
512 . O R NI TH
. les parties inférieures jaunâtres. Latham3 general
.'Synop'sis. Shawynat. Mise, p l . i n . i e édit, du '
nouv. Dict. d’Hist. nàt.tom. 24. ƒ>. 52.9. L*Australasie.
L . 3. E.. P.. R . 12.
* * L e P a r d a l o t e R O U G E A T R E . $,'P.Super-
. ciliostti. P. Corpore supra castaneo • subtàs fiavescente
albo ,* oculos supra macula albidâ ; remi-
■ gibus fus cis ; rectricibus ni gris , lateralïbus apice
albis ; rostro pedibusque fuscis.
Dessus du corps couleur de marron ; dessous,,
d ’un blanc-jaunâtre 3 tache blanchâtre au-dessus
de l’oe il3 rémiges, brunes ; rectrices noires, latérales
terminées de blanc 3 bec et pieds, bruns.
* L e plumage de cèt oiseau, qu’on à trouvé à
la Nouvelle-Hollande, ainsi que le précédent et
le suivant, est en dessus d’une couleur marron,
et en dessous d’un blanc-jaunâtre 3 une tache ’
blanchâtre, surmontée d’une ligne noire, se fait
remarquer au-dessus de l’oeil 3 les ailes sont brunes
; la queue est noire 3 ses deux pennes intermédiaires
ont leurs bords blancs, et toutes les
autres, leur extrémité de cette couleur. Latham 3
general Synopsis, in édit, du nouv, Dict. d'Hist,
nat.tofn. 24. p. $29. VAustralasie,
L . 4, E .. P.. R . 12.
* L e P a r d a l o t e a t ê t e r a y é e . 4. P . Striatus.
P , Vertice nuchâque ni gris, albo longitudinaliter
striatis ; corpore supra fus ces cent e-aliv aceô } subtàs
fiavescente; lorisJlavïs y crisso fulvo ; rostro
fusco.
Vertex et nuque, noirs et rayes longitudinale-»
ment de blanc ; dessus du corps d'hn olivâtre
rembruni ; dessous jaunâtre \ lorum jaune 3 bec
brun. . .
* Latham fait de cet oiseau une espèce distincte
de la précédente ; ne seroic-ce pas plutôt une.
yariété d’âge? Au reste, il a les plumes du
sommet de la tête et de la nuque, noires, avec
* une strie blanche le long.de-leur tige ; le dessus
du cou et le dos, d’un brunâtre tirant à la couleur
d’olive près du croupion ; une tache d’un
jaune foncé entre le bec et l’oeil ; les .couvertures
alaires, brunâtres, et quelques-unes terminées
de -jaunâtre ; ce qui forme une tache oblique
sur le bord intérieur de l’a ile , dont les pennes
sont noirâtres 5 la gorge, le devant du cou et les
parties inférieures, jaunâtres 5 mais cette feinte
se dégrade au point de devenir près-pale sur*le
bas-ventre 3 les couvertures inférieures de la
queqe sont fauves : ses pennes ? nqires ? ayeç
O L O G I E ,
une tache blanche a l’extrémité de la'plus extérieure
de chaque côté. Latham , general Synopsis
^ pl. 54. ( Striged-headed martakln. ) i c édit,
du nouv. Diet. d’Hist. nat. torn. 24. p, 530,
VAustralasie,
L , 4 f . E.. P., R . 1 2.
* * * G e n r e .
F O U R N IE R , Furnarius 3 Merops 3 Linnée, La- .
th am .. .
Corpus subovatum 3 rufo 3 fusco 3 albo , rubra-
vafium, •
Caput supra planissimum3 utrinque angustum,
Rostrum tam crassum ♦quetm latum 3 lateratim
compressum3 integrum 3 yalidum 3 drçuatum 3. acutum.
~ .
Hares longitudinales 3 membranâ tecta, .
Lingua medio cris, angusta ^ apice at trie a,
Collum mediocre.
Ala debiles, pennâ spuriâ brevi s remigibus
*2% 3*, 4â reliquis longioribus.
• Femora extra abdomen pasita; tibia omniiio
plumosdt.
Pedes tetradactyli ,* digiti très anteriores> posticus
unus; exterior es basi connexi j hallüx quemad-
modhm ahteriores ' imo tarsi, positus 3 sedilent
cingens ; omnibus articulis humi incumbens,
Cauda rectricibus 10 aut 12,
Furnarii in America austraü3 pracipuè.in Para-< ■
guaiâ habitant ; in arboribus nidifie ant} ova 3 aut
4 pariunt y insectis victitant.
■ Corps un peu ovale, varié de brun,#de roux,
de blanc et de rouge.
Tt^te très-aplatie en dessus,-étroite-sur les
côtés. .
Bec aussi épais que large, comprimé lacéra-* '
' lemèrit 3 entier, robuste, arqué, pointu.
. Narines longitudinales, couvertes d’une’memi
brane. ' . *
Langue médiocre, étroite, usée a sa pointe,
Coq médiocre.
Ailes foibles, â penne bâtarde* courte 3 les
2®, 3® et 4e rémiges les plus longues de toutes,
Cuisses posées hors l ’abdomen 3 jambes totalement
emplumées, •
Pieds tétradacryles • trois doigts^ dirigés en
ayant*, un en arrière 3 les extérieurs unis à leur
base 3 pouce posé au bas du tarse sur le même
plan que les antérieurs, embrassant le juchoir et
portait â terre sur toutes ses articulations.
JLçs fçurniçrs habitent {’Amérique australe,
paTticulièrerry-nf
O R N I T H c J O
particulièrement vers le Paraguay 3 ils nichent
sur les arbres ; leur ponte est de-trois ou quatre
oeufs : les insectes, sont leur nourriture habituelle.
*Le Fournier proprement dit. i j F. Ru-
fus ; merops yufus 3 Linn.
Cet oiseau est décrit dans cette Ornithologie 3
pag. 2 8 1 , d’après la planche enluminée de Buf-
fôn, n. 739 ; mais comme la description qu’en
fait de Azara nous a paru plus correcte, nous
allons la transcrire i c i , et de plus, la partie historique
qui présente des détails intéressans. Les
Fourniers n’ayant, si ce n’est dans la forme arquée
du bec, aucun des caractères des Guêpiers ,
on a cru devoir les isoler génériquement sous la
dénomination latine de Furnarius. Celui de cet
article porte, à la rivière de la Plata, le nom de
Hornero (Fournier), et au Tucuman celui de
Çasero ( .Ménagère ) , deux noms q u i, comme
celui d e Furnarius 3 font allusion à la forme extérieure
de son nid , qui ressemble à celle d’un
four. Il le place dans un endroit apparent, sur j
une-grosse branche dégarnie de feuilles, sur les
fenêtres des maisons, sur les croix, les pali.ssades
OU sur les poteaux de plusieurs pieds de haut. C e
nid hémisphérique a la forme d’un four à cuire
du pain 3 il est construit en terre , et quelquefois
deux jours suffisent à sa construction. Le male
et la femelle y travaillent de concert, et ils apportent
chacun une boulette d’a rg ile , grosse,
comme une petite noix, qu’ ils arrangent et vont
chercher alternativement. C e nid a , en dehors,
six pouces et demi de diamètre et un pouce-d é-
paisseur. L ’ouverture, qui est pratiquée sur le
côté, est du double plus haute que large 3 1 intérieur
est partagé en deux parties, par une cloison
qui commence aii bord de l’entrée et va se terminer
circul^irement â la paroi intérieure, en
laissant une ouverture pour pénétrer dans une
chambre où sont déposés, sur une couche d herbes
, quatre oeufs un peu pointus â un b ou t, piquetés
de roux sur un fond blanc, et dont le
diamètre est de dix et neuf lignes. Les Fourniers
ne se donnent pas la peine de faire, chaque année,
de nouveaux nids, et les pluies ne les détruisent
qu’au bout d’un certain temps. .
Ces oiseaux ne sont ni voyageurs , ni inquiets,
ni farouches 3 ils s’approchent des habitations
champêtres , comme s’ils se plaisoient dans la
société des hommes. Ils se tiennent dans les
buissons ,-se montrent dans les lieux découverts,
péuètjreqt point dans les grands bois. çt nç se
O L O G I E .
montrent point sur les terrains élevés ; on les
' rencontre toujours par paires, et ils ne vont jamais
en familles ni en troupes. Leur vol ne se
prolonge pas beaucoup, parce que leurs a ile s ,
assez courtes, ne sont pas très-fortes. M. de
'■ Azara a nourri chez lui un Fournier adulte pendant
plus d’un mois 3 il éroit libre, et quoique,
faute d’autre nourriture, il mangeac du mais
pilé, il préféroit toujours de la viande crue. Si le
morceau étoit trop gros pour être avalé, il le
pressoir contre terre avec son pied et le tiroit
avec son bec. Lorsqu’il vouloit marcher, il s ap-
puyoit vivement sur un pied et levoit 1 autre en
même temps avec promptitude 3 et après l avoir
tenu un peu en l’air, il le posoit en avant et loin,
pour lever l’autre. Après avoir répété plusieurs
fois ce manège, il se mettoit à courir avec rapidité
; il s’arrêtoit ensuite tout-à-coup, et il
reprenoit sa marche lente et grave. Il s avançoic
ainsi alternativement, à pas majestueux et précipités
, d’un air libre et dégagé, la tête haute
et le cou élevé. Quand cet oiseau chante, il
avance le corps, alonge le cou et bat des ailes ; son
ramage, qui est commun aux deux sexes, et qu ils
font entendre pendant toute l’année, est d un ton
é le vé , et consiste dans la répétition fréquente de
la syllabe chi, d’abord par intervalle, ensuite
prononcée assez vivement pour ne plus former
qu’un fredon ou une cadence qui s entend a un
demi-mille.
Le mâle et la femelle se ressemblent, et les
jeunes sont semblables aux adultes. Ils ont les
côtés et le dessus de la tête , Ja partie supérieure
du cou, du corps et, les ailes, d’un roux-brun,
plus foncé sur la tète 3 les sourcils , de la même,
teinte, mais plus claire ; la partie extérieure de
l’aile, tirant sur le châtain ; une bande de roux
foible, à travers l ’aile , et située au-dessous de
ses couvertures ; la queue, d un roux assez v i f 3
la gorge, le devant du cou , la poitrine et le
ventre, d’un beau blanc 3 les côtés du corps,
d’un roux-brun ; le tarse , noirâtre 3 le bec, brun
en dessus et à la pointe, blanchâtre dms le reste ;
les pennes de la queue fortes, étagées et coupées
carrément. D e A^ara3 Apuntamientos para la
. I-Iistoria nat. de los Paxaros dsl Paraguay y
Rio de la Plata3 tom. 2. p. 22.1. i c édit, du nouv.
Diction. d’Hist. nat. tom. 12. r. 1 1 6, L ’Amérique
australe.
L . 7. E . 1 o ~. P. 19. R , 12.
* * L e F o u r n ie r a n n u m b ï . 2. F. Annumbï.
F. Corpore supra dd'Utê fusco ; subtàs fusco et
T 1 1