire, aux couvertures su-
i- périeures de l’a ile, à ses pennes et à celles de la
| queue.
La femelle diffère du mâle , en ce quelle a le
i . dos et les- épaules olivâtres ; les pennes alaires
Ja frangées de cendré, et toutes les parties infe-
1 rieures, d’un jaune pâle. Buffon, Histoire des
1 Oiseaux, tom. 4. p. 5 38. pi. enl. n. 666. fig. 2.
B (Gobe-Mouche citrin de la Louisiane ; Mesange a
K collier. ) Histoire des Oiseaux de l’Amérique sep-
1 . tentrionale , tom. 2. pi. 75.
L . 4 j|. E .. P.. R. 1 1 .
r|* La Fauvette mordorée. 134. S. Ru-
I bida. S. Corpore supra rubescente, subtùs rubro ;
u plumis verticïs fusco rufescentibus, in medio nigri-
|- camibus ; rostro supra nigro, subtùs albido; pe-
Br dïbus nigrescentibus.
L e dessus du corps ; rougeâtre ; le dessous,
k rouge; les plumes du vertex, d’un brun-rous-
JjV sâure; le b e c , noir en dessus, blanchâtre en des-
sous; les pieds, noirâtres.
M. de Azara appelle cet oiseau Tachurisjpardo
B amarillo pecho de oro. Il a les plumes du dessus
B de la tête d’un brun-roussâtre, avec un peu de
Br noirâtre dans leur milieu; les côtés de la têré, le
!'■ dessus du cou et du corps, la bordure des pennés
de la queue et les petites couvertures supérieures
des ailes, mordorés; la queue, les pennes
et les grandes couvertures des ailes, brunes,
avec du fauve à l’extrémité de ces couvercutes ;
celles du dessous de l’aile, jaunâtres , avec une
couleur d’or au bord extérieur de l’aile ; les parties
inférieures, d’un jaune pur et v if; les pennes
de 'la queue, foibles, pointues et étagées ; l’iris,
d’un beau rougeâtre dans quelques individus et
brun dans d’autres. De A^ara, Apuntamientos
para la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay y
Rio-de-la-Plata, tom. i . p. 8 i. n. 1 66. 1 e edil.
du nouv. Diction. T Hist. nat. tom. i l . p . 103,
Le Paraguay.
L .. E.. P. 19. R . i z .
* L a F auvette nébuleuse. 135. S . Nebu-
losa. S . A lb a , alis, caudâ, rostro pedibusque
nigris. . . .
Blanche; ailes, queue, bec et pieds, noirs.
Ce tte Fauvette d’A frique construit son nid à
l’extrémité des branches qui pendent sur l’eau,
et y dépose des oeufs d ’un vert pâle, pointillé
de brun, ’ ,
Tour le plumage du mâle est blanc, a 1 exception
des ailes et de la queue, qui sont noires ;
les deux pennes caudales intermédiaires sont
beaucoup plus longues que les autres ; mais il ne
porte cette parure que pendant 1 eie. La femebe
en est privée, et son plumage est d. un brun terreux
où le mâle est noir. Levaillant, Histoire
des Oiseaux d’Afrique, pl. 1 49‘ fiS‘ 1 z ' 1
édit, du nouv. Dic t. d Hist. nat. tom. 1 1 . p . Z04.
L’Afrique méridionale.
** L a grande F auvette noirâtre.
S. Sylvestris. S . Corpore suprà fusco, viridi mix-
to; remigibus reetricibusque nigricantibus ; ventre
albido; rostro suprà nigrcscente; subtùs pallidè au-
rantio; .pedibus nigris.
L e dessus du corps«?brun et mélange de vert;
les rémiges et les tectrices, noirâtres ; le v en tte ,
blanchâtre; le b e c , noirâtre en. dessus, d’un
orangé pâle en dessous ; les pieds, noirs.
Tachuris obscurito mayor est la dénomination
sous laquelle M. de Azata a déctit cette espèce,
qu’il a rencontrée dans un grand bois du Paraguay,
dont elle parcourt avec beaucoup d’agilité
et en tous sens les branches des arbres médiocrement
élevés. Elle ne diffère de l’espèce suivante
, t° que par sa longueur et les autres dimensions
dans la même proportion; z° par la
teinte plus claire des parties supérieures, et plus
* M m m