
blanche et verre ; bec noir en dessus et a la
pointe, blanchâtre en dessous ; pieds jaunâtres ;
cjueue arrondie.
L a Guyane et l'île de la Trinité sont les centrées
ou se trouve ce,t Oiseau-Mouche 3 dont le
bec est tant soir peu courbé; le dessus de la
tète, dun brun-verdâtre; les yeux, surmontés
c une ligne blanche ; les parties supérieures du
cou et du corps, d’un vert-doré très-éclatant ;
la gorge et la poitrine, d’un vert-jaune à reflets
tres-brillans ; le ventre, d’un vert-doré sur sa partie
ancérieure, et d’un gris brillant sur sa partie in férieure;
les couvertures du dessous de la queue,
blanches, et dorées â leur extrémité ; les pennes
alaires_, d un brun-roux; la queue, mélangée
de vert et de blanc , à l’exception de ses deux
pennes intermédiaires, qui sont entièrement vertes.
Audebert > Hist. nat. des Oiseaux dorés _,
tom. i. p. 8 j .p l. 42. i e édit, du nouv. Diction,
d Hist. nat. tom. 7. p . $ 54, mal-à-propos sous le
nom de Colibri. U Amérique méridionale.
L . 4 7. E .. P.. R . 1 o.
* * L ‘O i s e au -Mo u c h e AZUKE. 39. T. Cyanus.
T. A ureo-viridis ; capite , gula _, collo pectoreque
violaceo-c&ruleis ; caudâ nigro-c&ruleâ; rostro al-
bidûj apice nigro ; pedibus fuscis; caudâ aquali.
T è te , gorge , devant du cou et poitrine
d un bleu-violet ; queue ^d’un bleu-noir; bec
blanchâtre, noir à sa pointe ; pieds bruns; queue
égaie.
C ’est encore au zèle de M. Delalande fils ,
quon doit la connoissànce de cette espèce du
Brésil, dont'deux individus sont, l’un dans la
collection du Muséum d’histoire naturelle, et
1 autre dans celle de M. le baron Laugier. C et
Oiseau-Mouche a la tête , la gorge , le devant du
çou et le haut de la poitrine , d’un b leu-violet,
éclatant sous un aspect et sombre sous un antre ;
la ,queue, d ’un bleu-noir; les pennes alaires,
d un violer rembruui ; le reste du plumage, d’un
vert peu doré, avec deux petites marques blanches
sur les côtés de l’anus : la femelle n’est pas
connue. ae édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur.
tom. 1 3. p. 42 6. VAmérique méridionale. \
L . j . E.. P,. R. io .
*L ’Oiséaü-Mguche a gorge blanche. 40.
T. AlblcoÜis. T. Viridis n'uens; gui à , collo 3 ventre
in medio niveis ; pectore hypochondriisque au-
reo-rviridibus ; rostro nigro , subtus favescente ;
pedibus nigris.
D un vert brillant ; gorge, devant du cou .et
milieu du vëntre, blancs ; poitrine et flancs d’un
vert-doré ; bec no ir , jaunâtre en dessous ; pieds
noirs.
O n le troiîve au Brésil, et il fait partie de la
collection du . Muséum d’histoire naturelle. La
g o rg e , le haut du devant du cou, le milieu du
ventre, les plumes de l ’anus et les couvertures
inférieures de la queue sont d’un blanc de neige ;
cette couleur borde encore les plumes du menton
, couvre à peu près la moitié des deux pennes
les plus extérieures de la queue, et termine les
deux suivantes ; le reste de ces pennes et la quatrième
de chaque côté sont d’un bleu-noir ; les
deux intermédiaires, les couvertures supérieures
des ailes, le dessus ec les côtés de la tê te , le dessus
du cou et du corps, la poitrine et les flancs
sont d’un vert-doré â reflets éclarans ; les pennes
alaires, d’un violet sombre ; les plumes des jambes
et dés tarses, vertes et blanches. 2e édit, du
nouv. Diction, d’Hist:nat. tom. 23. p. 426. L’Amérique
méridionale.
L . 3 j . E.. P.. R . 10.
* L ’O i s e a u -M o u c h e D e l a l a n d e . 4 1. T.
Delalandi. T. Cristatus ; suprà vïtidïs nitens,
subtus caruleus ; macula albâ pone oculos ; rostro
nigro ; pedibus fuscis.
D ’un vert brillant en dessus^ bleu en dessous;
tache blanche derrière ies yeux ; bec noir ; pieds
bruns. >
C ’est avec raison qu’on a consacré cet Oiseau-
Mouche du Brésil au naturaliste que nous avons
eu depuis l’occasion de citer dans cet ouvrage,
puisque c’est à son zèle pour les progrès de la
science ornithologique que l’on en doit la con-
noissance, zèle qui le porte-à visiter présentement
les contrées du Cap de Bonne-Espérance,
pour y découvrir les oiseaux qui ont échappé aux
recherches du célèbre voyageur et savant ornithologiste
Levailknr.
L e mâle de cette belle et rare espèce porte
une huppe dont les deux dernières plumes ont au
moins six lignés de plus que les plus langues des
autres j qui toutes's’élèvent par érages ; ces deux
plumes sont d’un bleu éclatant, et toutes les autres
vertes et â reflets très-brilians; cette Couleur
règne aussi sur le reste de la tète, le dessus du
cou , le dos lés scapulaires, le croupion , les
couvertures supérieures des ailes-,* celles de la
queue et sur ses deux pennes intermédiaires ;
toutes les autres pennes sont d’un vert-bouteille;
les plus extérieures dé chaque côté ont une tache
blanche à leur extrémité ; la gorge, la poitrine
et le ventre solit d\m beail bleu ; urie marque l
blanche est derrière l’oeil.
La femelle a aussi cétte tache blanche ; mais
elle diffère én ce qu’elle n’a point de huppe,
qu’elle est un peu plus petite, que toutes ses parties
inférieures sont grisés j excepté lès côtés .de
la poitrine qui présentent le même vert-doré qui
couvre toutes les parties supérieures. i e édit. Au
nouveau Diction. d’Hist. natur. tom. 2.3. p. 4* 7»
pl. enl. n. 5. L ’Amérique méridionale.
L . 3 f . E ,. P.. R . 10.
* L’O iseau-M ouche m ag n if iq u e . 42. T.
Magnificus. T. Cristatus 3 infra aures utrinquè
pennis elongatis y albis y apice macula aureovi-
ridi ; çristâ autant iâ ; rostro rufo-fusco j pedibus
h'gris. >_
Huppé ; dès plumes alongéës au-dessous des
oreilles, blanches, avec une tache d’un vert-doré
à leur extrémité ; huppe orangée ; bec d’un brun-
tôüx ; pieds noirs.
On remarque beaucoup de rapports entre cet
oiseau et le Huppe col; cependant nous soupçonnons
que c’est line espèce particulière, qui ne
s’est point trouvée jusqu’à présent à la Guyane,
que celui-ci habite : on le rencontre au B ré s il,
mais rarement. L ’attribut qui distingue ■ particulièrement
le mâle* consiste dans la largeur et . la
couleur blanche des plumes qui partent des côtés
du cou ; ces plumes sont inégales., assez longues
et terminées par une petite bandelette d’an vert-
doré. éclatant ; la huppe qui décore la tête est
d’un orangé foncé ; le reste de la tê te , le manteau,
la gorge et le devant du cou sont d’un
riche vert-doré, à reflets éclatans; une petite
marque blanche se fait remarquer sur le haut
d e la :poirrine, qui est* de mêrpe que le ventre,
de la couleur du dos, mais d’un ton moins brillant
; les couvertures supérieures des ailes sont
d’un vert à reflets dorés et bordées de.jauiie-
orangé; tes pennes, d’un yiolet-noiiâtre ; les
couvertures inférieures de la queue, vertes et
terminées de roux ; le dessus de ses pennes, d’un
veft-doré foncé; le dessous brun, avec une bordure
jaune-orangée. .
La femelle présente autant de rapports avec
celle du Huppe col3 que les deux males de ces
deux races en ont entr’eux. E lle a un demi-pouce
de moins de longueur que le mâle ; le bec et les.
pieds, noirâtres ; le front et la gouge , roux*; le
devant du çpu et la poitrine, d’un gris-blanc les,
parties postérieures, d’un gris un peu mélangé de
vert brijlant ; toutes les pennes latérales de la
0 L O G I E* SSg
1 queue j terminées de roux, et d’un vert-doré
dans le reste ; cette couleur couvre en entier les
deux intermédiaires, le reste de la tête, le dessus
du cou et du corps, les scapulaires et les couvertures
supérieures des ailes, dont les pennes
sont d’un vert rembruni.
M . Delalande a trouvé ces oiseaux au B ré s il,
vers Soumidorio, à quelques milles de la rivière
Paraiba, mais ne les â point vus aux environs de
Rio-Janeiro. I e édition du nouv. Diction. d’ Hist..
nat. tom. 7. p. 3 67. et tom. 13. p. 428. pl.-G 36.
fig. 3. L ’Amérique méridionale.
L . 2 m E „ P.. R . 10.
* L ’Ô i s e au -M o u c h e a o r e i l l e s b l a n c h e s .'
4 ; . T. Leucotis. T. Viridis nitens ; macula auri-
culari albâ ; genis nigris ; abdo mine albido ; rem i-
gibus rectricibusque lateralibus jusceScente-viola-
cels ; rostro-j basi subtàsque rub esc ente ; pedibus
fuscis ,• caudâ aqtiali.
D ’un vert brillant ; tache auriculaire blanche ;
joues poires; abdomen blanchâtre ; rémiges-et
rectrices latérales d’un violet-brunâtre ; bec noir,
rougeâtre à la base et en dessous ; pieds bruns ;
queue égale*
O n le trouvé au B rés il, et il fait partie de la
riche collection de M. -le baron Laugier. L e
dessus de la tête et la nuque sonrd’un vert-doré
un peu sombre ; une.bandelette blanche se fait
remarquer sur les oreilles ; lès joues sont noires ;
le milieu du ventre, les plumes de l’anus et les
couv ertures inférieures.-de la queue,"blanchâtres ;
le menton^est bleu; la gorge , le cou, là poitrine,
les flancs, toutes les parties•supérieutes
du corps et des ailes, les deux pennés intermédiaires
de la queue sont d’un verUdoré, qui jette
des reflets éclatans sur le devant du cou ; les
pennes alaires et les latérales de là queue, d\m
violet rembruni. C e t Oiseau-Mouche présèfiïe
de l’analogie avec celui à tempes blanches y dééric
ci-après. Diction. d’Hïshmàtur.
tom. a i. p. 418. L ’Amérique méridionale.
L . 3. E.. P.. R. id .
* L ’O i s e au -Mo u c h e a l o n g u e q u e u e , or ,
VERT ET BLEU,. 44. T. Forficatus. T. Viridis-;
rectricibus. lateralibus longissimis ; pileô caudâque
c&ruleis ; rostro pedibus que nigris:
Vert;, rectrices latérales très-longues; dessus
de la tête et queue bleus ; bec et pieds nôirs;.
‘ ( PL ,1 jOsJzg. 3.) MM
Edwards, qui. a fait.connoître ce bel oiséati;
dit-qu’on le trouve à la Jamaïque. L a tête tsfc'