
nacre;-les parties inférieures, cendrées. L a fe- !
ruelle se distingue du mâle, en ce qu’elle n’a pas
de roux sur la tête. Levaillant , Hist. des Oiseaux
d’ Afrique , pl. 1 1 4 .fig . 1 et 1. 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. natur. totn. 1 1 . p. 1 1 7 . VAfrique
méridionale.
* L a F a u v e t t e des sapins. 163. S. Sylvia
pittus. S. Supra olivaceo-viridis; subtàs fiava ;
ventre in medio albo ; alis fuscis, paulb c&rules-
cendbus ; rectricibus tribus exterioribus apice
albis ; rostro nigro; pedibus fiavescente-fuscis.
D ’un vert-olive en dessus ; jaune en dessous ;
ventre blanc dans le milieu; ailes brunes et un
peu bleuâtres; les trois rectrices extérieures blanches
vers le bout ; le bec, noir ; les pieds, d un
brun-jaunâtre. Selon Wilson, Ion s est mépris
jusqu’à présent sur la véritable Fauvette des sapins
: l’individu figuré dans les oiseaux d E d wards,
sur la planche 7 7 , est la Fauvette jaune
aux ailes bleues, décrite page 45 0 , et Pennanr a
réuni deux individus d’espèces différentes, pour
les présenter comme le mâle et la femelle.
L a véritable Fauvette des sapins-, male, a
toutes les parties supérieures d’un beau vert-
olive teinté de jaune; la gorge, le devant et les
côtés du cou, la poitrine, de la dernière couleur ;
le milieu du ventre et les parties postérieures,
blancs; les pennes alaires et caudales, brunes,
avec une légère teinte de bleuâtre ; la queue,
fourchue et bordée de cendré ; les trois pennes
les plus extérieures de chaque co te , marquées
vers leur pointe d’une large tache blanche. L a
femelle est d’un vert-olive rembruni sur le dos ;
d’un blanc sale ou foiblement jaunâtre sur la
. poitrine.
Cette espèce suspend son nid à la fourche
horizontale d’une branche d'arbre , le construit
en dehors'avec de l’écorce de vigne, des brins de
bois vermoulu, des nids de chenilles et de frelon?;
elle double tous ces matériaux avec des
petits rameaux secs du pin et de fines tiges des
plantes. Sa ponte est de quatre oeufs blancs et
rachetés de brun un peu foncé vers le gros bout.
On rencontre ces Fauvettes par bandes de vingt
à trente, au centre des forêts de pins stériles.
O n les reconnoît facilement à la manière dont
elles s’élèvent de terre et descendent sur un tronc
d’arbre. On les voit souvent sur les plus hautes
branches des pins, où elles se suspendent la tête
en bas, comme les Mésanges. L e chant du male
est composé des syllabes chir-rup,répétées pendant
quatre ou cinq secondes, JVilson^ Americ.
Ornith. tom. . . . . . , pl. 19. fig. r. L ’ Amérique I
septentrionale.
L . 4 f . E.. P.. R. 12.
* L a F a u v e t t e a long bec de Sibérie.
164. S. Longirostris. S. Cinerea ; subtàs. atra; I
rostro longtote.
L e dessus, cendré ; le dessous, noir ; le bec,
l9nS' H H , , , ■ ■
Nous n avons rien a ajouter a la description
très-sucçincte que S. G . Gmel.in a faite de cetta
espèce, qu’il a trouvée en Sibérie, où elle fréquente
principalement les. montagnes qui bordent
la mer Casp enne. Sam. Georg. Gmeiin,
Voy. en Sibérie et en Perse, tom. 3 .p. 100. tab. 19,
fig. 2. Sonnini, édition de Buÿon; tom. 5 2. p. 101. j
( Figuier à long bec. )
* * L a F a u v e t t e a sourcils jaunes. i £j;
S . Superciliosa. S. Vires cens; subtàspallida; su-
perciliis fa v i s ; lineolâ verticis pallidâ.
Verdâtre .en dessus, pâle en dessous ; les sourcils
, jaunes ; une petite ligne pâle sur le vertex.
Pennant, qui a fait connoître cet oiseau, dit
qu’il habite la Russie. Latham, general Synopsis,
tom. 2. part. 2. p. 409. n .6 1 . 2e édit, du nouv.
Diction. d’Hist. nàt. tom. n . p . 218.
* L a F a u v e t t e a sourcils ro u x . 166. S.
Pyrrhophrys. S . Vertïce fusco.; superciliis rufis;
dorso olivaceo; maculis fuscis ; corpore subtàs fia-
v es cente-albo; rostro pedibusque fuscis.
L e vertex, brun; les sourcils, roux ; le dos,
couleur d’olive et tacheté de brun ; le dessous
du corps, d’un blanc-rjaunâtre ; le bec et les
pieds, bruns.
Les plumes de la tète de cet oiseau ; que
l’on trouve à la Nouvelle-Galles du sud, sont
alongées en forme de huppe, et d’un brun de
bistre, plus clair vers leur pointe; le dos est tacheté
de brun sur un fond o liv e ; la gorge, le
cou, la poitrine et les parties postérieures' sont
d’un blanc-jaunâtre, avec des taches en forme'de
fer de lance, le long de la tige et vers le bout
de chaque plume. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. . 1 1 . p. 219. L'Australasie.
L . 4 7. E.. P.. R. 12.
* L a F a u v e t t e s tr ié e . 16 7. S . Striata. S.
Cinereo-virensÿ dorso nigro striato; subtàs fiaves-
cens ; gulâ lateribusque peçtoris fusco-maculatis ;
rectricibus extimis tribus apice albis ; pedibus fia-
vesceritibus,• rostro supra nigricante , subtiis b&si
Jlavescente,
D ’un
5 D ’un verdàtre-cendré en dessus, avec des
■ raies noires sur le dos ; le dessous jaunâtre ; la
I gorge et les côtés de la poitrme, tachetés de
■ brun ; les trois dernières rectrices, blanches a
I l e u r pointe; les pieds, jaunâtres; le b e c , noi-
J| râtre en dessus, jaunâtre à la base de sa partie
»inférieure.
! La baie d’Hudson est la contrée ou 1 on ren- 1 contre cette espèce, mais seulement pendant
|| Tété. L e mâle a le sommet.de la tête noir; le
j dos, d’un cendré-verdâtre et rayé de noir;*les
B joues, blanches ; la gorge, jaune et tachetée de
H brun ; la poitrine et le ventre, blancs ; les cotes,
1 variés de noir; deux bandes transversales sur
l’a ile, dont l’une, d’un blanc pur, et 1 autre, d un
B blanc j.iunâtre ; les pennes alaires et caudales,
H brunes ; les trois extérieures de chaque côté, ta-
B chetées de blanc vers le bout. La femelle diffère j
H du mâle par sa tête rayée de noir, sur un fond
» verdâtre ; par sa gorge et sa poitrine, d’un jaune
JI pâle, avec des taches oblongues et brunes ; par
m les raies du dos, qui sont longitudinales et moins
If nombreuses. Latham a présenté cet oiseau pour
ïS un Gobe-Mouche, sous le nom de Mdscicapa
H striata. F. Miller, Various subject. tab. 15 . A.
^ B . La partie boréale de l*Amérique. 2e- édit, du
B nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. n . p . 219.
* * L a F au ve tte Sunamisique. 16S. S . Su-
J namisica. S. Ex cinereo rufescensj mento gulâque
m nigris ; pectore et abdomine rufescentibus ; apice
3 pennarum albo; crisso niveo; rectricibus interme-
l | dus fuscis , lateralibus fulvis ; rostro pedibusque
6 nigris.
D ’un roux cendré; le menton et la gorge ,
noirs; la poitrine et l’abdomen, roussâtres ; les
M pennes, blanches à leur pointe ; les plumes; de
ÿ l’anus, d’un blanc de neige ; les rectrices intérêt
médiaires, brunes ; les latérales, fauves ; le bec
"/ et les pieds, noirs.
On rencontre cette espèce sur les rochers des
alpes de la Perse. Un cendré-roux domine sur
'm son plumage ; la gorge est noire ; la poitrine et
le ventre sont d’un roux pâle, et chaque plume
m est terminée de blanc; cette couleur borde les
;| pennes des ailes et de la queue ; une ligne blan-
i f che passe au-dessus des-yeux, et s’étend jusqu’à
» l’occiput ; le bas-ventre est de cette couleur. S. G.
i| Gmelin, Voy. tom. 4. p. 181 et 182. Bujfbn,
m édit, de Sonnini, tom. 51. p. 106. (Figuier des
M monts Sanamisiens.)
L à F au v e t t e sarde. 169. S. SardanU. S.
Nigricans ; remigibus primariis albo-griseo mar-
ginatis ; rectricibus ultimis extàs albis ; gulâ ni-
■ gricante griseâ ; corpore subtàs albido fuscoquc
mixto j rostro suprà nigro, subtàs basi fiav es cente ;
pedibus rubescentibus.
Noirâtre ; rémiges primaires bordées de gris-
blanc; la dernière reerriçe de chaque côté blanche
à l'extérieur ; gdrge d’un gris-noirâtre ; dessous
du corps mélangé de blanchâtre et de brun ;
b e c , noir en dessus, jaunâtre en dessous à sa
base ; pieds, rougeâtres.
Cette Fauvette se trouve en Sardaigne, et
nous a été communiquée par M. Bonelli. Elle a
la tête, le dessus du cou, le dos , le croupion ,
les ailes et la queue, d’un gris-ardoisé noirâtre;
les rémiges primaires avec un filet gris-blanc a
leur extérieur; et les rectrices, avec une nuance
plus claire que leur fond ; la première de chaque
côté a un petit liséré blanc; la queue est arrondie
et longuette; la gorge.esc d’un gris.-noirâtre, de
même que le devant du cou ; les parties postérieures
sont mélangées de blanchâtre et de brun.
L . 5. E.. P.. R . 12.
L a Fauvette passerinette. 170*
serina. S. Suprà cinerascens ; palpebris, gutture
corporeque subtàs albis; colli pectorisque fateribus
dilutè rufo adâmbratis ; hypochondriis remigumque
secundarium margine exteriori rufis; rectricibus extimis
extàs. cinereo-albis, intàs dilutè cinereis;
rostro suprà fusco , subtàs jlavescente ; pedibus
fuscis.
Cendrée en dessus ; paupières, gorge et dessous
du corps, blancs ; côtés de devant du cou et
de la poitrine, ombrés de roux ; flancs et bord
extérieur des pennes secondaires, roux ; la dernière
retrice de chaque cô té , d’un gris-blanc en
dehors, d’un cendré clair en dedans ; b e ç , brun
en dessus , jaunâtre en dessous ; pieds, bruns.
Cçtte espèce , qu’on rencontre en Provence,
y porte le nom qu’on lui a conservé. Elle a ,
dit Buffon, un refrain monotone, tip tip, qu’elle
fait entendre à tous rnomens en sautillanc dans
les buissons, après de courtes reprises d’une même
phrase de chant.
L a tête, les joues, le dessus du cou, le dos,
le croupion, les couvertures supérieures de la
queue, ses pennes et celles des ailes, sont d un
gris-cendré, un peu rembruni sur les rémiges et
les rectrices; les paupières, la gorge et toutes les
parties postérieures, d’un beau blanc, ombré de
I roux clair sur les côtés du devant du cou et de la
poitrine ; cette teinte est plus prononcée sur les
N n n