rea3 v en u e , alarum parte anterïori, pectore hy-
pochondrïisque aurato flavis.
Pourpré ; vertex 3 partie antérieure des ailes,
poitrine et flancs d’un jaune-doré.
C e t oiseau, qui se trouve au Pérou, et que
nous avons vu en nature, présente les plus grands
rapports avec le Cotinga pacapac, puisqu’il porte
une livrée pareille, à l’exception du dessus de la
tê te , de la partie antérieure de l’aile, de la poitrine
et des flancs, qui sont d’un jaune-doré. N e
seroit-ce pas une variété accidentelle ? 2 e édit,
du nouv.. Diction. d’Hist. natur. tom. 8. p. 164.
L ’Amérique méridionale.
L .. E.. P.. R . 12.
f L e C o t ï n g a a g o r g e n u e . 8 . A . Nudicollis.
A .A lb a 3 gutture nudo ; rostro pedibusque ni-
gris.
Blanc ; gorge nue ; bec et pieds noirs.
Lorsque le mâle porte un plumage, parfait; il
est totalement blanc et sa gorge est nue. La femelle
ou le jeune en diffère en ce que la gorge
est ■ totalement couverte de plumes., que toutes
les parties supérieures sont d’une teinte verte et
les. inférieures tachetées de jaunâtre, de brun et
de verdâtre. On trouve cette espèce au B rés il, et
on voit le mâle et la femelle dans la collection
du Muséum d’histoire naturelle. i c édit, du nouv.
D ic t . d’Hist. nat. tom. 8. p. 164. L ’Amérique
méridionale.
L . 8: E.. P.. R . 12.
* L e C o t ï n g a a f l a n c s r o u x . j | A . Hypo-
pyrrha. A . Supra, saturation grisea ; dorso yiresr
cente ; corpore .subtus. cinereo ; hypochondriis aurai
o-rufis.
D ’un gris foncé en dessus; dos verdâtre ; dessous
du corps cendré ; flancs d’un roux-orangé.
.Ce Cotïnga, que nous avons vu en narure
dans un envoi d’ois'eaux de Cayenne , présente
des rapports avec le Cotinga cendré3 qui font
douter que ce soit une espèce distincte, d’autant
plus que nous n’avons pour guide que la dépouille
d’un seul, individu.
Il a toutes les parties supérieures d’un gris !
foncé, qui prend une nuance verte sur le„ dos et
sur le bord extérieur des pennes de la queue;, le
même gris, mais plus clair, couvre la gorge et
les parties postérieures , â l ’exception,des flancs ,
sur lesquels on voit une large touffe de plumes
d’un roux-orangé : cette couleur se retrouve encore
sur les plumes du haut de l’aile,, termine les
petites couvertures et les pennes caudale's. z c édit.
'du nouv. Diction-. d’Hist. natur. tom\ 8. p.
La Guyane.
L . 7. E.. P.. R . 12.
! * L e C ot ïnga gris . A . Cinerea.
Montbelliard présente cet oiseau comme une
variété d’âge du Guirarou , parce qu’il est, dit-il
plus petit, que sa-queue est un-peu plus courte
ne dépassant les ailes que de. moitié de sa longueur
; en outre il diffère du Guirarou en ce qu’il
n’a ni la bande noire qui passe au-dessus des
yeux:, ni la queue bordée de blanc, ni ses couvertures
supérieures blanches ; de plus, les pennes
de ses ailes sont bordées de blanc, mais elles
sont moins'noirâtres, et celles de la queue moins
noires que chez le Guirarou. M . Levaillant nous
' assure que c’est un jeune de l ’espèce du Cotinga
capapac , et M. Cuvier dit qu’il se rapproche des
Piauhaus., plutôt que des Cotingas. Bujfon 3 Hist,
natur. des Oiseaux.,, pi,. 6.99. VAmérique méridionale.
* L e C otïnga gui-rAtPan g a . 1*0. A . Cam-
culata. A . Alba ; uropygio , remigibus rectricibus-
que J ’avescente adumbratis ; ‘ fronte denudatây
elongatâ, carunculatà ; rostro pedibusque nigris.
B lanc; croupion, rémiges et rectrices ombrées
de jaunâtre ; front n u , alongé, car.onculé;
bec et. pieds noirs. ( P l. 1 90. n. j . )
On compare la voix de ce » Cotinga au, son
d’une cloche, et elle est d’une telle force, qu’on
l ’eutend d’une demi-lieue de distance, dans les
forêts de la Guyane et du Brésil.
L e male a son plumage,d’un blanc pur, lorsqu’il
est dans son état parfait ;„mais dans un âge
moins avancé, on remarque quelques teintes
jaunes sur le croupion et sur plusieurs pennes des
ailes et de la queue. C e qu’il y a- de plus* remarquable
chez cer oiseau, c’est une sorte de caroncule
située sur le capistrum, comme chez les
dindons. Cette caroncule est flasque et inclinée
dans son état de repos ; mais lorsque l’oiseau est
agité de quejque passion, elle se gonfle, se relève
et s’alonge : elle a alors deux pouces et plus.de
longueur, sur trois ou quatre lignes de circonférence
à sa base. C et effet est le produit de l ’air,
qu’il sait faire passer par l ’ouverture du palais
dans la cavité de la caroncule et‘qu’il sait y retenir
; cette caroncule diffère dé celle du dindon
en ce qu’elle est couverte p§ plumes blanches.
Le jeune mâle, que Montbelliard a donné
pour la femelle, a le dessus de là tête et du corps,
les couvertures supérieures des ailes, la- pins
grande partie de leurs pennes -et de celles de la
queue, d’une couleur olivâtre mêlée de gris ; les j
1 pennes caudales latérales, grises et bordées de î
jaune ; les joues et le .front, blancs.; les plumes
de la gorge , de la^poitrine et de la partie antérieure
du ventre, grises, frangées d’olivâtre et
terminées de jaune ; le bas-ventre et les couvertures
inférieures de la queue, d’un jaune-citron ;
celles des ailes, blanches et bordées du même
japne.
Selon M. L e va illan t, Montbelliard a fait
erreur dans la description de la caroncule, car
elle est, d it- il, de la nature de celle du dindon ,
mais elle n’est point creuse.
La femelle n’a point de .caroncule, et elle a le
derrière de la tê te , le dessus du corps ex les couvertures
supérieureside la queue d’un vert-olive
brun ; les dernières pennes des ailes de cette
couleur et lisérées de jaunâtre à l’extérieur ; les
primaires et celles de la queue, brunâtres et bordées
d’olivâtre ; leurs couvertures de la dernière
couleur ; un trait blanc-jaune sur le milieu des
plus grandes; un trait pareil sur les plumes de la
gorge et de la poitrine, qui sont d’un vert-jaunâtre
; le ventre est d’un blanc légèrement teint
de jaune. Brisson , Ornith. tom. z. p. 5.5 6. n. 10
( Cotinga blanc). Buffon, Hist. hat. des Oiseaux,
tom. 4. p. 554. pl. enl. n-. 793 et 7 9^ (Cotinga
blanc on Guira-panga). L ’Amérique méridionale.
L . 12. E.. P.. R. 12.
** Le C ot inga huppé, h . A . Cristata. A .
Capite cristato ; alis caudâque nigris; abdo mine
genisque albis ; dorso rubro.
Tête huppée ; ailes et queue noires; abdomen
et joues, blancs ; dos rouge.
On ne connoît que la peinture de cet oiseau,
publiée par Muller, ét on n’est pas certain du
pays qu’il habite ; cependant Gmelin dit qu’il se
se trouve en Amérique, ce qui pourroit bien
être, car il présente de l’analogie avec le Grand
Cotinga, décrit ci-après sous le nom de Piau-
hau rouge; aussi M . Levaillant conjecture qu’il
pourroit être le même oiseau, mais dans son
jeune âge. L a tête est huppée; le dos, rouge ;
les joues et le ventre sont blancs; les pennes
des ailes et de la queue, noires. Muller, Illustrât,
pl. 15. C . 2e édit, du nouveau Dict. d’Hist. natur.
tom. Z.p. 166. L’Amérique,méridionale.
L .. E.. P.. R . 12.
* Le C ot inga jaune. 12. A . Lutea. A . Suprà
fusco z oliyacea , subtils , uropygio rectricibus que
lateralibus luteis j macula fauciutn alba ; rostro
nigro ; pedibus nigricanùbus.
Dessus d’un brun-olivâtre ; dessous, croupion
et rec.rrices latérales jaunes ; une tache blanche
aux coins de la bouche ; bec noir ; pieds noirâtres.
Sparmann, qui a publié la figure de .cet oiseau,
n’indique ni ses habitudes ni la contrée qu’il
habite. L e jaune qui domine sur son vêtement
est mêlé de bruh sur les pennes des ailes ; une.
longue tache blanche est â l’angle des mâchoires ,
et une autre plus grande, à l’extrémité du ventre
; un brun-oliv.e. règne sur le-dessus du corps.
Sparmann 3 .Mus, Caris. y pl. ^Q. zc édit, du
nouv. Diction. d’Hist. natur. tom. 8. p. 1 66.
Pays inconnu, .
L . 6 S p P.. R . 12.
* L e C o t i n g a o u e t t e . 13. A . Carnifex. A .
Ruhr a 3 fasciâ ocularij remigum rectricumque api-
cibus nigris 1 rostro pallidè rubro ; pedibus sordide
flavis.
Rou g e ; bande oculaire, extrémité des rec-
' trices et des rémiges, noires ; bec rouge-jaune ;
pieds d’un jaune sale. ( P l. 196 , n. 2 , sous le
nom de Cotinga rouge.)
L e nom appliqué à ce Cotïnga est tiré de son
cri ; mais les indigènes de la Guyane l’appellent
Avara ou Apira, et les côlons le nomment Car-
dinal3 d’après sa couleur. On trouve cette esp
èce, non-seulement à Cayenne, où elle esc
très-commune, mais encore au Brésil ét â la
Nouvelle-Espagne : elle est décrite deux fois
dans la treizième édition du Systema natur a ,
sous les noms de Carnifex et de Coccinea.
L e rouge qui domine sur son vêtement, se
présente sous diverses nuances sur plusieurs parties
; il est écarlate sur le dessus de la tête, dont
les plumes sont étroites, roides -et un peu longues
; plus clair sur le ventre, les jambes, le
bas du dos et sur la plus grande partie de la
queue, dont le bout est brun-rougeâtre ; la couleur
rouge est plus ou moins rembrunie sur le
dessus du cou, le haut du dos, les côtés de la tête
et la poitrine, ce qui la change en brun-mordoré
velouté ; ce mélange est plus clair au-devant du
cou., et plus sombre au-dessus des yeux ; les
couvertures supérieures des ailes et les scapulaires
sont d’un brun-roux et -bordées de rouge
clair ; les pennes primaires, d’un noir-brun, qui
s’obscurcit de plus en plus jusqu’à leur pointe ;
les secondaires d’un brun-rougeâtre ; les tarses
sont garnis par-derrière d’une sorte de duvet.
D d d d d 2